RUBRIQUE ON EN A RIEN A FOUTRE :Un an après, la veuve de Saïd Kouachi cherche encore «à comprendre»

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Par la voix de son avocat, Soumya Kouachi raconte comment elle a vécu les mois qui ont suivi les attentats de janvier. Elle en veut à son époux qui a commis «un crime atroce» et lui reproche de l’avoir laissée seule avec son fils.

Un an après le drame, difficile de rentrer en contact avec l’entourage des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly. Seule Soumya, la veuve de Saïd Kouachi, a accepté de s’exprimer par la voix de son avocat. La jeune femme de 30 ans refuse de parler directement aux journalistes, de peur que ses propos soient mal interprétés, nous explique

son conseil Me Antoine Flasaquier. Installée depuis 2010 à Reims, la jeune femme de nationalité française vit toujours dans son appartement du quartier de la Croix-Rouge avec son fils de trois ans. «Elle a bien tenté de déménager mais le bailleur social a refusé d’accéder à sa demande», explique l’avocat au barreau de Reims.
Placée en garde à vue le 8 janvier, la jeune femme s’était murée dans le silence face aux enquêteurs, persuadée qu’il s’agissait d’une erreur. À cet instant, elle ne peut imaginer que son mari, avec qui elle était «très complice», a pu tuer douze personnes. Les semaines qui suivent sont tout aussi confuses. «Elle a eu un deuil compliqué», commente Me Flasaquier. «Elle n’a pas pu voir le cercueil, ni assister à l’enterrement et elle doit se faire à l’idée que son mari est un terroriste». Et quand les théories du complot commencent à remettre en question la mort des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, le doute la gagne. «Un jour, elle m’a appelé et m’a demandé: “vous êtes sûre que Saïd est mort”? J’ai dû lui répondre que j’en étais certain».

Puis elle s’imagine un autre scénario: son époux était peut-être un «agent dormant» qui attendait seulement d’être «réveillé» par une cellule djihadiste. «Cette hypothèse n’étant pas très réaliste, elle a essayé ensuite de comprendre», enchaîne son avocat. «Elle a cherché les signes avant-coureurs qui auraient pu la mettre sur la voie. Mais elle n’a trouvé aucun indice. Rien ne lui permettait d’anticiper ce qu’il s’est malheureusement produit». À son avocat, elle décrit un mari discret, n’ayant jamais versé dans le prosélytisme, ni fait de remarques sur Daech, la coalition en Syrie ou autres.
Aujourd’hui, Soumya Kouachi cherche encore une explication. «Elle se demande si Saïd a pu parler à quelqu’un et lui laisser un testament oral. Mais rien ne semble l’indiquer», suppose Me Flasaquier, qui n’a pas accès au dossier d’instruction. La jeune femme n’a pas souhaité se porter partie civile, par respect pour les victimes. Reste ce sentiment qui ne la quitte pas: Saïd ne s’est pas radicalisé, il s’est laissé embarquer dans cette histoire pour protéger son frère, pense-t-elle. «Du coup, ma cliente en veut énormément à Saïd car il l’a abandonnée, elle et leur enfant…Et que son crime est tout simplement atroce».

Atteinte d’une sclérose en plaque, Soumya Kouachi est déclarée inapte au travail. Entourée de sa mère et de ses sœurs, elle élève seule son enfant dont elle redoute la scolarisation. «Elle se demande aussi si son fils doit continuer à porter le nom de Kouachi mais c’est compliqué pour elle», reprend Me Flasaquier. «Son époux est peut-être un terroriste mais il reste le père de son enfant». En ce début du mois de janvier, la jeune femme n’est pas en France. «Elle m’a dit qu’elle voulait partir en Algérie. Elle sait que les médias vont en reparler et elle ne veut pas revivre tout ça et être pointée du doigt». Aucune charge ne pesant contre la jeune femme, elle est en effet libre de quitter le territoire.

source :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/01/05/01016-20160105ARTFIG00164-un-an-apres-la-veuve-de-said-kouachi-cherche-encore-a-comprendre.php

happywheels

4 Commentaires

  1. josué bencanaan dit :

    Pourquoi on a pas foutu a la porte cette conne voilée, avec son moutard, futur terroriste

  2. Gilles-Michel De Hann dit :

    * Que Hollande l’accompagne jusqu’au tarmac de Roissy, il y aura bien des cons pour pleurer avec des banderoles  » je suis Soumya  » !!!!!

    Pour le reste, soyons tranquilles : l’Algérie compte plus de 8 000 malades atteints de la sclérose en plaques, dont le nombre le plus important est localisé au nord du pays. Le Pr. Ait Kaci a affirmé, lors d’un colloque en mars 2012, que les traitements de la sclérose en plaque sont disponibles, à un prix très coûteux, arrivant à 10.000 DA par mois et par malade.

    Ah ben oui, ce ne sera plus la France qui paiera ☺

  3. roni dit :

    elle devrait quitter la france avec son fils.
    elle est encore dans un mauvais film.
    elle a deux maladie la sclerose en plaques et une maladie psychiatrique.
    mais je ne crois pas qu elle ne savait pas mais elle ne s attendait pas qu il creve cest pour ca qu elle lui en veut.
    aval lerh mi tsarfat dfouka.

  4. Peuimporte dit :

    «Elle m’a dit qu’elle voulait partir en Algérie.

    bon vent !!

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