BNAI BRITH – Philippe MEYER dénonce l’antisémitisme de l’ album de coloriage Hachette/Disney

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Philippe Meyer, président du B’nai B’rith France, a alerté sur la présence dans un ouvrage d’une association entre « la pomme empoisonnée, le rat et des écrits en hébreu
Philippe Meyer, président du B’nai B’rith France, a alerté vendredi sur Twitter sur la présence dans un cahier de coloriage de la maison d’édition Hachette d’une association entre « la pomme empoisonnée, le rat et des écrits en hébreu ».
« Monstrueux ! Dans ce cahier de coloriage ‘art thérapie’ pour enfants sont associés la pomme empoisonnée, le rat et des écrits en hébreu. Vous rendez-vous compte @DisneyFR et @Hachette_France de cette ignominie et des relents qu’elle véhicule ? À retirer au plus vite », a-t-il écrit, en mentionnant également la DILCRAH.
Sa publication, partagée près d’une centaine de fois, était accompagnée de l’image en question, et d’une photo de la couverture de l’album, intitulé « Art-thérapie ; grand bloc ; magie ; 60 coloriages ».

L’image montre également une étoile de David.
D’autres internautes ont par la suite appelé la maison d’édition à retirer l’ouvrage de la vente.
Le cahier de coloriage a été publié en mai 2021, sans jusqu’alors provoquer de polémique.
Son auteure, Charlotte Mendes, a publié de nombreux ouvrages de coloriage, notamment en partenariat avec Disney.
Source
https://fr.timesofisrael.com/france-un-album-de-coloriage-hachette-disney-accuse-dantisemitisme/?fbclid=IwAR07geBIU0Fdj0kjHiZA4fbkWYXB6W2fs2MqQ5xt1cFAiTdwaPx1ed1VwjY

happywheels

3 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    Disney et Hachette, ou la liberté d’exprimer librement son antisémitisme de génération en génération.

    • liguedefensejuive dit :

      C’est à l’occasion du « National Board of Review Awards » qui s’est tenu à New York le 7 janvier dernier, que la célèbre actrice Meryl Streep s’en est pris à Walt Disney. Elle l’a non seulement qualifié de sexiste, mais elle a aussi dit qu’il « soutenait un lobby professionnel antisémite ».
      Ces accusations contre le créateur le plus connu de dessins animés sont en fait récurrentes. Elles se basent sur plusieurs faits avérés. Il y a tout d’abord la première version (revue à plusieurs reprises par la suite) de l’histoire du loup et des trois petits cochons. Dans cette première mouture datant de 1933, le loup prédateur n’est pas un animal mais bien plutôt la caricature antisémite d’un colporteur juif au gros nez affublé, qui plus est, d’un terrible accent yiddish.
      Dans un autre dessin animé intitulé « Opéra », Mickey Mouse est présenté sous les traits peu flatteurs d’une espèce de hassid. Or, il faut savoir qu’aucun dessin animé de cette époque n’a été réalisé sans avoir reçu l’aval du « maître », que ces manifestations d’antisémitisme primaire ne semblaient, donc, pas déranger.
      Il y a, ensuite, l’affaire « Riefenstahl », cette cinéaste allemande qui a notamment réalisé le film de propagande « Le triomphe de la volonté », une « œuvre » à la beauté plastique indéniable consacrée principalement au Congrès du parti nazi à Nuremberg en 1934. « Après la nuit de Cristal, celle-ci prit contact avec chaque studio d’Hollywood à la recherche de travail, raconte l’un de ses biographes. Aucun responsable de studio ne voulut organiser une projection de ses films à l’exception de Walt Disney. Il lui dit qu’il admirait son travail mais que, si l’on entendait qu’il avait envisagé de l’embaucher, cela ruinerait sa réputation ».
      Néanmoins, visiblement, le courant était passé entre eux. Dans son livre dédié à Leni Riefenstahl, Steven Bach précise, en effet, que, de retour en Allemagne, cette dernière remercia Disney pour l’avoir reçue en disant combien il avait été « gratifiant d’apprendre comment des Américains tout à fait convenables prenaient leurs distances avec la campagne de calomnie des juifs ».
      Autre « dossier » à charge : les relations entretenues par Walt Disney avec plusieurs organisations problématiques. Il y a tout d’abord les accusations proférées par l’animateur (juif) américain, Art Babbit, qui a longtemps travaillé aux studios Disney et qui a affirmé avoir vu le père de Blanche Neige se rendre, en compagnie de son avocat, à plusieurs meetings pro-nazis organisés par le « German American Bund » dans les années 30. Témoignage que certains contestent du fait des mauvaises relations qui existaient entre Babbit et Disney.
      Plus incontestable est la participation de ce dernier aux activités de la « Motion Picture Alliance for Preservation of American Ideals » (MPA), un groupement de gens du cinéma très anticommunistes et, accessoirement, antisémites. « Walt, souligne Neal Gabler, un spécialiste de l’histoire d’Hollywood, en se joignant au MPA et à sa bande de réactionnaires et d’ennemis des rouges professionnels a été aussi assimilé avec le prétendu antisémitisme du MPA mais il a choisi de l’ignorer… Le prix payé pour cela est qu’il serait toujours mis dans le même panier non seulement que les anticommunistes, mais aussi que les antisémites ».
      Est-il encore possible, dès lors, de prendre la défense du père de Pluto ou de Goofy et de nier ses tendances antisémites ? Certains le pensent arguant du fait que plusieurs de ses employés de haut niveau étaient juifs. Tel, par exemple, Kay Kamen qui façonnera le « culte » de Mickey et qui dira, une fois, qu’il y avait « plus de juifs chez Disney que dans le livre du Lévitique ». D’autres évoquent, pour sa défense, certains de ses dessins animés clairement antinazis. Comme celui où Donald Duck remercie D-ieu d’être né américain après avoir fait un cauchemar sur Hitler.
      Enfin, d’autres encore font remarquer qu’il fit des dons pour des causes juives telles que le « Hebrew Orphan Asylum » ou le « Yeshiva College » pour ne citer qu’eux; et qu’il fut élu « homme de l’année » 1955 par la loge du B’nai Brith de Beverley Hills. En matière d’antisémitisme, cela suffit-il, comme le recommandait la semaine dernière le Hollywood Reporter, pour laisser à Walt Disney le bénéfice du doute ? Le débat reste ouvert.
      source
      http://www.actuj.com/2014-01/monde-juif/polemique-walt-disney-antisemite#

  2. Franccomtois dit :

    Monde de fou,mais ce monde est entrain de s´enfoncer dans le néant.Les lendemains qui chantent ne seront plus qu´un doux rêve pour bien des gens.
    -Miles Davis:
    Israel
    « Israel » is the tenth track on Miles Davis’ « Birth of the Cool »
    https://youtu.be/RsVSMUDqvOU

    Et puis il y a des gens « simple »qui aiment la vie:
    -La novia fea — Te va a gustar como la bailan !!
    https://youtu.be/W_mXHGKVV3I

    De notre côté,toutes personnes que nous rencontrons,même trés « symphatique »,remettent en question l´existence d´Israel,caricature la communauté juive,nous les virons de notre environnement!Il en va de même pour les xénophobes,homophobes(pas les niais LGBTQ+++ et plus autres choses 🤣)!

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