Attaque de la synagogue de Rouen : le maire reçoit un courrier antisémite, il dépose un signalement au procureur

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Cet événement intervient une semaine après qu’un homme a tenté d’incendier la synagogue de la ville. Lundi, Gérald Darmanin s’est rendu à Rouen pour décorer « les héros ».
C’est un courrier dont le maire de Rouen se serait bien passé. Nicolas Mayer-Rossignol a reçu une lettre antisémite à son bureau et laisse entendre qu’il en reçoit régulièrement. Cet événement intervient une semaine après qu’un homme, âgé de 24 ans, a tenté d’incendier la synagogue de sa ville.
« En France, l’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter) en réaction à la lettre. L’édile a « immédiatement » fait « un signalement au procureur » en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale.


Les réactions à la publication de Nicolas Mayer-Rossignol ont été nombreuses. « Quelle ignominie ! Il a du temps à perdre pour cracher sa bile de haine… », a noté un internaute en réponse au tweet. « Mais quelle horreur ! Que cet auteur soit condamné ! », a commenté un autre.
Vendredi 17 mai, les policiers ont « neutralisé » un « individu armé souhaitant mettre le feu à la synagogue de la ville ». Le ministère de l’Intérieur avait félicité les forces de l’ordre « pour leur réactivité et leur courage ».

L’homme abattu était un « citoyen d’origine algérienne » qui n’était « ni connu des services de police, ni des services de justice » et qui n’était « pas fiché S ». Cet homme avait sollicité en 2022 à la préfecture de Seine-Maritime « un titre de séjour pour étranger malade », titre qui lui avait été refusé après consultation d’un médecin. Il était inscrit au fichier des personnes recherchées depuis « quelques semaines », avait indiqué Gérald Darmanin.
Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes. Une pour « incendie volontaire » visant un lieu de culte, confiée à la police judiciaire de Rouen, et une autre sur les circonstances de la mort de l’individu armé pour « violences volontaires avec armes ayant entraîné la mort sans intention de la donner », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), avait indiqué le procureur de Rouen, Frédéric Teillet. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était rendu à Rouen, lundi, pour décorer « les héros ».
Source
https://www.leparisien.fr/f

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6 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Que M. Mayer-Rossignol s’occupe également du camarade Olivier Faure qui a participé à la création de la nupes au nom du ps, et qui a permis l’élection de députés lfi antisémites à l’AN.

  2. Osh dit :

    La langue française est si belle, dommage que plus personne ne la respecte.

  3. Hérode dit :

    Véxé d’avoir été évincé par Faure, ce pauvre mayer roussignol ferait tout pour se trouver un peu sous les projecteurs.
    Manque d’éloquence, manque de charisme, manque de classe, manque de réussite, n’est pas politicien de renom qui veut

    Et puis surjouer l’écorché vif quand la synagogue est attaquée alors qu’ on affiche des panneaux la gloire de la palestine sur la façade de la mairie de Rouen, c’est pathétique !

  4. Hop dit :

    Ah, Rouen, Rouen, Rouen! Une ville que je connais bien, et depuis 70 ans. Rouen, dont le torchon éponyme, le Journal de Rouen, devenu « Pourri Normandie », a été créé et dirigé par un nazi, Jean Lafond, et repris par le fasciste et antisémite Robert Hersant pour servir la soupe à Jean Lecanuet et à son MRP (=Machine à Ramasser les Pétainistes) Rouen, creuset de tous les néo-nazismes, refuge des pétainistes moisis de Paris qui y élisent domicile, ou s’y ménagent une retraite campagnarde, à la Libération (des fois que ça chaufferait à Paname), Rouen qui avait suscité, délibérément, l’émergence de la « pire banlieue de France » dans les années 1970, les Sapins, où l’on faisait mijoter ce qui maintenant nous explose à la g… Rouen, qui, logiquement, à la mort de Lecanuet est devenu mitterrandien, pour rester dans la tradition pétainiste. Je vomis cette ville exécrable où j’ai eu l’infortune de gâcher quelques belles années de mon existence. Ce qui s’y est produit n’épatera que les ravis de la crèche.

    • liguedefensejuive dit :

      Jean Lafond est le fils aîné de Joseph Lafond (1851-1921), journaliste et propriétaire du Journal de Rouen depuis 1900, et de Marie Dupré.
      Favorable pendant la Seconde Guerre mondiale au maréchal Pétain, il continue à diriger le Journal de Rouen qui prône la collaboration avec les Allemands. Son entreprise, la SARL Lafond fils et Cie, souscrit en 1941 et 1944 au capital des éditions Inter-France, qui publient des ouvrages de propagande favorables à la collaboration , contrôlées par l’agence de presse Inter-France dont sa société est actionnaire et membre de son conseil d’administration depuis sa fondation en 1938. Comme son frère Pierre, directeur administratif, et son fils aîné Michel, rédacteur en chef et auteur d’articles très favorables à la collaboration, il reçoit la Francisque. Tous trois sont d’anciens membres du Parti populaire français (PPF). Il collabore par ailleurs à l’hebdomadaire parisien collaborationniste Je suis partout (sous le pseudonyme de Louis-Charles Denis), à l’instar de Pierre Villette, chef des services parisiens du Journal de Rouen et membre du PPF
      À la Libération, Jean Lafond se réfugie en Suisse. Il est condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en mars 1945, par la Cour de justice de Rouen, tandis que son fils Michel est condamné à 20 ans de travaux forcés et son frère Pierre à 5 ans de prison. L’imprimerie et l’immeuble du journal sont confisqués

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