VATICAN:Un garde suisse aurait craché vers une délégation juive

Une enquête a été ouverte dans la garde pontificale suite à une accusation d’acte antisémite.

Une enquête a été ouverte au sein de la Garde suisse du Vatican sur l’un de ses hommes, qui aurait craché en direction d’une délégation juive.
L’affaire a été révélée en début de semaine par l’hebdomadaire autrichien «Die Furche», qui parle d’un «incident antisémite». Elle aurait eu lieu la semaine dernière lors d’un congrès, Rethinking Nostra Aetate Today, sur le dialogue interreligieux.
À une entrée du Vatican, deux membres d’une délégation juive auraient approché un garde suisse, pour lui demander s’ils pouvaient faire une photo. L’homme leur aurait lancé «Juifs», comme s’il s’agissait d’une insulte, apparemment en français, puis il aurait craché dans leur direction.
Contacté par «Blick», la Garde suisse a confirmé avoir reçu un signalement sur cette accusation. «Ce signalement fait suite à une demande de photographie avec un garde en service et fait actuellement l’objet d’une enquête interne», a indiqué la garde pontificale.
Interrogé par le quotidien alémanique, un ancien garde prédit que des mesures sévères seront prises si ces accusations se confirment. «L’antisémitisme n’a pas sa place dans la Garde suisse. Je n’ai jamais rien vu de tel», tranche-t-il.

Rencontre entre Léon XIV et Mahmoud Abbas : « Le Vatican veut replacer l’Autorité palestinienne comme interlocutrice légitime des Palestiniens »
Le pape rencontre le président de l’Autorité palestinienne, ce jeudi. « Le Saint-Siège défend une neutralité active pour la paix au Moyen-Orient » Le pape Léon XIV a reçu jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas pour la première fois, dans un contexte humanitaire toujours très précaire dans la bande de Gaza, près d’un mois après l’entrée en vigueur de la trêve. «Lors de cette rencontre cordiale, il a été reconnu l’urgence d’apporter une aide à la population civile de Gaza et de mettre fin au conflit en poursuivant une solution à deux États», a indiqué le Saint-Siège. Mercredi, peu après son arrivée dans la capitale italienne, Mahmoud Abbas s’est rendu à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour se recueillir devant la tombe du pape François, décédé en avril, et y déposer des fleurs. «Je suis venu le voir parce que je ne peux pas oublier ce qu’il a fait pour le peuple palestinien», a-t-il déclaré aux journalistes.
Lors des derniers mois de son pontificat, le pape François avait durci ses propos à l’encontre de l’offensive israélienne, suscitant des tensions diplomatiques avec l’ambassade israélienne. Son successeur a jusqu’ici affiché des positions plus mesurées: il a exprimé sa solidarité avec «la terre martyrisée» de Gaza et dénoncé le déplacement forcé des Palestiniens tout en assurant que le Saint-Siège ne pouvait pas se prononcer sur un «génocide» dans l’enclave.