Libourne : « On est passé à côté d’un drame »… Il crie « Allahou Akbar » dans l’hôpital psychiatrique et menace le personnel avec un couteau

Un individu « extérieur à l’établissement » et porteur d’un couteau, s’est introduit dimanche soir dans un pavillon de l’hôpital psychiatrique de Libourne, et a menacé de mort le personnel, semant la panique au sein des patients
n individu était toujours recherché ce jeudi, après avoir proféré des menaces de mort au sein de l’hôpital psychiatrique Garderose, dépendant du centre hospitalier de Libourne (Gironde), dimanche dernier.
Mercredi, le procureur de la République de Libourne Loïs Raschel a indiqué dans un communiqué que, dimanche vers 20 heures, « un homme brisait une fenêtre de l’hôpital et s’introduisait au sein d’un pavillon de psychiatrie ». Les membres du personnel présents sur les lieux décrivaient « un homme criant à plusieurs reprises « Allahou akbar  » et porteur d’un couteau. Il menaçait de mort les personnes présentes, à la recherche d’un praticien du centre hospitalier, puis finissait par quitter les lieux. »
Un individu a été interpellé et placé en garde à vue, puis finalement relâché.
« Aucun agent ne doit avoir peur de venir travailler »
Le centre hospitalier de Libourne indique dans un communiqué qu’ « après avoir fracturé une vitre, [l’individu] a pénétré dans les locaux et menacé les soignants présents avec une arme blanche. Fort heureusement, faisant face aux professionnels, il a fini par s’enfuir. » Le syndicat Force ouvrière du centre hospitalier de Libourne, précise de son côté sur les réseaux sociaux que cet homme, « extérieur à l’établissement, a tenté de pénétrer dans plusieurs pavillons, avant de s’introduire dans l’un d’eux, provoquant la panique chez les patients. » Il souligne que « les agents présents ont parfaitement réagi, sécurisant les patients et eux-mêmes. »

« On est passé à côté d’un drame » poursuit le syndicat, qui rappelle qu’« aucun agent ne doit avoir peur de venir travailler ». Des mesures conservatoires ont été mises en place dès lundi « afin de sécuriser le site et les professionnels », notamment la fermeture du portail dès 16h30, la présence d’un agent de sécurité sur site cette nuit, ainsi que la mise en place de rondes de la police municipale et de la gendarmerie. D’autres mesures sont en cours d’étude.
La direction du centre hospitalier, qui a porté plainte et qui évoque un « acte de violence intolérable », salue « l’attitude exemplaire des professionnels confrontés à cette situation exceptionnelle ». Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie de Libourne.
Source
https://www.20minutes.fr/