Gap : Les auteurs d’insultes antisémites devant la justice ce jeudi

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Un fait hors norme dans le département des Hautes-Alpes. Cela s’est produit l’été dernier, en pleine crise nationale autour de Dieudonné. Et c’est en marge d’une manifestation de soutien au peuple palestinien et à l’humoriste, que les choses ont dégénéré. Une Gapençaise a été prise pour cible alors qu’elle était à sa fenêtre ; fenêtre d’où l’on pouvait apercevoir une étoile de David. Les insultes ont plu. Des pierres ont été jetées à son encontre. Même les forces de l’ordre ont été prises à partie. Le point avec Samir Mathieu :

écouter le reportage en cliquant sur le lien ci-après
http://www.dici.fr/sites/dici.fr/files/son_2_lundi_soir_-_papier_agression_antisemite_trib_-_.mp3

source :
http://www.dici.fr/actu/2015/05/25/gap-les-auteurs-dinsultes-antisemites-devant-la-justice-ce-jeudi-599724


D!CI TV: agression antisémite sur une personne… par dicitv31« >
D!CI TV: agression antisémite sur une personne… par dicitv31


relire l’article de la LDJ du 4 Mars 2015
http://www.liguedefensejuive.com/hautes-alpes-gap-les-antisemites-propalestiniens-qui-ont-agresse-une-handicapee-ont-ete-arretes-2015-03-04.html

Communiqué de presse de Monsieur Raphaël BALLAND, Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Gap
Rappel des faits :
Le mercredi 23 juillet 2014 au matin, une plainte était déposée auprès du commissariat de GAP par une femme de 49 ans qui affirmait qu’elle avait été victime à deux reprises de jets de pierres en direction de son appartement de la rue BAYARD à GAP (05), le 21 juillet au soir et le 22 juillet 2014 au soir à l’issue d’une manifestation pro palestinienne qui s’était déroulée au centre ville. Elle expliquait que ses agresseurs avaient également proféré à son encontre des injures antisémites. Elle n’était atteinte par aucun projectile mais présentait une incapacité totale de travail de 10 jours du fait d’un choc psychologique réactionnel important. Depuis les faits, elle a été relogée dans un autre appartement.
Bien que n’étant pas de confession juive, la victime s’intéressait à cette religion au point d’avoir affiché sur son mur, à l’intérieur de l’appartement, un drapeau israélien qui se voyait depuis la rue.
Des témoins confirmaient qu’effectivement, ces deux soirs là, un groupe d’une dizaine de personnes ayant le visage dissimulé avait lancé des projectiles en direction de l’appartement de la plaignante tout en proférant des injures antisémites : trois pierres étaient récupérées sur son balcon et une dans l’appartement.
Lors des faits du 22 juillet 2014, une patrouille de police du commissariat puis une patrouille de la brigade anti criminalité appelée en renfort, étaient intervenues sur place et étaient à leur tour la cible de projectiles et d’outrages provenant d’un groupe composé de vingt à trente personnes dont plusieurs avaient le visage dissimulé. Les policiers n’avaient pas été physiquement blessés. Il n’était procédé à aucune interpellation ce soir là.
Une femme qui était apparue à la fenêtre d’un immeuble voisin était également visée par des jets de pierres qui ne la touchaient pas.

Enquête et suites judiciaires :
De nombreuses investigations ont été diligentées par la BSU du commissariat de GAP sous l’autorité du parquet (auditions de plusieurs témoins, série de gardes à vue en septembre 2014, exploitation de photographies et de vidéos, recherche d’ADN). Elles ont permis d’identifier cinq individus à l’encontre desquels le parquet a décidé d’exercer des poursuites :
* Deux mineurs, auxquels sont reprochés des faits de :
– violences ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours (10 jours) commises avec les circonstances aggravantes suivantes : en réunion, avec usage ou menace d’une arme (jets de pierres), et à raison de l’appartenance supposée de la victime à la religion juive ;
– violences avec usage ou menace d’une arme (jets de pierre) sur des policiers et sur la femme qui était apparue à sa fenêtre, à proximité.
* Deux jeunes majeurs, auxquels sont reprochés les mêmes faits, et un troisième jeune majeur poursuivi pour des outrages commis à l’encontre d’un policier du commissariat lors de l’intervention des forces de l’ordre.
Ces cinq individus sont domiciliés à Gap, et certains étaient déjà connus de la police et de la justice.
Certains d’entre eux ont reconnu partiellement les faits.
Les résultats d’analyse ADN ont permis d’établir que l’ADN présent sur l’une des pierres retrouvées à l’intérieur du domicile de la victime correspondait à celui de l’un des majeurs poursuivis.
Les deux mineurs sont convoqués devant le juge des enfants de Gap en avril 2015 aux fins de se voir notifier une mise en examen.
Les trois majeurs seront jugés par le tribunal correctionnel de Gap le 28 mai 2015 à 14 heures.
Les peines maximales encourues pour des violences aggravées par trois circonstances commises dans de telles circonstances, notamment en cas de mobile raciste ou antisémite, sont de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

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3 Commentaires

  1. capucine dit :

    ce groupe de jeune ont mis en application la haine antijuive et anti-israélienne de Dieudonné !cette à le droit de mettre un drapeau israélien et aussi de s’intéresser à la religion juive …
    même en étant à sa fenêtre elle s’est fait agresser ? mais c’est de la folie … et j’espère qu’ils vont avoir des dommage et intérêt à payé à la victime …

  2. daniel.danielle dit :

    Ces racailles anti juives , sont pire que les boches sous hitler !!!!!

  3. Cathy dit :

    Aller – au gnouf et bon débarras !!!

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