Tags et menaces antisémites dans un immeuble à Paris : prison ferme pour la femme qui avait tout inventé

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Nancy S. a été condamnée à deux ans et demi de prison, dont un an ferme. La mère de famille avait nié être le corbeau à l’origine des inscriptions et menaces de mort découvertes dans son immeuble (XIe), le même dans lequel Mireille Knoll avait été assassinée en 2018.
Une plaignante qui était elle-même auteure des faits. Ce mercredi 14 mai 2025, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Nancy S.. La mère de famille de 51 ans avait inscrit des tags antisémites dans son immeuble HLM. Une peine de 30 mois de prison, dont 12 fermes, a été prononcée à son encontre. Durant ses 18 mois de sursis, une obligation de soins et de travail a été prononcée. Nancy S. devra aussi payer des dommages et intérêts au bailleur social et aux voisins victimes. « Mort au juif »
Entre septembre et décembre 2024, de nombreux tags haineux ont recouvert les parties communes d’un immeuble HLM situé au 30 avenue Philippe-Auguste dans le 20ᵉ arrondissement de la capitale. « Mort au juif », ou encore « Sale juif crève », les messages antisémites visaient particulièrement Nancy S., femme de confession juive résidant dans l’immeuble. Cette dernière avait porté plainte à 17 reprises.
Trois ans de prison requis
Très vite, les médias s’étaient emparés de l’affaire. Finalement, les investigations avaient permis d’identifier les auteurs : Nancy S. elle-même ainsi que sa fille adolescente. La femme et l’adolescente sont vues sur vidéosurveillance en train de commettre des dégradations dans la cage d’escalier.
Lors de l’audience, la prévenue avait expliqué que c’était sa fille qui était à l’origine des tags. La cause : l’adolescente, adoptée, vivait mal un rejet de la part de la communauté religieuse de sa mère. Par colère, elle aurait commis toutes ces dégradations, allant jusqu’à inscrire des menaces de mort sur la porte d’un voisin octogénaire.
Le parquet n’avait pas cru cette absence de responsabilité de Nancy S. et avait requis à son encontre trois ans de prison, dont deux années avec sursis. Ce mercredi, le tribunal a aussi prononcé une interdiction à la prévenue d’entrer en contact avec sa fille et avec les voisins.
Nancy S. dispose de dix jours pour faire appel de la décision.

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3 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Ce qu’elle fait est une honte. Elle pourra réfléchir sur ses actes en prison. J’espère qu’elle aura des soins psychiatriques pour la traiter.

  2. Franccomtois dit :

    Cette a plus besoin de soin psy que de taule.Vrai que se qu´elle a fait est grave,mais elle est á mon avis plus dans la détresse qu´autre chose.
    🙏✡✝👍💪

  3. josué bencanaan dit :

    Sale conne !!, cela mettra un sérieux doute sur les autres plaintes et donnera du grains a moudre aux racailles de la gauche antisémites !

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