PIQÛRE DE RAPPEL A PROPOS DU POLEMISTE POLITIQUE ERIC ZEMMOUR

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Par Ben ADAM

La 5ème République française offre pour sa 12ème présidence, une campagne politique qui promet d’être passionnante.
Après une désaffection politique et une désertion des urnes légitimement préoccupantes, les premiers débats médiatiques renouent avec les hausses de parts d’audience dopées par la verve d’Eric Zemmour. Le jeune animal politique, néanmoins âgé de plus de 60 ans, pousse aussi les sondages politiques. Il apparait en définitive, alors même qu’il n’est pas encore proclamé candidat, comme l’un des maitres du jeu de la prochaine arène politique française.
L’homme revendique sa liberté en précisant qu’il pourrait faire campagne, détaché de tout appareil politique préexistant. Il peut donc en inquiéter plus d’un.
Les citoyens qui s’entendent au centre et parfois au cœur des débats auxquels il participe, admettront aussi qu’il booste leurs réflexions, bien plus encore qu’aux dernières élections présidentielles.
Son particularisme tiendrait notamment dans sa capacité de raisonnement à froid pour souffler sur le chaud, là ou beaucoup de politique se repassent les patates brûlantes depuis plus de 30 ans, ce qui ne laissent que peu de gens indifférents. Par conséquent, rien ne permet dans notre démocratie française de préjuger de l’avenir et les sondages politiques ne sont invoqués qu’avec retenues.
Dans ce contexte transformé où même la philosophie politique semble reprendre corps, les journalistes renouent aussi avec un esprit d’analyse qui les poussent à se mettre au niveau de précisions de celui qui était auparavant des leurs. De nouvelles perceptions démocratiques émergent parfois même sous couleurs sépia car d’aucuns n’hésitent pas à convoquer le souvenir de Jean JAURES qui haranguait les foules de ses discours à nuls autres pareils. Bien entendu, chacun appréciera.
Pour autant, sous l’emballement, certains délivrent pour semblants de réflexions des abrégés de clichés compulsifs et vieux contre sens à dénoncer.
Ainsi, Eric Zemour serait placé comme le nouveau prisme, en miroir ou en contrejour de la « communauté juive de France » .
On lit ainsi d’étranges affirmations : « La société juive fracturée sur le cas « Zemmour » et des semblants de questions : « Alors Zemmour, est-il un rempart ou une tache sur l’image des juifs de France ? »
Attention donc aux questionnements à l’emporte-pièce. Il n’y pas de société juive en France et il n’y a pas plus de fracture détectée ou détectable les concernant au sujet d’Eric ZEMMOUR.
Le probable candidat a tenu des propos insupportables notamment s’agissant d’enfants juifs français assassinés avec père, instituteur, alors qu’ils étaient le matin dans leur Ecole, temple sacré de la République française. La cruauté et la barbarie sont totales et indicibles. Elles se traduisent aussi comme la trahison d’un Etat qui devait les protéger et les pleurer. Malheureusement peu de manifestations de soutiens ajoutaient au traumatisme et à la cruauté alors qu’une concorde nationale ne pouvait qu’être attendue vu les circonstances. Il est d’autant plus insupportable, et particulièrement abject, après avoir évoqué ces magnifiques enfants de les comparer à leur assassin, qui plus est à propos de leurs lieux de sépultures. Soulignons que ces lieux demeurent leurs havres de paix les recueillant et laissant à leurs si douces âmes leurs coins de paradis. Leurs tragédies excluaient donc toute mise en polémique même maladroite.
Le manque de respect dû à des enfants juifs assassinés fait mal et il nous revient de le dénoncer et de le combattre. Il est en outre paradoxalement commis par un homme politique juif et ce paradoxe ne peut être nié.
Il est par conséquent, sans intérêt et à tout le moins trompeur de s’en rapporter à des positions de représentants d’institutions juives de France ou à d’autres associations, à propos de cette période tragique pour tenter de générer la croyance de l’existence d’un « conglomérat juif » qui serait disloqué et qui constituerait une image, une photographie d’un vote juif et prétendre ainsi qu’il y aurait clivage au sein d’une communauté causé par le « cas ZEMMOUR ».
Eric ZEMMOUR n’est pas « un cas » mais un homme qui semble prétendre au pouvoir suprême dans une démocratie et il faudra donc avoir la normalité de le considérer uniquement pour ce qu’il affirmera et laissera apparaitre de ses actes.
De même, chaque juif est seul décisionnaire de son choix politique et de son droit de vote comme le sont tous les autres citoyens français, religieux et athées confondus.
Il est par conséquent malvenu et inacceptable de nourrir le vieux fantasme tant usité au cours des précédents siècles de l’existence d’une force politique commune juive.
On s’étonne donc que des journalistes juifs tendent eux même la toile de fausses rhétoriques nauséabondes pour créer de toutes pièces des positions politiques juives et donc pour faire état d’un « regard » qui pourrait être porté sur les juifs français.
Ceux-ci sont libres de leurs propres inclinations et ne sont représentés pour chacun d’entre eux par personne d’autre que par eux même.
Sans stigmatisation selon laquelle ils feraient office « d’image » au seul prétexte que l’un des prochains candidats à la présidence serait juif.
Ni consignes, ni consignés comme le laissent entendre certains articles, leurs choix individuels ne peuvent tout au plus et comme tout à chacun qu’être ramifiés le cas échéant aux clivages de la société française toute entière. A bon entendeur.
BEN ADAM

happywheels

3 Commentaires

  1. pepitto dit :

    personnellement il nous faut nous libérer du passé sans oublier nos victimes mais quoi que nous pensons notre avenir est incertain en temps que Français et juif
    il nous faudras donc être pragmatique perso je voterais Z car je pense que le péril islamique est bien pire que le péril national catho

  2. Napoleon dit :

    Zemmour Melekh Israel !

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