Des terroristes du Hamas libérés dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza séjournent dans un hôtel cinq étoiles du Caire

154 terroristes libérés séjournent au Renaissance Cairo Mirage City Hotel, un complexe hôtelier Marriott cinq étoiles doté de restaurants, d’une piscine, d’un spa et d’un centre de remise en forme, selon le Daily Mail.
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Selon le Daily Mail, plus de 150 terroristes du Hamas condamnés et libérés des prisons israéliennes dans le cadre d’un accord de paix négocié par les États-Unis séjourneraient dans un hôtel de luxe au Caire aux côtés de touristes occidentaux.
Ce groupe faisait partie des quelque 250 prisonniers condamnés à perpétuité libérés plus tôt ce mois-ci dans le cadre du plan de paix en 20 points du président américain Donald Trump. Israël a accepté cette libération – malgré une forte opposition intérieure – afin d’assurer le retour des 20 derniers otages israéliens détenus à Gaza et de progresser vers un cessez-le-feu.

Le Daily Mail a rapporté que 154 des terroristes libérés séjournent au Renaissance Cairo Mirage City Hotel, un complexe hôtelier Marriott cinq étoiles doté de restaurants, d’une piscine, d’un spa et d’une salle de sport. Les clients peuvent toujours réserver des chambres sans être informés de la présence de terroristes condamnés dans l’établissement.
Des journalistes infiltrés ont identifié plusieurs de ces hommes, notamment :
— Mahmoud Issa, 57 ans, fondateur d’une unité des forces spéciales du Hamas qui a procédé à des enlèvements.
— Izz a-Din al-Hamamrah, 47 ans, qui recrutait des kamikazes et planifiait des détournements d’avion.
— Samir Abu Nima, 64 ans, emprisonné pour les attentats à la bombe contre des bus de Jérusalem en 1983 qui ont tué six personnes, dont un enfant de 11 ans.
— Muhammad Zawahra, 52 ans, reconnu coupable d’attaques en embuscade.
— Ismail Hamdan, 57 ans, reconnu coupable d’enlèvement.
— Yousuf Dawud, 39 ans, reconnu coupable de meurtre.

Des experts cités par le Daily Mail ont averti que la concentration d’un si grand nombre de terroristes condamnés en un seul lieu pourrait présenter de graves risques. Anthony Glees, professeur émérite à l’Université de Buckingham, a déclaré que ces hommes « sont nos ennemis jurés » et que les laisser se rassembler « constitue une armée terroriste en exil ».
Un ancien agent des services de renseignement israéliens, identifié comme Guy C, a déclaré que les hommes libérés sont confrontés à peu de restrictions dans des pays comme l’Égypte, la Turquie et le Qatar, ce qui leur permet de reconstruire leurs réseaux. « Ils peuvent voyager, collecter des fonds et renouer avec leurs contacts à Gaza et en Cisjordanie », a-t-il précisé.
Selon certaines informations, les forces de sécurité égyptiennes surveillent le groupe, même si certains membres pourraient éventuellement être transférés en Turquie, au Qatar ou en Tunisie.
David Mencer, porte-parole du cabinet du Premier ministre, a déclaré qu’Israël avait libéré les terroristes non pas « pour récompenser le mal », mais parce que « nous accordons une valeur primordiale à la vie humaine ». Il a qualifié cette décision de « prix amer » qu’Israël a souvent payé pour libérer des otages de ses ennemis.

Cette décision a suscité de vives critiques en Israël, où beaucoup considèrent la libération de meurtriers condamnés comme une concession dangereuse qui pourrait conduire à une recrudescence des violences.
Le Daily Mail a rapporté que des policiers égyptiens avaient été aperçus en patrouille devant l’hôtel, mais que certains des terroristes libérés avaient été autorisés à partir. L’un d’eux, Basem Khandakji, condamné pour un attentat suicide à Tel-Aviv en 2004, a assisté à une séance de dédicaces au Caire après avoir remporté un prix littéraire.
Le rapport fait suite aux précédents échanges de prisonniers en 2023 et 2024 qui ont libéré des centaines de Palestiniens en échange de captifs israéliens.
Alors que les hommes libérés profitent d’un cadre luxueux au Caire, les responsables et analystes israéliens avertissent que les conséquences à long terme de l’accord de paix pourraient s’étendre bien au-delà de l’Egypte – et pourraient éventuellement menacer Israël et ses alliés.
Source
https://www.ynetnews.com/