Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) déposé plainte contre Ahed TAMIMI

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Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) informe avoir déposé plainte auprès du Procureur de la République de Paris à l’encontre de Madame Ahed TAMIMI, militante palestinienne, à raison de propos ouvertement antisémites tenus publiquement au mois de juillet 2025.

Dans une vidéo diffusée par l’agence Watan et traduite par le Middle East Media Research Institute (MEMRI), Mme Tamimi a déclaré :
« Je suis contre le judaïsme, pas seulement contre le sionisme. »
« Je continue à considérer les Juifs comme des terroristes. »
« Je ne peux envisager de vivre en paix avec les occupants. »
Ces déclarations ne s’attaquent pas à des positions politiques ou à l’État d’Israël, mais visent explicitement les Juifs dans leur ensemble, assimilés sans distinction à des terroristes.
Elles constituent une incitation directe à la haine raciale et religieuse, prohibée par les articles 23 et 24 alinéas 8 de la loi du 29 juillet 1881 et par l’article 225-1 du Code pénal, qui répriment la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe en raison de sa religion.
Le BNVCA condamne avec la plus grande fermeté ces propos qui participent à la propagation d’un antisémitisme décomplexé sur les réseaux sociaux, dans un contexte international déjà marqué par une inquiétante libération de la parole haineuse conduisant aux pires crimes terroristes dans le monde entier.
Fidèle à sa mission de vigilance et de défense des citoyens juifs de France, le BNVCA demande que des poursuites soient engagées sans délai contre Mme Ahed TAMIMI pour incitation publique à la haine raciale et apologie de la violence antisémite.
Le BNVCA réaffirme enfin que la liberté d’expression ne saurait servir de paravent à la haine, et appelle les pouvoirs publics à agir pour que de tels discours ne restent pas impunis.
Le BNVCA appelle à la plus grande vigilance face à la banalisation des discours antisémites, qui précèdent toujours les passages à l’acte.

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