
Guerre à Gaza : Macron s’est «rangé du côté d’une organisation terroriste islamiste», accuse Netanyahou
Alors qu’Emmanuel Macron a qualifié l’offensive menée par Benyamin Netanyahou à Gaza de « honte », le Premier ministre israélien accuse le président français de se ranger du côté du Hamas.
Benyamin Netanyahou réplique. Après la charge d’Emmanuel Macron dans sa longue interview sur TF1 mardi 13 mai, le Premier ministre israélien a estimé que le président français faisait le jeu du Hamas, c’est-à-dire d’une « organisation terroriste » : « Macron a de nouveau choisi de se ranger du côté d’une organisation terroriste islamiste meurtrière et d’en relayer la propagande ignoble, accusant Israël de crimes rituels. »
La sortie du dirigeant israélien intervient au lendemain de l’entretien télévisé du chef de l’État français. Sur TF1, Emmanuel Macron est revenu sur le conflit au Proche-Orient, critiquant l’offensive menée par les troupes israéliennes dans la bande de Gaza : « Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou est inacceptable », a estimé le président de la République, soulignant que cela constituait « une honte ».
« Au lieu de soutenir le camp démocratique occidental qui combat les organisations terroristes islamistes et appelle à la libération des otages, Macron exige une fois de plus qu’Israël se rende et récompense le terrorisme », dénonce encore le Premier ministre israélien.
Le 18 mars dernier, Tsahal a repris ses assauts dans l’enclave palestinienne après une trêve de deux mois. L’armée cherche à libérer les derniers otages israéliens toujours prisonniers du Hamas depuis l’attaque meurtrière menée par l’organisation terroriste le 7 octobre 2023. Depuis le 2 mars dernier, l’État hébreu bloque également l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Lundi, face à des soldats réservistes, Benyamin Netanyahou a prévenu que l’armée israélienne « entrerait avec toute (sa) force pour achever l’opération et vaincre le Hamas » dans les prochains jours. Il a enfin précisé que ses services s’évertuent à trouver des pays prêts à accueillir des habitants de Gaza. Selon lui, « plus de 50 % » d’entre eux souhaiteraient quitter le territoire, et « même bien davantage ».
Source
Le JDD