Alain Soral va purger une peine de prison en Suisse après avoir été condamné pour ses propos homophobes

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Le Tribunal fédéral (TF) a confirmé la condamnation en seconde instance d’Alain Soral, essayiste franco-suisse d’extrême droite, prononcée en octobre de l’année dernière
L’essayiste franco-suisse d’extrême droite Alain Soral, condamné pour ses propos homophobes envers une journaliste, devra bien purger une peine de prison a confirmé jeudi la plus haute instance juridique de Suisse. Une décision « historique » qui fera jurisprudence, selon les associations LGBTQ +.
Le Tribunal fédéral (TF) a confirmé la condamnation en seconde instance d’Alain Soral prononcée en octobre de l’année dernière. La peine de prison ferme est toutefois ramenée de 60 à 40 jours pour des raisons de procédure.
De son vrai nom Alain Bonnet, M. Soral, qui réside à Lausanne depuis fin 2019, avait, en première instance échappé à la prison ferme en Suisse mais écopé d’une amende pour diffamation pour des propos injurieux à l’égard d’une journaliste du quotidien La Tribune de Genève qu’il avait qualifiée de « grosse lesbienne ».


En appel, la Cour cantonale avait également retenu la discrimination et l’incitation à la haine en raison de l’orientation sexuelle. Après le jugement de deuxième instance, l’essayiste de 65 ans avait fait appel et demandé notamment à être acquitté de l’accusation de discrimination et incitation à la haine au sens de l’article 261 bis du Code pénal, une disposition étendue depuis juillet 2020 aux discriminations fondées sur l’orientation sexuelle, en plus de celles liées à la couleur de peau, l’origine ou la religion.
Le langage utilisé est « rabaissant », « déshumanisant » et « outrancier », relève la Haute Cour. Il invite l’internaute à mépriser la journaliste, en raison notamment de son orientation sexuelle. Pour le Tribunal fédéral, il ne fait « aucun doute que le message du recourant tendait à éveiller et exciter un sentiment de haine en raison de l’orientation sexuelle », écrit le Tribunal fédéral.
De leur côté, les associations Pink Cross et LOS (Organisation suisse des lesbiennes) saluent une « victoire historique » dans la lutte contre l’homophobie, qui fera jurisprudence en Suisse. Il s’agit de « la première condamnation de la Haute Cour pour incitation à la haine homophobe depuis l’extension de l’article 261 bis du Code pénal », a expliqué Gaé Colussi, un responsable de Pink Cross, dans un communiqué commun.
Source
https://www.sudouest.fr/

Fin 2019, il déménage dans le canton de Vaud en Suisse, indiquant qu’il cherche ainsi à « échapper à la détestable ambiance qui règne en France, du fait des agissements conjugués des immigrationnistes » ; selon Libération et StreetPress, son objectif est de « fuir la justice française ». Il déménage également dans le canton de Vaud la structure qui sert de réceptacle aux dons adressés à Égalité et Réconciliation

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6 Commentaires

  1. Osh dit :

    Il est marrant celui là, personne n’a oublié qu’il a été gay/bi à une époque (je ne vois pas pourquoi ça aurait changé d’ailleurs)

  2. Franccomtois dit :

    Condamné á de la prison pour homophobie,mais pour ses propos antisémite-xénophobe????

    • liguedefensejuive dit :

      Les propos antisémites ont été tenu en France et non en Suisse.

      • Franccomtois dit :

        Donc en Suisse pas de propos antisémite sinon la zonzon,en France le salopiaud se lache…..🤬.Je comprend mieux pourquoi les suisses á un moment donné venaient jeter leurs ordures du côté francais 😜!

  3. joseparis dit :

    Visiblement, en Suisse les magistrats appliquent les lois et n’hésitent pas à faire enfermer les condamnés contrairement à la France, où soral a été condamné de multiples fois depuis une vingtaine d’années sans jamais faire un seul jour de prison ! La magistrature suisse ne doit pas être contaminé par l’idéologie du SNM comme en France ?

  4. Paul06 dit :

    En France, les propos antisemites ne sont pas punis pour beaucoup de raisons, qui tiennent à la police, la justice, les politiques, les journalistes, les syndicalistes, les enseignants, les intellectuels, les reseaux sociaux…

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