VIDEO :Une plaque en hommage à un journaliste pro palestinien et pro-pédophilie de Libération vandalisée

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Également essayiste, Guy Hocquenghem a plusieurs fois fait l’apologie de la pédophilie au cours de sa carrière.
La mairie de Paris, si prompte à s’indigner aujourd’hui des violences faites aux femmes, n’a pas hésité, en 2019, à rendre hommage à un écrivain ayant ouvertement soutenu la… pédophilie. C’est pour cela que des militants ont décidé, rapporte RT France, de vandaliser la plaque dédiée à Guy Hocquenghem, journaliste, notamment à Libération.
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Le philosophe, mort du VIH en 1988, a été honoré par l’administration Hidalgo, en décembre 2019, « pour sa lutte pour le droit des homosexuels », explique la chaîne. Mais le romancier est aussi connu pour avoir signé, comme d’autres intellectuels, une tribune parue dans Le Monde, le 26 janvier 1977, puis dans Libération. Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Jack Lang, ou encore Guy Hocquenghem, donc, estimaient dans ce texte que la peine de prison imposée à trois hommes accusés d’avoir abusé sexuellement de mineurs de moins de 15 ans était excessive, rappelle France Culture « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit ! », énonçait alors le texte, notamment signé par… Gabriel Matzneff.
Source :
https://www.valeursactuelles.com/societe/video-une-plaque-en-hommage-un-journaliste-pro-pedophilie-de-liberation-vandalisee-123212

Il est le fils d’Alexis Hocquenghem (1908-1990), professeur de mathématiques au Conservatoire national des arts et métiers, et de Madeleine Deschênes (1906-1999), professeur de lettres au lycée Marie-Curie de Sceaux. Son grand-père, Gustave Joseph Hocquenghem, époux d’Alice Meyer, fille de Charles Meyer et de Rosalie Lévy, né à Bruxelles (Belgique) le 30 août 1882, était électricien.
Guy Hocquenghem fut élève au lycée Lakanal de Sceaux, puis au lycée Henri-IV à Paris2. Sa famille habitait alors Châtenay-Malabry3. Au lycée Henri-IV, il suit les cours de philosophie de René Schérer, avec qui il a sa première relation amoureuse, à l’âge de quinze ans, en 19624. Normalien comme ses parents, il entre à la rue d’Ulm en 1966. Il y rédige pour le diplôme d’études supérieures un mémoire sur les « signatures de sculpteurs grecs dans le Péloponnèse », mais ne se présente pas à l’agrégation, contrairement à l’usage suivi dans cette institution.
D’abord militant à l’Union des étudiants communistes (UEC) et au Parti communiste français (PCF), auquel il adhère en 1962, il rejoint la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) à sa création, quand c’était un groupe trotskiste principalement composé d’exclus de l’UEC, contestant la ligne du PCF. Hocquenghem écrit dans le journal du groupe, Avant-garde jeunesse. Il participe à l’occupation de la Sorbonne en mai 1968, ainsi qu’à la rédaction du journal Action et, plus généralement, au mouvement de mai 68. Alors qu’il assume son homosexualité, plusieurs de ses camarades refusent qu’il participe à des opérations de propagande à l’usine Renault de Flins, craignant que cela « ne choque les ouvriers »5.
Exclu de la Ligue communiste à sa fondation en 1969, Hocquenghem s’intéressa à la Révolution culturelle lancée en 1966 en Chine par Mao Zedong pour consolider son pouvoir en s’appuyant sur la jeunesse du pays. À l’université de Censier, il participe à plusieurs expériences politiques se réclamant du maoïsme libertaire, écrivant « Construisez vous-même vos rêves, votre sensibilité », dans Tout !, le journal du groupe Vive la révolution, dirigé par Vive la révolution et Tiennot Grumbach. En 1971, il devient l’un des leaders du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR)6, mouvement radical qui dénonce non seulement la domination subie par les minorités sexuelles au sein de la société, mais aussi et surtout l’homophobie de la gauche radicale, et affirme la place des luttes homosexuelles au sein des luttes révolutionnaires. Dans plusieurs récits (notamment L’Amphithéâtre des morts, ouvrage autobiographique inachevé et paru en 1994 à titre posthume), Hocquenghem a insisté sur les insultes et les brimades qu’il avait subies, à l’intérieur de l’extrême gauche, en raison de son homosexualité.
Le 10 janvier 1972, il publie dans Le Nouvel Observateur un autoportrait dans lequel il annonce qu’il est homosexuel. Il est ainsi, après Paul Verlaine dans La Cravache parisienne : journal littéraire, artistique et financier du 29 septembre 1888, le deuxième homosexuel français à faire son coming out dans la presse et à afficher publiquement son orientation sexuelle. Sa mère répond par un courrier qu’on peut lire dans le numéro du même magazine en date du 17 janvier. La même année voit paraître Le Désir homosexuel, livre-manifeste de la « révolution » homosexuelle et considéré aujourd’hui comme l’un des textes fondateurs de la théorie queer. Hocquenghem coordonne en 1973, sous la direction de Félix Guattari, un numéro de la revue Recherches intitulé « Trois milliards de pervers : grande encyclopédie des homosexualités »7, ce qui vaudra à Guattari une condamnation en justice.
De 1975 à 1982, il collabore au quotidien Libération8. Il est également chargé de cours de philosophie à l’université de Vincennes-Paris-VIII, aux côtés de René Schérer, Gilles Deleuze et François Châtelet, au sein du département fondé par Michel Foucault. Par ailleurs, il soutint en 1974, à l’université de Vincennes, une thèse de philosophie intitulée « Volutions : la révolution culturelle en Europe ». Cette thèse comporte, d’une part, le livre Le Désir homosexuel, d’autre part un ensemble de textes inédits qui seront publiés chez Grasset en 1974 sous le titre L’Après-mai des faunes (avec une préface de Gilles Deleuze).
Dans les années 1980, il est l’auteur d’une œuvre romanesque qui remporte un vif succès critique. Pamphlétaire, il est aussi l’auteur de La Beauté du métis en 1979, ainsi que de la Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary, dans laquelle il pourfend le reniement de leurs idées par ses anciens compagnons de militantisme.
Guy Hocquenghem meurt des suites du sida en 1988, à l’âge de quarante et un ans. Ses cendres sont conservées au colombarium du cimetière du Père-Lachaise.

happywheels

2 Commentaires

  1. capucine dit :

    hors sujet ! tour de France ! bravo à l’équipe israélienne !
    Pour la première fois de l’histoire du Tour de France un cycliste d’une équipe israélienne de monte sur le podium du Tour de France. Krists Neilands, coureur letton de l’équipe israélienne « Start Up Nation » a été sacré « cycliste le plus agressif et combatif » de la 3e étape qui s’est déroulée mardi entre Sisteron et Orcières-Merlette.

  2. decidement on créee et place des plaques commemorative a n’importe qui !!

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