Créteil, Najat Vallaud-Belkacem, Manuel Valls : le réquisitoire de Goldnadel

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Gilles-William Goldnadel revient notamment sur l’agression à caractère antisémite de Créteil et sur les expérimentations de Najat Vallaud-Belkacem à l’école.

On aurait pu la croire plus modeste, au fur et à mesure de ses déconvenues électorales et intellectuelles.
Las, la gauche gauchisante n’est toujours pas décomplexée.
Coups sur coups, la voilà qui récidive.
L’idéologie des petits maîtres post-marxistes est à replacer dans ce mouvement rageur qui s’applique à déstructurer compulsivement l’identité de l’être occidental.
D’abord, un rapport de l’éducation nationale sur la suppression de la notation auquel n’a pas dit non MmeVallaud-Belkacem. Tout a été dit, et plutôt bien, de Luc Ferry a Éric Zemmour, sur l’absurdité d’une théorie soixante-huitarde d’essence bourdivine destinée à déchoir de leurs droits successoraux les «héritiers» privilégiés de la culture de classe.
Mais en réalité, et plus profondément, l’idéologie des petits maîtres post-marxistes est à replacer dans ce mouvement rageur qui s’applique à déstructurer compulsivement l’identité de l’être occidental.
Après l’avoir dépouillé de son état, de sa nation, de son sexe, gommer toute différence reconnaissable et quantifiable entre les individus intelligents et les autres devient un impératif utile, «puisque tous les hommes sont intelligents» à l’état de nature.
Dans ce cadre sublimement destructeur, il était délicieux de vouloir priver le français encore majoritaire d’un des symboles les plus festifs de sa culture historique: la crèche de Noël.
Et ici encore l’explication de cette ineptie gauchisante, de cette anti-divine bourde, par une crise de prurit laïcarde, encore qu’elle soit pertinente, est trop courte.
Car c’est la vieille fille aînée de l’église que les préfets de la république socialiste poursuivent de leur aigreur, et elle seule.
Quand le maire de Paris invite à ripailler pour la nuit du ramadan, de manière plus dispendieuse que d’admirer un santon en Vendée ou à Béziers, les arrière-petits-fils arriérés du petit père Combes se font moins maniérés.

Je sais aussi un journaliste à Radio France, Fabrice le Quintrec pour ne pas le nommer, qui se bat depuis des lustres pour ne pas être pénalisé sur son salaire – au rebours de ses confrères juifs et musulmans – quand il veut fêter l’Ascension ou l’Assomption.
Mais la bêtise bornée de la gauche gauchisante ne connaît point de bornes.
Un couple de jeunes juifs a été violenté à Créteil après avoir été ciblé spécifiquement.
Aussitôt, il n’est question que de lutter chaque jour contre l’antisémitisme.
La même dame, dans le mitan des années 90, considérait que les Français qui trouvaient l’immigration excessive étaient racistes et xénophobes.
À quoi bon ce prêchi-prêcha stérile, si c’est pour refuser de désigner, derrière ce tendre vocable de «jeunes», une haine allogène principalement d’origine islamique dont on sait pertinemment qu’elle est le premier terreau d’une violence non seulement antisémite mais encore anti-occidentale qui pourrit la vie des juifs et de ceux qui ne le sont pas.
Le Monde de cette semaine, tout en publiant un article sur le drame de Créteil dans lequel est reconnu le caractère antisémite du cambriolage suivi de viol, a publié une opinion de

Nonna Mayer, dans laquelle celle-ci invite à plus de «rigueur» pour traiter de l’antisémitisme en France.
En substance, elle dénie toute pertinence au rapport Fondapol qui révèle que 8 musulmans sur 10 nourriraient des préjugés à l’encontre des juifs. Déni est le mot juste.
C’est avec la même cohérence, à défaut de rigueur, que la même dame, dans le mitan des années 90, considérait que les Français qui trouvaient l’immigration excessive étaient racistes et xénophobes.
Le premier ministre, ordinairement plus explicite, a déclaré que l’antisémitisme devait être un combat de tous les jours.
Personne ne m’empêchera d’écrire que ce 2 décembre dernier où l’extrême gauche et la gauche socialiste ont formé le vœu rien moins que pieux de déclarer un état Palestine pour caresser dans le sens du poil les barbus des cités, ne fut pas un jour de glorieux combat.

La veille, lors d’un débat télévisé, je reprochais à la sénatrice Benbassa la présence de certains de ses verts camarades à ces manifestations de juillet «en faveur de Gaza», où l’on cria mort aux juifs! Et attaqua des synagogues. Notre antiraciste revendiquée hurla à la calomnie.
Pour savoir qui dit vrai et qui ment je renvoie mes lecteurs au Figaro du 24 juillet, et notamment au rôle du maire EELV du deuxième arrondissement de Paris.

Hélène Hazéra, par ailleurs transsexuelle et militante LGBT, a tenu au micro des propos invraisemblables sans que personne ne s’en offusque. Interrogé(e) sur le thème de la transsexualité abordée dans les médias, celle-ci a en effet estimé très sérieusement et avec agacement qu’« il faudrait prendre tous les journalistes et les mettre dans des camps de travail et leur faire un peu de remise à niveau ! »
Manuel Valls, irréprochable sur le sujet, sermonna vertement les élus prétendument écologistes pour leur scandaleuse présence.
Mais ce sont ces mêmes Verts, ce sont les communistes, c’est le Front de gauche, également présents dans les manifestations de haine, que le premier ministre, que le premier secrétaire du parti socialiste, continuent de vouloir enrôler dans une union de la gauche dont ils ne sont toujours pas revenus.
Le combat de tous les jours est déjà terminé.
Ce combat, contre la bêtise, la violence et le conformisme intolérant, qui gâchent la vie des gens, et pas seulement des juifs, la droite n’a toujours pas compris qu’il était avant tout médiatique.
Je ne cesse ici et ailleurs de dénoncer les errements de l’audiovisuel de service public en la matière.
L’excellent «Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique» (OJIM.fr) vient d’en donner récemment un exemple accablant.
Le vendredi 21 novembre, l’animatrice productrice de France Culture, Hélène Hazéra, par ailleurs transsexuelle et militante LGBT, a tenu au micro des propos invraisemblables sans que personne ne s’en offusque.
Interrogé(e) sur le thème de la transsexualité abordée dans les médias, celle-ci a en effet estimé très sérieusement et avec agacement qu’«il faudrait prendre tous les journalistes et les mettre dans des camps de travail et leur faire un peu de remise à niveau!»
On imagine le sort d’un intellectuel de droite qui aurait eu la funeste idée de proposer un tel programme pour contraindre les journalistes de service public à une plus grande neutralité.

lire l’article du FIGARO en cliquant sur le lien ci-après

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/12/08/31001-20141208ARTFIG00144-creteil-najat-vallaud-belkacem-manuel-valls-le-requisitoire-de-goldnadel.php

happywheels

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  1. Laurence dit :

    Ils sont tous écoeurants

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