Charlie Hebdo visé par une cyberattaque, la DGSI se charge de l’enquête

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Le site internet du journal satirique Charlie Hebdo a été victime d’un piratage. Une enquête a été ouverte et confiée à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
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Le site internet de Charlie Hebdo a été la cible d’un piratage, révèle Europe 1 ce jeudi 5 janvier. La boutique en ligne et la page d’accueil du site ont été piratées mercredi. Des données et les informations de milliers d’abonnés se sont retrouvées en vente sur le darkweb. Les listings des ventes de novembre et de décembre 2022 ont également été rendu publics, rapporte Europe 1. Ce jeudi, la page de la boutique en ligne rencontrait toujours des dysfonctionnements. En revanche, la page d’accueil était à nouveau accessible.
Une enquête ouverte
Charlie Hebdo a porté plainte pour altération d’un système de traitement automatisé des données (Stad). Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour « accès frauduleux à un système de traitement de données », « maintien frauduleux », « introduction de données », « modification frauduleuse de données » et « entrave au fonctionnement », indique Europe 1. Les investigations ont été confiées à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Contacté par Europe 1, Charlie Hebdo n’a pas souhaité commenter les faits.
Une réponse de l’Iran ?
Ce piratage aurait-il un lien avec l’Iran ? Rien n’est sûr, mais cet événement intervient peu de temps après la mise en garde de Téhéran à la suite de caricatures de l’ayatollah Ali Khamenei par Charlie Hebdo. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, avait en effet prévenu la France à travers un message sur Twitter : « L’acte insultant et indécent d’une publication française en publiant des caricatures contre l’autorité religieuse et politique ne restera pas sans réponse efficace et ferme. » Ce jeudi 5 janvier, l’Iran a d’ailleurs ordonné la fermeture de l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI).
Victime d’un attentat en 2015 à la suite de la publication de caricatures du prophète Mahomet, le journal satirique a cette fois publié dans son édition de la semaine une caricature de l’ayatollah Ali Khamenei en première page du journal. Il s’agit d’un dessin à connotation sexuelle pour soutenir les manifestants iraniens qui défient le régime de la République islamique d’Iran depuis des mois.

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