Un lycéen interpellé pour un salut nazi dans un musée de la Résistance et de la Déportation

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Un élève d’un lycée militaire a été interpellé dimanche 6 juillet lors d’une sortie dans le musée de la Résistance et de la Déportation à Besançon (Doubs). Il aurait fait un salut nazi devant un drapeau, selon des employés du lieu.

Un lycéen de 18 ans a été placé en garde à vue dimanche 6 juillet 2025 pour avoir fait un salut nazi dans le musée de la Résistance et de la Déportation à Besançon (Doubs).
Lors de son audition, il a reconnu les faits assurant ne pas s’être rendu compte de « la portée de son geste », rapporte L’Est Républicain . Il a été remis en liberté mais l’affaire n’est pas close, ajoute ici Besançon faisant illusion à une prochaine réponse pénale.
Un élève d’un lycée militaire
Filmé par les caméras, en présence de camarades, il aurait effectué le salut nazi devant un drapeau représentant une croix gammée. La direction du musée a alerté la police, qui a interpellé l’élève du lycée militaire d’Autun.
Il se destine à des études au sein de la très réputée École spéciale militaire de Saint-Cyr (Yvelines), qui forme les futurs officiers de l’armée de terre et de la gendarmerie.
Jointe par nos confrères, la maire, Anne Vignot, a affirmé que « ce n’est malheureusement pas la première fois que cela arrive ». D’ailleurs, « nous avons installé des caméras dans les salles qui sont évocatrices des mouvements nazis, car on sait que ça peut générer ce type de comportements ». Elle a précisé que la Ville portait plainte systématiquement après ce type d’incidents.
Source
https://www.ouest-france.fr/

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9 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Il faut le faire condamner et que Saint-Cyr le refuse en raison de son geste. Ce sera la meilleure des punitions, et cela sera un avertissement pour ceux qui veulent essayer.

  2. Verite dit :

    Pauvre mec j espère Qu il va rater sa vie et sera mega malheureux rongé par sa haine de frustrés haineux !!!

  3. David92 dit :

    Face au désastre de chez certains étudiants d’aujourd’hui une pensée pour ceux du lycée Fénelon à Paris pendant l’occupation nazie.

    Rappel…

    Les cinq martyrs du lycée Buffon sont des lycéens parisiens ayant participé à la Résistance française qui furent exécutés le 8 février 1943. Les lettres d’adieux, écrites le jour de leur mort à leurs parents, sont particulièrement émouvantes.

  4. David92 dit :

    Une lettre parmi tant d’autres..

    Celle de Jean-Marie Arthus à son père, veuf

    « Paris, le 8 février 1943,

    Mon Grand Chéri,

    Je ne sais si tu t’attendais à me revoir, je m’y attendais. On nous a appris ce matin que c’était fini, alors, adieu ! Je sais que c’est un coup très rude pour toi, mais j’espère que tu es assez fort et que tu sauras continuer à vivre en gardant confiance en l’avenir.

    Travaille, fais cela pour moi, continue les livres que tu voulais écrire, pense que je meurs en Français pour ma Patrie. Je t’embrasse bien.

    Adieu, mon grand Chéri,

    Jean Arthus

  5. David92 dit :

    C’est cette France que j’aime qui je l’espère, se réveillera bientôt.

  6. David92 dit :

    « les cons ça ose tout . C’est même à ça qu’on les reconnaît ».
    En effet Audiard était un grand parolier mais ses belles paroles cachaient un collabo et un antisémite notoire pendant l’occupation .
    Il faut que ça se sache aussi .

    • liguedefensejuive dit :

      Avant de devenir l’un des plus grands dialoguistes du cinéma français, Michel Audiard avait prêté ses talents à des officines antisémites pendant l’Occupation.
      Michel Audiard n’a pas toujours fait rire. Ses accointances collaborationnistes lors de la Seconde Guerre mondiale sont exhumées dans le prochain numéro de la revue Temps noir, à paraître fin octobre et dont L’Obs a publié certains éléments jeudi. « Il publiait dans les journaux les plus collabos de l’époque », écrit ainsi Franck Lhomeau, rédacteur en chef de Temps noir, avant de dérouler les écrits antisémites de Michel Audiard, célèbre notamment pour les dialogues des Tontons flingueurs.
      « Veulerie suante ». Encore une jeune plume, Michel Audiard, né en 1920, écrit notamment pour L’Appel, journal collaborationniste dans lequel il peut laisser cours à une tonalité brutalement antisémite dans le contexte noir de l’époque. Les personnages juifs sont caractérisés par « une veulerie suante », « une odeur de chacal », « une synthèse de fourberie »… Le tout pour une « conjuration des synagogues » qui se terminera en pendaison pour tous, une « manifestation de l’immanente justice ». Les rafles de Marseille et du Vél d’Hiv’ sont alors très récentes.
      Une fiche d’adhésion à un groupe collabo. Michel Audiard épingle également le « petit youpin Joseph Kessel » et s’en prend au « monde qu’il est convenu d’appeler ‘artistique’ et qui demeure dans sa majorité le plus coquet ramassis de faisans, juifs (pardonnez le pléonasme), métèques, margoulins… » L’enquête de Temps noir relève également l’existence d’une fiche d’adhésion à un groupe collaborationniste dont Michel Audiard assure devant la police qu’elle s’est faite « à son insu ».
      La grande admiration de Michel Audiard pour Louis Ferdinand Céline avait déjà interrogé. Ses collaborations à L’Appel avaient été relevées dans le livre Les Collaborateurs de Pascal Ory, publié en 1980. Michel Audiard s’était éteint cinq ans plus tard, emporté par un cancer.

  7. David92 dit :

    Audiard en citant sa fameuse phrase a dû bien s’étudier .

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