Quand l’antijuif Mehdi Meklat s’attendrissait pour le terroriste Abdelhamid Abaaoud dans Le Bondy Blog

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Abdelhamid Abaaoud est associé aux attentats de novembre 2015 en France, dont il pourrait être le commanditaire opérationnell est également soupçonné d’avoir radicalisé les frères Abdeslam. Les services de renseignement français le considéraient depuis plusieurs mois comme l’un des principaux architectes de projets d’attaques visant le sol, mais sa présence sur le sol français n’avait jamais été relevée, y compris avant, pendant et juste après les attentats du 13 novembre.
Alors qu’on le croyait en Syrie, les enquêteurs parviennent a posteriori à identifier sa présence. Selon une étude du Centre d’analyse du terrorisme dirigé par Jean-Charles Brisard et publiée en novembre 2016 par la revue américaine spécialisée Sentinel, Abaaoud serait revenu en Europe durant l’été 2015 en compagnie d’Ayoub El Khazzani, leur présence étant prouvée le 1er août 2015 en Hongrie. Entrés par le poste-frontière avec la Serbie de Röszke dissimulés dans un groupe de migrants, il passent quelques nuits au Swing Hotel de Budapest puis Abaaoud se rend en Belgique par la route via l’Autriche. Sa trace est identifiée dans un appartement loué par les terroristes en octobre 2015 à Charleroi en prévision des attaques34. Après l’opération policière du 18 novembre 2015, plusieurs riverains le reconnaissent et disent l’avoir aperçu avec des amis dans les cafés rue de la République : « Il ne se cachait pas. Mais il était alors impossible de savoir qu’il était l’homme le plus recherché de France35 ». Il fait partie du groupe de trois terroristes, avec Brahim Abdeslam, qui déclenche sa ceinture explosive après les attaques, et Chakib Akrouh, qui a mitraillé des terrasses dans les 10e et 11e arrondissements. Se déplaçant à bord d’une Seat León immatriculée en Belgique, ils ouvrent le feu à trois reprises sur des personnes attablées à des terrasses de bars et de restaurants. La voiture ayant transporté le commando est retrouvée après les attentats dans une ruelle de Montreuil 36. À l’intérieur, les enquêteurs retrouvent les trois kalachnikov utilisées lors de l’attaques. Sur l’une d’elles sont présentes des traces d’ADN d’Abaaoud37,38. Deux cent cinquante mètres plus loin, les caméras de surveillance de la station de métro Croix de Chavaux enregistrent son passage à 22 h 14. Il est accompagné de Chakib Akrouh39. Leur trace est une nouvelle fois enregistrée à la station Nation à 22 h 28. À 0 h 28, environ vingt minutes après le début de l’assaut mené par les forces spéciales, leur téléphone est détecté à proximité du Bataclan, rue Saint-Ambroise40. Ils se sont sans doute retrouvés parmi la foule de badauds observant l’intervention policière41. Les deux hommes rejoignent ensuite Aubervilliers en transport en commun. Leur téléphone y est détecté à 0 h 4440. Grâce à ce portable, ils restent en contact régulier avec une ligne localisée en Belgique

Après les attentats, Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh se terrent sur un talus végétalisé situé en contrebas de l’A86 dans une zone d’entrepôts à Aubervilliers, rue Marcel-Carné, dans le département de Seine-Saint-Denis42. Les enquêteurs sont mis sur la piste de cette planque par un renseignement parvenu le 16 novembre en fin d’après-midi, faisant état de la présence d’individus en lien avec les attentats dans une zone industrielle. Les enquêteurs de terrain en sont informés le mardi 17 et, pour avoir la preuve par l’image, installent une caméra en début d’après-midi en direction du talus et guettent les allées et venues. À 20 h 10 ils aperçoivent une jeune femme, qui se révélera être Hasna Aït Boulahcen, s’approcher des fourrés, un portable à l’oreille. Une minute plus tard un homme, que les enquêteurs identifieront ultérieurement comme Chakib Akrouh apparaît puis à 20 h 13, les policiers reconnaissent Abaaoud émergeant des bosquets. La planque est décrite comme un « igloo végétal » invisible de l’extérieur. Les données du téléphone et des reliefs de nourriture permettent d’établir qu’ils s’y sont cachés quelques heures après les attentats et y sont restés quatre jours et trois nuits. L’équipe chargée de la filature décide de ne pas intervenir directement car Abaaoud porte un gilet fermé, ce qui laisse craindre qu’il soit équipé d’une ceinture explosive.
Le trio monte dans un taxi, qui est suivi par la police et dépose Abaaoud et ses complices rue du Corbillon à Saint-Denis. Des caméras de vidéo surveillance montrent à 22 h 14 Abaaoud franchissant l’entrée de l’immeuble qui constituera sa dernière planque42. Le lendemain, ils sont tués au cours d’un assaut nocturne mené par le RAID et la BRI43. Le corps d’Abaaoud est formellement identifié par le parquet de Paris le 19 novembre 2015 grâce à ses empreintes digitales44.
Selon le rapport d’autopsie, sa mort est due aux suites de l’explosion de Chakib Akrouh qui s’est fait sauter à l’aide d’une ceinture d’explosifs, provoquant « un effet de blast et de polycriblage notamment par éléments métalliques (boulons) ».
D’après le procureur de la République de Paris François Molins, chargé de l’enquête, Abaaoud et Akrouh avaient projeté « de se faire exploser le mercredi 18 ou le jeudi 19 novembre à La Défense »

happywheels

4 Commentaires

  1. VRCNGTRX dit :

    « Chakib Akrouh s’est fait sauter à l’aide d’une ceinture d’explosifs »
    quand je vous disais que ce sont des mouches à merde :

  2. bon sens dit :

    Depuis l’affaire qu’avait eu mauvais journaleux , et que JM Moskowicz a remis à sa place , je me suis déshabonnée de canal sat
    alors canal + , pffffffffffff

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