Contrainte de retirer les drapeaux israéliens de la mairie, la ville de Nice trouve une parade inattendue

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En lieu et place des drapeaux, la mairie a installé une affiche géante montrant les otages à Gaza
Le tribunal administratif de Nice a ordonné ce jeudi à la mairie de retirer les drapeaux israéliens de son fronton, invoquant le devoir de neutralité du service public. Quelques heures plus tard, Christian Estrosi, le maire de la ville, dévoilait sa riposte : une affiche géante arborant les visages des otages israéliens encore détenus par le Hamas et des deux Français captifs en Iran.
Huit mois de bras de fer judiciaire
L’affaire remonte au 7 octobre 2023. Dès les attentats du Hamas, la municipalité de Nice avait hissé des drapeaux israéliens aux côtés du tricolore français sur la façade de l’hôtel de ville. Un geste de solidarité qui a déclenché une longue bataille administrative.
Suite à la récente décision de retirer les drapeaux palestiniens d’autres lieux publics du pays, les autorités locales ont demandé à la municipalité de retirer les drapeaux israéliens du bâtiment, sous la pression de groupes d’extrême gauche, LFI en tête. La municipalité s’y est opposée et a décidé de saisir la justice pour contester cette demande.
Cependant, le tribunal a jugé que la demande des autorités régionales devait être satisfaite et que des mesures devaient être prises pour retirer les drapeaux immédiatement. Face à cette situation, la municipalité n’avait pas d’autre choix et les drapeaux ont effectivement été retirés de la façade du bâtiment.
Une ville mobilisée pour Israël
Nice compte une importante communauté juive et le soutien à Israël s’est exprimé de multiples façons depuis le 7 octobre. De nombreux élus municipaux ont assisté à des projections privées des vidéos des atrocités du 7 octobre, organisées spécialement pour les personnalités françaises. Des panneaux réclamant le retour de familles d’otages ont fleuri dans la ville tout au long du conflit.
Cette mobilisation s’inscrit dans la ligne politique de Christian Estrosi, connu pour ses positions pro-israéliennes. Le maire de Nice n’a jamais caché son soutien à l’État hébreu, manifestant depuis le 7 octobre un « soutien indéfectible à Israël ».
Contraints de retirer les drapeaux, les élus niçois ont trouvé une parade créative. Après une brève séance de réflexion, ils ont décidé d’accrocher une affiche géante avec les photos des otages israéliens toujours retenus par le Hamas, ainsi qu’une photo des deux prisonniers français détenus par l’Iran et celle de Boualem Sansal, détenu abusivement en Algérie.
La municipalité de Nice a ainsi souhaité faire passer un message clair : même s’il est impossible d’exprimer son soutien à Israël par des drapeaux, il sera possible d’exprimer son soutien et sa solidarité par la lutte pour la libération des otages.
Christian Estrosi accuse ouvertement La France Insoumise (LFI) d’avoir orchestré cette campagne. Dans un message publié sur X, le maire dénonce : « Depuis le 7 octobre, le parti LFI multiplie les insinuations antisémites et a transformé le drapeau israélien en symbole devant être retiré de la mairie. »
« Je respecte et obéis naturellement à la décision de justice de mon pays, mais je refuse de comparer un mouvement terroriste islamiste à un geste humanitaire », poursuit Estrosi, précisant que « cet acte contredit l’attrait idéologique du parti LFI ».
SOURCE
https://israj.media-j.com/


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