UNE FEMME JUIVE POIGNARDÉE CHEZ ELLE À LYON: LE DOSSIER CLASSÉ SANS SUITE

By  |  9 Comments

En novembre dernier, une jeune femme avait porté plainte après avoir été agressée chez elle, à Lyon. Le dossier vient d’être classé sans suite.
Le dossier d’une jeune femme de confession juive blessée par arme blanche à son domicile de Lyon, début novembre, a été classé sans suite, a indiqué jeudi le parquet de Lyon.
« Les investigations diligentées n’ont pas permis d’identifier le ou les auteurs de ces faits », précise le parquet, confirmant une information de France Inter.
UNE CROIX GAMMÉE GRAVÉE SUR LA PORTE
Début novembre, la jeune femme avait porté plainte après avoir été hospitalisée pour des blessures nécessitant des points de suture. Elle avait déclaré qu’un inconnu vêtu de sombre et le visage partiellement masqué avait sonné à sa porte et lui avait donné deux coups de couteau dans l’abdomen, avant de prendre la fuite, avaient rapporté son avocat et une source policière.
Un couteau avait été retrouvé sur place, ainsi qu’une croix gammée gravée sur la porte, sans qu’il soit possible de dater cette marque peu visible. Le parquet avait ouvert une enquête du chef de « tentative de meurtre aggravée par la circonstance que le passage à l’acte pourrait être motivé par un mobile antisémite ».
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Auvergne Rhône-Alpes avait condamné « fermement l’agression », tout en appelant « tant à la raison qu’à la prudence » quant à son potentiel caractère antisémite.
Cette affaire était survenue moins d’un mois après l’attaque du Hamas sur Israël, le 7 octobre, qui selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, avait été suivie d’une forte hausse des actes antisémites en France.
SOURCE
HTTPS://RMC.BFMTV.COM/
La justice a beaucoup de mal à poursuivre les agresseurs quand les victimes sont juives. cela met très mal à l’aise… merci le syndicat de la magistrature ! Ne cherchons pas trop. Ce qu’on risquerait de trouver ne serait pas en phase avec l’indignation médiatique contre Israël.

happywheels

9 Commentaires

  1. David dit :

    Les Juifs n’ont plus rien à attendre de la justice française .
    Après Vichy …nous vivons sous Melanchon…..ne  » représente t il pas la République  » ?

  2. Franccomtois dit :

    Une seule chose pour la situation de la France malmenée par les microns and Co :🤢🤮!!!
    Le vécu de cette dame et le quotidien du peuple de France,le tiers-monde en marche 😡!
    Soutien totale á vous mes ami(e)s juifs qui non seulement vous subissez la violence des racailles au quotidien comme nous autres,mais en plus la haine antisémite venant de monsieur et madame tout le monde+de bon nombres de partis politique,mais tout finira par se payer,Dieu y pourvoie 🙏.
    Amitié ✝✡💪👍🙏

  3. joseparis dit :

    Merci à l’injustice française et au président Macron dont on voit tous les jours ses efforts pour combattre l’antisémitisme.

  4. David dit :

    Ce qui est grave c’est que 80 ans après la Shoah personne ne réagit .
    6 millions ne sont pas suffisants .
    Et pourtant quand vous posez une mappemonde sur la table et que vous éteignez les lumières….un point scintille…celui d’Israël et du Peuple Juif .

  5. protagoras dit :

    Après tout, ne pas oublier que Macron a été formé par Paul Ricoeur,un pétainiste….qu il n a visiblement jamais renié.

    • liguedefensejuive dit :

      Tous les deux furent férocement précoces. À 20 ans, Paul Ricoeur était déjà licencié en philosophie, Emmanuel Macron avait son DEA sur Hegel en poche presque au même âge. L’un comme l’autre ont échoué au concours d’entrée de Normale Sup. Cela leur a donné du ressort. On a déjà beaucoup écrit sur la «filiation ricoeurienne» du «président-philosophe». Dans son essai sur Le Philosophe et le président, l’historien et épistémologue François Dosse, biographe et ami de Paul Ricoeur, tente de la décortiquer. Comme pour mieux révéler le fil rouge unissant ces deux proches de la revue Esprit d’Emmanuel Mounier qui vise à explorer une troisième voie entre le marxisme et l’individualisme libéral.

      «C’est Ricoeur qui m’a poussé à faire de la politique, parce que lui-même n’en avait pas fait», avait confié Emmanuel Macron en juillet 2015. C’est, en partie, parce que Paul Ricoeur, son mentor en philosophie, lui avait confié avoir eu le sentiment de ne pas avoir été à la hauteur de mai 68, de ne pas avoir osé «dire, affirmer les choses»… lorsqu’il était professeur à Nanterre, que le fondateur d’En Marche! s’est décidé à franchir le pas. François Dosse, celui qui a présenté le jeune étudiant au vieux philosophe octogénaire, revient sur le bourgeonnement de ce «compagnonnage intellectuel» improbable qui a façonné le destin du «premier président philosophe de la Ve République». L’expression est osée, mais l’auteur est convaincu de son bien-fondé. L’essai se veut aussi une réponse cinglante aux «Macron-sceptiques» tels Etienne Balibar, l’ancien professeur de philo de Macron, ou la philosophe Myriam Revault d’Allonnes, qui se sont interrogés sur l’instrumentalisation de la pensée de Ricoeur par Macron.

      Neuf mais pas nouveau
      Pour François Dosse, la relation entre les deux hommes est loin d’être «fantasmée». Elle est même fondatrice, comme le démontre le corpus d’idées d’Emmanuel Macron sur l’identité nationale, la laïcité ou l’Europe. Sur la refondation de l’Europe, le rapprochement serait même «saisissant». Sur le chapitre, sensible, de la réconciliation des «mémoires plurielles», François Dosse ne revient pas sur la «passade pétainiste» de Paul Ricoeur (sa brève participation comme conférencier au Cercle Pétain), que le philosophe a lui-même reconnu comme un «manque de discernement». Il préfère citer le discours d’Emmanuel Macron sur la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv’: «La France, en reconnaissant ses fautes, a ouvert la voie à leur réparation», en insistant là encore sur la filiation intellectuelle entre l’auteur de La Mémoire, l’histoire, l’oubli et le président. «Avec Ricoeur on sait que ce qui est neuf n’est pas nécessairement nouveau. C’est peut-être ce qu’il y a de plus ricoeurien chez Macron», ironise le sociologue Christophe Courtin. Peut-être… Mais comme son mentor, Macron vise le «Je peux» de l’homme capable. Avec un supplément de courage.

      source Les Echos

  6. protagoras dit :

    Emmanuel Mounier. quant a lui, est un personnaliste catholique, Ricoeur etant protestant.
    Mounier constitue la base idéologique de centrisme, type Bayrou.
    Faut-il préciser que Mounier était egalement pétainiste….
    Quant aux surdons de Macron et Ricoeur,je me permets d en rire, car il est facile de paraître surdoué dans l utilisation d une jargonophasie superficielle..

  7. protagoras dit :

    Sue ce theme des références maurassiennes et petainistes de Macron. lire Avi Moris dans le courrier des stratèges.

Publier un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *