TERRORISME : BREF INSTANT DE LUCIDITE DE SANDRINE ROUSSEAU !

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Sandrine Rousseau (EELV) accusée d’islamophobie après avoir évoqué le “terrorisme islamique”
Il s’agit d’une nouvelle interprétation de la belle figure imposée, souvent interprétée à gauche : celle de l’arroseur arrosé. « Ils sont prêts à bondir au moindre mot suspect/Et partent en délire dès qu’il est prononcé », chante Jean-Pax Méfret à propos du camp du Bien dans « Pas politiquement correct ». Eh bien, cette fois encore, « ils » n’ont pas déçu. Le problème, c’est que, de temps en temps, dans ces tirs de saturation citoyens et responsables, qui mitraillent si fort qu’ils n’ont pas toujours le temps de viser, il y a des fratricides. Et cette fois, c’est sur la plus improbable des victimes que cette pluie de haine en ligne s’est abattue : Sandrine Rousseau. Incroyable mais vrai.

Il faut dire que la pasionaria de la gauche radicale a fait la gaffe de trop, a commis le péché suprême, lors des commémorations du 13 novembre. On sait que l’hommage aux victimes est un passage obligé, mais, comme en de nombreuses autres occasions, il y a l’art et la manière. Et Sandrine, la pauvre, a tweeté ceci : « Il y a 7 ans, le terrorisme islamique touchait la France en son coeur culturel, festif et sportif ». Patatras. « Le terrorisme islamique ». Et puis quoi encore. Deux heures plus tard, l’écologiste a corrigé « islamique » en « islamiste », mais c’était trop tard. Une avalanche de commentaires d’électeurs de la NUPES a déferlé sur Sandrine. Parce que bon, les gens qui tuent au nom d’Allah n’ont pas de motivations islamiques, mais ils ont des convictions islamistes. T’as compris, Sandrine ? Ça n’a rien à voir.
Parmi les twittos qui couvrent d’injures la brave députée écolo, on trouve assez peu de membres du patriarcat oppressif, censément responsable de tous les maux et habité, jusque dans les tréfonds de son ADN, par des pulsions de violence.


Non, apparemment, ce sont plutôt des électeurs de la NUPES, d’habitude pleins de bienveillance, qui accusent Sandrine Rousseau d’avoir rejoint Zemmour, d’être devenue islamophobe, de tenir des propos « dangereux » (on se demande bien pour qui)… « Ne me fais pas regretter mon vote », dit cette utilisatrice de Twitter, dont le nom de profil est en arabe et qui arbore un drapeau palestinien. « Tu reprends la rhétorique de l’extrême-droite national-sioniste », dit un certain Israfil, en hommage à l’archange de l’islam qui soufflera dans sa trompette pour annoncer le jour du Jugement. Curieux, cette convergence des pseudos…
Sur le fond, comment peut-on être assez aveugle et assez pointilleux à la fois pour considérer qu’il y a un terrorisme islamiste, mais pas de terrorisme islamique ?

Ceux qui considèrent que cet amalgame fait du mal aux musulmans prennent, il me semble, le problème à l’envers : c’est justement parce qu’il y a un problème de terrorisme pratiqué par des individus se réclamant de l’islam que les musulmans qui le désapprouvent doivent se rendre plus visible et marquer leur solidarité avec les démocraties occidentales dont ils sont les citoyens. Sandrine Rousseau, en vérité, n’a pas commis de faute de français… pour une fois. On se souvient de sa récente sortie « nous avons la gorge qui grattions, les yeux qui brûlions » qui rappelait les riches heures des valets dans les comédies de Molière. Cette fois, elle a été grammaticalement correcte. A défaut de l’être politiquement.
SOURCE

13 novembre : Sandrine Rousseau et le « terrorisme islamique »

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1 Comment

  1. Paul06 dit :

    Elle s’est pris les pieds dans le ruisseau de la démagogie, pauvre sardine.

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