Belgique : les deux coordinateurs des attentats à Paris identifiés ?

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La police belge aurait découvert qui se dissimulait derrière les numéros de téléphone appelés par les commandos terroristes du 13 novembre.
PAR BAUDOUIN ESCHAPASSE
Samir Bouzid et Soufiane Kayal contrôlaient-ils les hommes qui ont perpétré les attaques terroristes de novembre ? Les enquêteurs en sont convaincus. La police belge croit tenir le nom des individus que les commandos ont appelés cette funeste nuit. Basés dans les environs de Bruxelles, ces deux individus, dotés de faux papiers (les noms cités ne sont probablement pas leurs véritables), ont échangé plusieurs SMS et coups de fil avec les assassins au moment même où ceux-ci perpétraient les attentats contre les bars et restaurants parisiens mais aussi le Stade de France et le Bataclan.
Ces deux suspects font l’objet d’un avis de recherche depuis le 4 décembre dernier, a indiqué une source proche de l’enquête à La Libre Belgique. Ils se sont évanouis dans la nature peu après les événements au cours desquels 130 personnes ont trouvé la mort et 350 autres ont été blessées. Les policers sont convaincus qu’ils ont joué un rôle central dans ces attaques dont Daech a revendiqué la paternité.
C’est à eux qu’un des membres du commando ayant attaqué le Bataclan aurait adressé le message : « On est parti, on commence » le 13 novembre à 21 h 42. Le téléphone Samsung avec lequel ce SMS a été rédigé avait été retrouvé dans une poubelle, proche des lieux du drame.
Des échanges incessants
Comme l’a détaillé Le Monde, la ligne avait été ouverte quelques jours plus tôt au nom de Salah Abdeslam. Activée le 12 novembre à 22 h 24, elle sera fermée juste après la réception de ce fameux texto. Entre-temps, vingt-cinq échanges ont été recensés. Le soir des attentats, Abdelhamid Abaaoud a reçu, d’un autre numéro belge, un appel d’une personne géolocalisée à l’emplacement même où se trouvait le destinataire du SMS du Bataclan.
D’apparence plus âgés que les assaillants (leur âge réel n’est pas connu à ce stade), Samir Bouzid et Soufiane Kayal avaient été contrôlés, à bord d’une Mercedes, le 9 septembre à la frontière austro-hongroise en compagnie de Salah Abdeslam. Ils avaient alors déclaré venir de Budapest. Les enquêteurs ont découvert qu’ils avaient procédé à un transfert d’argent le 17 novembre, dans une agence de la Western Union en région bruxelloise. Des images de caméras de surveillance l’attestent. Ils ont versé la somme de 750 euros à Hasna Ait Boulahcen, la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, tous les deux tués lors de l’assaut de Saint-Denis.
Des planques en Belgique
En un peu moins de deux mois, les enquêteurs sont parvenus à établir la trame du scénario des attentats. Mais de nombreux blancs subsistent. Les investigations achoppent encore sur deux points : plusieurs personnages-clés du dossier sont en fuite et les assaillants ont utilisé un système de messagerie cryptée, surnommé Telegram.
À ce jour, la police belge a fouillé trois logements où auraient été préparés les attentats. L’une de ces planques est une maison louée à Auvelais. Ces perquisitions et des images vidéo prises par des caméras de sécurité ont mis les enquêteurs sur la trace d’un autre protagoniste : Ahmed Dahmani. Ce ressortissant belge d’origine marocaine de 26 ans a été arrêté par la police turque le 21 novembre. Son départ pour Antalya, via Amsterdam, au lendemain des attentats, intrigue. Quel a été son rôle précis dans les attaques : un simple chauffeur, un éclaireur ou un kamikaze ? Ces questions restent aujourd’hui en suspens. Ahmed Dahmani a, en tout cas, effectué plusieurs voyages avec Abdeslam. En août, il avait fait un aller-retour en sa compagnie entre Bari (Italie) et Patras (Grèce) dans un ferry de la compagnie Superfast.
Une fuite mystérieuse
En décembre, plusieurs médias avaient émis l’hypothèse que Salah Abdeslam avait profité d’un déménagement pour s’échapper d’une cache située au 47, rue Delaunoy, à Molenbeek. Pour éviter d’être « pris » lors d’une perquisition effectuée le matin du lundi 16 novembre, il se serait caché dans une armoire. L’histoire avait fait le tour du monde. Elle serait fausse selon une source proche de l’enquête. « Tout ce qui sortait et rentrait dans cette maison était surveillé de près » , dit-elle. « Il n’est pas sorti par l’armoire. »
À ce stade, la seule certitude acquise par les enquêteurs réside dans le fait que l’opération de Paris a été préparée pendant « plusieurs mois », de façon minutieuse, par des hommes liés au monde du bandistisme et à la nébuleuse de l’État islamique. Les exécutants, venus de Syrie, ont importé en Europe des techniques militaires apprises en Syrie. La police attend beaucoup des services de renseignements américains et saoudiens qui ont été sollicités…

source :
http://www.lepoint.fr/societe/belgique-les-deux-coordinateurs-des-attentats-a-paris-identifies-06-01-2016-2007500_23.php

happywheels

3 Commentaires

  1. Peuimporte dit :

    et curieusement ces individus sont tous des Auvergnats !!!

    pas un seul Breton ou Basque …

    Aaaahhhh! ces bou…. pardon! ces Bougnats, n’ en feront jamais d’ autre .. 😆

  2. Gilles-Michel De Hann dit :

    * Attentats de Paris: les mystérieux voyages de Salah Abdeslam en Hongrie …

    http://www.bfmtv.com/societe/attentats-de-paris-les-mysterieux-voyages-de-salah-abdeslam-en-hongrie-941069.html

  3. capucine dit :

    identifier mais encore liberté …

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