L’antijuif Yvan Benedetti mis en garde a vue pour l’agression de journalistes de «Quotidien»

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Trois militants de l’ultradroite en garde à vue pour l’agression de journalistes de «Quotidien»
Une équipe de tournage de l’émission avait été violemment prise à partie en octobre 2019 pendant une manifestation anti-PMA. Yvan Benedetti, porte-parole du Parti nationaliste français, figure parmi ces militants.

Par Jean-Michel Décugis et Alexandre Sulzer
Trois militants de l’ultradroite étaient ce mercredi 27 janvier en garde à vue à Paris, dont Yvan Benedetti, 55 ans, le porte-parole du Parti nationaliste français (PNF), et Hervé Lalin, dit Hervé Ryssen, un ancien du Groupe union défense (Gud). Le premier a été convoqué et placé en garde à vue, le second extrait de prison où il purge trois condamnations pour des propos antisémites ou négationnistes.
La garde à vue des trois militants de l’ultra droite a été levée ce jour. Les intéressés sont convoqués devant le tribunal correctionnel en mai prochain pour être jugés pour des faits de dégradations en réunion lors d’une manifestation pour les trois et des faits de violences sans ITT en réunion lors d’une manifestation pour les deux leaders neofascistes.

Yvan Benedetti et Hervé Lalin sont soupçonnés d’avoir agressé physiquement des journalistes de l’émission « Quotidien » lors de la manifestation contre la PMA pour toutes organisée le 6 octobre 2019 à Paris. Contacté, le parquet de Paris a confirmé l’information révélée sur les réseaux sociaux par le groupuscule de l’ultra-droite. Le jour de la manifestation, une équipe de « Quotidien » se trouvait dans les rues de la capitale pour enregistrer des images et avait été violemment prise à partie par Yvan Benedetti et Hervé Lalin. Sur les images, on peut voir ces deux ex-membres du Front national intimider verbalement, puis physiquement, les journalistes, jusqu’à ce que le premier s’en prenne à leur matériel. Une caméra avait été piétinée.
Les deux hommes sont très connus de la justice. Fils spirituel du collaborationniste Pierre Sidos, Yvan Benedetti a notamment été condamné pour avoir fait renaître de ses cendres le mouvement pétainiste l’Œuvre française, dissous en 2014 après la mort un an plus tôt du militant antifasciste Clément Méric. L’organisation était réapparue sous le nom de Jeune nation… Le leader fait actuellement l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires ouvertes par le parquet de Paris, l’une notamment pour contestation de crimes contre l’humanité. Auditionné en 2019 par la commission d’enquête parlementaire sur les groupuscules d’extrême droite, il avait assuré que le nombre de six millions de juifs morts pendant la Shoah est « complètement pipeau ».

Une autre enquête a été ouverte à son encontre par le parquet de Paris pour vol au préjudice de Ronan Maël, un journaliste qui avait infiltré un camp d’été organisé en juillet 2018 dans le Tarn-et-Garonne par le leader de l’ultradroite. Le reporter, qui réalisait un reportage pour la société de production TV Presse, avait été démasqué avant d’être déshabillé, menacé, et délesté de son téléphone portable.
Hervé Lalin, essayiste et antisémite forcené, a été condamné dix-sept fois depuis 2005 pour injures raciales, diffamation raciale, provocation à la haine, négationnisme. Il est actuellement incarcéré à l’isolement depuis le 18 septembre à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne).
Source :
https://www.leparisien.fr/faits-divers/trois-militants-de-l-ultradroite-en-garde-a-vue-pour-l-agression-de-journalistes-de-quotidien-27-01-2021-8421571.php

l’émission de TMC Quotidien et désormais une garde à vue. Parmi les auteurs de l’agression de l’équipe de télé, dans le cortège d’une manifestation anti-PMA du mouvement Marchons enfants, début octobre 2019, on retrouve l’écrivain antisémite multi-condamné Hervé Ryssen et le chef du groupuscule néofasciste Les Nationalistes, Yvan Benedetti, accompagné de quelques-uns de ses militants.
Un groupuscule d’extrême droite qui défilait contre la PMA hier a agressé une équipe de #Quotidien. Et personne autour ne s’est opposé pendant l’agression. ⬇️

Si le premier, Ryssen (un ancien du FN et du GUD), dort actuellement en prison où il purge une peine de huit mois en exécution de trois condamnations pour propos antisémites ou négationnistes, le second, Benedetti, a donc été convoqué au commissariat du Ve arrondissement mardi et placé en garde à vue pour «agression en bande organisée». Bravache, il avait posté une photo de son avis de convocation sur les réseaux sociaux avec le hashtag #NeMeFrego (sic) (pour me ne frego, soit «je m’en fous» en français), devise des Arditi, les troupes d’assaut italiennes de la Première Guerre mondiale, reprise plus tard par les fascistes. Le 1er décembre 2018 déjà, Benedetti et ses troupes s’en était pris à une équipe de Yann Barthès qui couvrait l’Acte III des Gilets jaunes.
Le Comité de liaison et d’aide nationaliste (Clan), association d’extrême droite dédiée au soutien des «militants nationalistes victimes de la répression», a appelé à soutenir «le chef des Nationalistes Yvan Benedetti» via des dons sur la plateforme Paypal. Donations qui serviront à «participer aux frais d’avocats et de justice», est-il précisé dans ce message repris notamment par le compte Telegram officiel du groupuscule.
Depuis le décès en septembre 2020 de Pierre Sidos, ancien milicien et néofasciste convaincu, Yvan Benedetti est devenu le dernier leader de ce que l’extrême droite française compte encore de pétainistes. Il a auparavant été un des hommes de confiance de Bruno Gollnisch au Front national lors de la campagne de succession à Jean-Marie Le Pen qui a finalement vu la victoire de sa fille Marine. Dès lors le divorce couvait entre l’actuel dirigeant des Nationalistes et le parti d’extrême droite. Une rupture actée en 2012 après qu’Yvan Benedetti se soit décrit comme «antisioniste, antisémite et anti-juif» dans une interview publiée en ligne.
L’homme prend alors la tête de l’Oeuvre française, groupuscule fondé par le collabo Pierre Sidos le 6 février 1968 et connu pour la violence de ses militants, leur antisémitisme forcené et leurs entraînements armés en forêt. L’Oeuvre fait partie des organisations dissoutes après la mort de Clément Méric en 2013 mais a poursuivi ses activités sous le nom du Parti nationaliste français (PNF) réactivé pour l’occasion, ce qui valu à Benedetti une condamnation en 2019 pour reconstitution de ligue dissoute. Avec ses derniers fidèles, il a alors fondé le mouvement Les Nationalistes.
Pierre Plottu , Maxime Macé
Source :
https://www.liberation.fr/france/2021/01/27/agression-de-journalistes-de-quotidien-le-militant-d-extreme-droite-yvan-benedetti-en-garde-a-vue_1818590


devant la tombe du Maréchal Pétain

happywheels

1 Comment

  1. Franccomtois dit :

    Comment ceux de la derniere photo peuvent-ils brandir le drapeaux francais,nostalgique de la collaboration qui ne l´était pas,ils ont juste donner la France á une force étrangere.Des traitres,des vendus…rien de plus.Les nazis les m´eprisaient et eux les tarés en redemandaient.De véritable sac á merde.Allez tirons la chasse!!!😡
    Et l´autre ordure en soutane qui vénere un juif et qui est antisémite.Avec sa soutane un sodomite qui s´ignore,encore que….🤮

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