Zemmour et Goldnadel à l’assaut des gauchistes antisémites

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Par Arnaud FloC’est la vieille histoire du verre d’eau à moitié plein ou à moitié vide. L’actualité est tragique : Annecy, Bordeaux, et ce n’est probablement pas fini. La presse, qui ne peut plus nier le réel, en est réduite à essayer de l’occulter sur la base de menaces et de mensonges – une pratique amusante, pour une « chaîne d’info » comme BFM TV. La classe politique, qui navigue à vue dans les affaires courantes et même dans les affaires tout court, avec un gouvernement dont plusieurs membres ont été mis en examen, n’a rien d’autre à la bouche que des discours préfabriqués, de plus en plus insupportables à entendre, tant ils sont sans rapport avec la réalité quotidienne : paupérisation, tiers-mondisation, violence, faillite des services publics… Oui, on pourrait être tenté de se dire que les choses ne vont pas bien.
Et pourtant ! L’agression gratuite, stupide et odieuse dont Éric Zemmour a été victime à Limoges de la part d’un cadre de la CGT vient de faire voler en éclats l’un des plus gros mensonges de la gauche : celui selon lequel l’antisémitisme serait le monopole de la droite, et surtout de sa version enragée, l’extrême, l’ultra, la méga, la turbo-droite. Gilles-William Goldnadel, fraîchement démissionnaire de Valeurs actuelles, sera l’avocat du président de Reconquête. On attend le match avec impatience. La cause semblait pourtant entendue depuis un siècle : la LICRA, héritière de la LICA d’avant-guerre, était de gauche. Les hommes politiques juifs étaient de gauche. Le respect pour le peuple juif était de gauche, comme tout ce qui est fraternel et généreux, bien sûr. À droite, on était dans le camp de ce que l’on n’appelait pas encore « la haine », parce que le monopole de la gauche sur les médias et l’expression publique n’était pas encore total – mais le sens était le même. À droite, on était catholique, donc on ne pouvait pas aimer les juifs, puisqu’ils avaient demandé la mort de Jésus. À droite, on était rance et racorni, on aimait un vieux pays qui « n’avait jamais existé » (puisque la France est née en 1789, même si elle a « toujours » été cosmopolite, métissée et terre d’accueil : on n’en est plus à un paradoxe près). À gauche, on était dreyfusard, à droite, antidreyfusard. Ca semblait l’évidence même : à gauche, les gentils ; à droite les méchants. Fin de l’histoire.

À ce sujet — Zemmour à Limoges : l’antisémitisme décomplexé de la CGT !
Le manichéisme est toujours idiot : c’est d’ailleurs, à l’origine, le nom d’une hérésie. La gauche avait opportunément, évidemment, oublié les écrits rageusement antisémites des plus grands penseurs de gauche à l’égard du peuple juif (Marx le premier : Sur la question juive). La pensée officielle avait également passé sous silence (mais ça, on est habitués) l’admiration sincère de la droite la plus extrême à l’égard de certains Français de confession juive, voire à l’égard du peuple juif lui-même. Lucien Rebatet, peu suspect de sionisme débridé pourtant, dans la magistrale « Radioscopie » que lui consacra Jacques Chancel en 1969 (on n’imagine plus ça sur France Inter), n’hésitait pas à déclarer son estime et son respect pour Israël, peuple isolé au milieu du monde arabe, animé par une pulsion vitale et une énergie à peine croyables. Maurras lui-même, qui dénonçait les Juifs comme l’un des « quatre États confédérés » responsables du malheur de la France, consacra un magnifique éditorial à la mort de Pierre David, héros de la Première Guerre mondiale, Français mort en patriote en septembre 1918, militant d’Action française et de confession juive. Une lettre de Pierre David à un de ses amis, chef des Camelots, porte un premier coup aux clichés: « Je dois à l’A.F. les récompenses militaires qui m’ont été accordées ; échappé d’un milieu où le sentiment français est trop peu développé, elle seule a été mon soutien et mon guide. Je t’adresse donc le texte de mes deux citations en te priant d’en faire hommage de ma part à ceux qui ont mis de la lumière dans ma pensée et de la force dans mon cœur. » Trois ans plus tôt, en octobre 1915, il avait écrit à Maurras une lettre-testament, que Maurras publia dans l’Action française quand il la reçut, et dont les dernières lignes serrent le cœur : « À l’heure où vous lirez ces lignes, qui ne doivent vous parvenir que si je meurs, j’aurai définitivement acquis, en mêlant mon sang à celui des plus vieilles familles de France, la nationalité que je revendique. Grâce à vous, j’aurai compris la nécessité et la beauté de ce baptême. »
Alors voilà, pour que ce soit clair : si l’antisémitisme est condamnable, ce n’est pas quand il est de droite. C’est en tant que tel. Le fait d’être un vieux boomer stalinien, sur le quai d’une gare de province, et pas un bourgeois agressif au crâne rasé, n’est pas une excuse. Le fait de se croire dans le « camp du bien », ce fameux camp dans lequel on marche à son aise, sans se poser trop de questions, sur les 100 millions de cadavres des victimes de la gauche dans le monde, est peut-être, en revanche, une preuve d’abolition du discernement. C’est ce que je plaiderais si j’étais en défense. « Mon client est antisémite, Madame la Juge, mais c’est pas sa faute, regardez dans quelle détresse morale il se trouve ! Il croit encore aux lendemains qui chantent, après Pol Pot, après Staline ! Il chante l’Internationale sous la douche ! Il croit encore aux résistants communistes, malgré le pacte germano-soviétique ! Ce n’est pas de la haine, Madame la Juge. Mon client n’est pas haineux, il n’est même pas fou : il est con ! » Pas certain que cela suffise…
Source
https://www.bvoltaire.fr/zemmour-et-goldnadel-a-lassaut-des-gauchistes-antisemites/

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5 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    L’antisémitisme de gauche est nié par la gauche, l’antijudaisme de gauche n’existerait pas selon la gauche, l’antisionisme est légitime pour la gauche alors qu’il conduit évidemment à l’antisémitisme. En résumé, rien de répréhensible à gauche, le pire à redouter est à droite pour la gauche aveugle qui est et antisioniste et antijuive. Je sais pour qui voter sans aucune hésitation.

  2. joseparis dit :

    Pratiquement tous les juifs de France pensent comme Eric Zemmour et Gilles-William Goldnadel. Qu’ils fassent condamner ce cadre de la CGT. On verra si la patronne de la CGT Mme Binet, le vire ou lui trouvera encore des circonstances atténuantes, et confirmera ainsi l’antisémitisme de la gauche.

  3. benjamin dit :

    en fait ce cadre cgt se concentrait presque exclusivement sur ce que ces gens appellent l islamophobie dans ses discours ici ou la !et jamais sur l antijudaisme et bien entendu il se dechainait contre l etat juif: ISRAEL qui concentre les foudres de la cgt !rien qu israel et personne d autre dans le vaste monde !!jadis le candidat a l election presidentielle JACQUES DUCLOS s etait dechainè contre le sionisme dans des discours enflammès !ce gros tonneau lugubre n avait pas de mots assez durs contre israel !il a donnè le ton !!

  4. Français sans peur #autodefence c'est nous ou eux dit :

    Dire qu’on traite Zemmour d’antisémite dans ce pays de fous putain partons de ce trous a merde qu’est devenu la république (pas la France)

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