« Vagin de la reine » : l’hypocrisie des associations antiracistes

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Par Gilles-William Goldnadel
La dernière excentricité du « vagin de la reine » versaillais aura eu au moins le mérite de montrer la folie de l’antiracisme. D’abord, comme toujours, la publicité médiatique insensée donnée aux graffitis obscènes de quelque dégénéré. Ayant dit ce que je pensais des excès d’attention accordés à une caricature d’une certaine ministre dans un torchon, je peux écrire que les inscriptions antisémites d’un crétin sur une prétendue œuvre d’art ne méritaient pas tant de réclame. Mais le vrai scandale est ailleurs.
Dans la volonté exprimée par M. Anish Kapoor de conserver les graffitis obscènes sur son œuvre : « Ces mots infamants font partie de mon œuvre, la dépassent, la stigmatisent au nom de nos principes universels » ! Au-delà, de l’étrange considération qu’il porte à son œuvre, ce désir d’exhibition de la souillure trahit un trouble plaisir de porter les stigmates. Dans l’assentiment extatique de notre ministre de la culture : « en demandant qu’on n’efface pas ces horreurs, il rétablit les conditions du dialogue» !
Dans la passivité enfin, des organisations antiracistes, qui, ordinairement se seraient ruées devant le juge pour exiger de voir effacer la salissure. Peu importe que le droit soit foulé aux pieds, qu’on puisse considérer ainsi que le propriétaire d’un mur souillé d’injures puisse désormais s’opposer à leur effacement : ce qu’un roi de la mode veut, les dieux de la nouvelle religion le veulent aussi.
source :

http://www.valeursactuelles.com/societe/vagin-de-la-reine-lhypocrisie-des-associations-antiracistes-55546

happywheels

4 Commentaires

  1. Wojtek dit :

    Ces graffitis sentent la combine ou le scandale : comment des individus ont-il pu s’introduire dans le château en pleine nuit ?
    Soir ils ont bénéficié de complicité, et c’est une magouille de l’auteur du ‘vagin’, soit il y a un très gros problème de sécurité.

  2. capucine dit :

    pas sure que Louis XIV aurait aimé cet « œuvre » dans le parc de son château ? car il avait des goût bien plus raffiné que M. Anish Kapoor

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