Le Mossad et l’Europe déjouent un attentat iranien contre des Juifs en Allemagne

Nouvelles attaques déjouées : une cellule terroriste iranienne arrêtée au cœur de l’Europe
Un projet d’attentat contre des cibles juives déjoué grâce à la coopération entre services européens et israéliens
Les services de renseignement européens ont mis au jour une nouvelle tentative d’attentats visant des cibles juives en Europe, orchestrée par un réseau lié à l’Iran. Un ressortissant afghan a été arrêté au Danemark, soupçonné d’avoir planifié une série d’attaques contre des institutions et des personnalités juives en Allemagne.
Selon les premières informations communiquées par les autorités danoises, cet homme travaillait en étroite collaboration avec un ressortissant danois musulman identifié comme agent présumé des services de renseignement iraniens.
Ensemble, ils auraient entrepris un repérage minutieux de sites juifs sur le sol allemand afin de préparer une opération terroriste coordonnée.
Le suspect afghan, dont l’identité n’a pas été révélée, doit être extradé vers l’Allemagne dans les prochains jours, où il fera face à la justice pour « projet d’acte terroriste à motivation religieuse et politique ». D’après les enquêteurs, « il s’agit d’une cellule opérant sous influence directe de Téhéran ».
L’Iran, cerveau d’un terrorisme sous-traité en Europe
Les services de sécurité européens estiment que cette affaire s’inscrit dans une stratégie d’extension du bras opérationnel de la République islamique à travers des agents dormants, des intermédiaires musulmans recrutés localement, et des réfugiés manipulés.
Cette structure opaque, mêlant propagande idéologique et infiltration, vise à frapper les symboles juifs et israéliens à l’étranger, mais aussi à tester la vigilance des services occidentaux.
L’un des enquêteurs cités par les médias allemands a affirmé que « l’Iran multiplie les opérations indirectes en Europe via des cellules hybrides, associant des agents de ses services à des exécutants islamistes étrangers ». L’objectif : semer la terreur, brouiller les pistes et affaiblir la coopération entre les pays européens et Israël.
Cette stratégie s’apparente à une « guerre fantôme » que Téhéran mène depuis plusieurs années contre les intérêts israéliens en Europe. Des synagogues, des écoles juives, des diplomates et des entreprises liées à Israël figurent sur les listes de cibles potentielles découvertes lors de précédentes opérations.
Le précédent du Hamas et le rôle discret du Mossad
Il y a à peine un mois, une autre cellule terroriste du Hamas avait été démantelée en Europe grâce à la coopération entre les services de renseignement allemands, danois et israéliens. L’enquête avait révélé des connexions entre les commanditaires à Gaza et des relais iraniens opérant sur le continent européen.
Selon plusieurs sources sécuritaires, le Mossad aurait joué un rôle déterminant dans l’identification des suspects et dans la transmission d’informations cruciales aux services européens. « Sans la collaboration des Israéliens, certains réseaux auraient déjà agi », confie un haut responsable de la sécurité allemande.
Cette nouvelle arrestation vient donc confirmer l’intensification des activités iraniennes et pro-Hamas en Europe, alors que la tension géopolitique au Moyen-Orient continue de s’aggraver depuis les attaques du 7 octobre et les représailles israéliennes à Gaza.
Une Europe en alerte face au terrorisme d’État iranien
L’affaire souligne une fois de plus la vulnérabilité du continent face à un terrorisme d’État qui s’adapte, se dissimule et exploite les failles migratoires et judiciaires. L’arrestation au Danemark n’est qu’un maillon d’une chaîne d’opérations clandestines visant à « punir » les soutiens occidentaux d’Israël.
L’Allemagne, la France, la Suède et la Belgique ont toutes renforcé leurs dispositifs de protection autour des institutions juives ces derniers mois. À Berlin, les autorités ont déclaré que « la menace est permanente et évolutive ».
L’arrestation de ce ressortissant afghan au service d’un réseau iranien constitue une victoire des services européens, mais elle rappelle surtout que la guerre entre Israël et ses ennemis n’a plus de frontières.
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