Marseille : le tueur de la gare Saint-Charles était un Algérien en situation irrégulière connu des services de police

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NFO LE PARISIEN. L’homme qui a tué deux femmes avant d’être abattu ce dimanche à la gare Saint-Charles serait un Algérien en situation irrégulière connu pour des antécédents de droit commun.
Le profil de l’assaillant de la gare Saint-Charles commence à se dessiner, même si de nombreuses questions demeurent en suspens ce dimanche soir. Le terroriste présumé ne portait aucun papier sur lui lorsqu’il s’en est pris à ses deux victimes. Il a pu être identifié grâce à ses empreintes digitales. Le jeune homme est connu des services de police. Mais lors de ses précédentes interpellations, entre 2005 et 2014, il a donné huit identités différentes.

Des antécédents de droit commun

Les enquêteurs estiment qu’il est de nationalité algérienne, âgé d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années. Selon plusieurs sources concordantes, il se trouvait en situation irrégulière sur le territoire national. L’homme n’est connu que pour des antécédents de droit commun, des vols notamment et des infractions à la législation sur les étrangers. Il n’apparaît sous aucune de ses identités d’emprunt dans le fichier des personnes radicalisées. Il n’était pas non plus fiché S et n’était pas connu des services de renseignement.

Un comportement erratique

Selon une source sécuritaire, un téléphone portable retrouvé en sa possession est en cours d’analyse. L’expertise de l’appareil pourrait permettre de comprendre si l’agresseur était en lien avec la mouvance djihadiste. Le comportement erratique de l’assassin intrigue. Comme l’a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, l’homme s’en est pris à une première victime avant de faire demi-tour et de s’attaquer à la seconde. Son double crime commis, il s’est rué sur des militaires de l’opération Sentinelle qui s’étaient précipités sur les lieux. Il a été immédiatement abattu.
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-tueur-de-marseille-etait-connu-des-services-de-police-01-10-2017-7300848.php

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6 Commentaires

  1. Francfort dit :

    Si le ou les différents ministres de l’intérieur avaient fait leur travail il y a longtemps qu’il serait de retour dans son pays d’origine et de ce fait tuer ses congénères le politiquement correct est assassin des français

  2. mbaba dit :

    Voici un cas flagrant ou la police n’a pas rempli sa mission de garantir la sécurité des citoyens, sinon comment expliquer quelqu’un ayant déjà eu affaire à la police pour des délits une douzaine de fois, étant en situation irrégulière n’a pas été tout simplement renvoyé dans son pays, voici un cas de laxisme latent de la part des autorités judiciaires. Tout ce beau monde doit être jugé pour non assistance à personnes en danger avec cette négligence qui n’en dit pas son nom, au nom de quelle justice??

  3. capucine dit :

    qu’est ce qu’elles étaient jeunes et belles ces deux jeunes filles elles avaient tout l’avenir devant elle , et un petit soldat de daesh à détruit la vie de deux familles qui seront marqués à vie par l’assassinat
    prémédité de ce muzz en situation irrégulière ! je pense que quelque part
    l’état est complice !

  4. Gilles-Michel De Hann dit :

    Le procureur de la République de Paris François Molins s’exprimait au lendemain de l’attaque qui a fait deux victimes à la gare Saint-Charles dimanche. Il confirme que l’attaquant tué par des militaires de l’opération Sentinelle a crié « Allah Akbar », sans établir, à ce stade de l’enquête, de lien avec l’État islamique. Des vérifications sont en cours pour identifier l’assaillant, qui avait présenté un passeport tunisien vendredi, à Lyon, après avoir été interpellé pour vol à l’étalage.

    Le magistrat ne confirme pas les informations de France 3, qui indiquait lundi matin que l’assaillant était un Algérien en situation irrégulière. L’homme était détenteur d’un passeport tunisien, dont les enquêteurs sont en train de vérifier l’authenticité, selon François Molins. Connu des services de police sous sept identités différentes, pour des faits de droit commun, l’assaillant avait été interpellé vendredi à Lyon, pour vol à l’étalage. Dans le cadre de sa garde à vue, il a « présenté un passeport tunisien délivré le 18 novembre 2014 au nom de Ahmed H., né le 9 novembre 1987 à Bizerte en Tunisie ». Des investigations sont « en cours pour s’assurer de l’authenticité » du passeport, qu’il n’avait pas sur lui au moment de l’attaque à Marseille. Durant sa garde à vue, le suspect a affirmé résider à Lyon, être sans domicile fixe et sans emploi, consommateur de drogue dure et divorcé.

    L’agresseur a été identifié grâce à ses empreintes digitales. Il était connu des services de police notamment pour infractions sur la législation au droit des étrangers, vol à l’étalage, port d’arme prohibé. Le fait le plus ancien recensé le concernant remonte à 2005, selon une source proche de l’enquête. Son comportement a été qualifié « d’étrange » par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, au vu des bandes de vidéosurveillance : il « commence par commettre (son) crime sur une première personne, s’enfuit, puis revient sur ses pas pour tuer la seconde personne ». « C’est un élément d’interrogation », a souligné le ministre sur place dimanche.

    Le courage d’une passante

    Dimanche, l’assaillant est arrivé à la gare de Marseille à 13h32. Il s’est assis sur un banc à 13h38, selon les images de vidéosurveillance. Il est resté immobile jusqu’à 13h45, quand il s’est levé pour se précipiter sur sa première victime, qu’il a poignardée à plusieurs reprises. L’homme est ensuite parti en courant en rond, avant de s’en prendre à la seconde jeune femme. François Molins salue le courage d’une passante qui a tenté de s’interposer, toujours selon les informations tirées des caméras de vidéosurveillance. L’attaquant a ensuite essayé de s’en prendre à des militaires de l’opération Sentinelle, dont François Molins souligne la réactivité.

    « Aucun élément ne relie l’assaillant à l’organisation État islamique à ce stade » ???

    Le magistrat confirme que l’homme a crié « Allah Akbar » (Dieu est grand). L’attaque a été revendiquée dimanche par l’organisation jihadiste État islamique (EI), dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq et relayé par le centre américain de surveillance des sites jihadistes, SITE. Toutefois, cette revendication « pose vraiment question car aucun élément ne relie l’assaillant à l’organisation État islamique à ce stade », selon une source proche de l’enquête à l’AFP.

    Les investigations menées désormais sous l’autorité du seul parquet antiterroriste de Paris doivent permettre de préciser le profil et l’itinéraire de l’auteur de l’attaque. Une dizaine d’auditions de témoins ont été menées dès dimanche. « J’ai entendu crier et une personne s’est effondrée », a raconté dimanche Mélanie Petit, une étudiante de 18 ans qui attendait une correspondance à Saint-Charles. « J’ai entendu crier ‘Allah Akbar’, et j’ai vu un homme vêtu tout en noir, il me semble », décrit cette étudiante à l’école des Mines d’Alès (Gard).

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