Le pro palestinien Jack Lang, 9.250 euros de salaire à 86 ans aux frais des français
« Il serait anormal que le président d’une haute institution comme celle-là soit sous-payé. »
Depuis 2013 à la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang touche un salaire de ministre. Aux frais des Français ? En grande partie, oui.
Jack Lang est un cas à part, un mystère qu’il faudra bien un jour élucider. Post mortem sans doute, car qui s’y est frotté l’a chaque fois payé au prix fort. Tout glisse, sur cet homme : les casseroles et les costumes, les teintures et les banquets. Il en est. De tout. Toujours. Voilà pourquoi, en décembre 2023, le conseil d’administration l’a reconduit à la tête de l’IMA pour un quatrième mandat. Celui-ci expirera en mars 2026. Jack Lang aura alors 87 ans.

Jack Lang, l’Ambassadeur de Palestine à Paris, M. Salman Elherfi, la sénatrice Esther BENBASSA et l’Ambassadrice Leila Shahid,
La retraite ? Non, merci !
L’information dormait dans le rapport de la Cour des comptes de décembre 2024 et c’est Laurent Obertone qui, par son tweet, vient de la ramener dans l’actualité. Il écrit : « Je rappelle en passant que Jack Lang, 86 ans, est payé 10.000 euros par mois (et par nous) pour présider « l’Institut du monde arabe » depuis 2013. En plus de ses retraites et privilèges. C’est aussi ça, la « République exemplaire ». » Manière de rappeler qu’Emmanuel Macron soi-même avait promis, lors de son élection en 2017, d’en finir avec la République des copains. Raison pour laquelle, sans doute, il les a tous casés dans les fromages de la République.
Une occasion de rappeler également que Jack Lang, comme les copains dont il est question ici, a fait sa fortune chez, par et pour les socialistes ; que Mitterrand a mis la retraite à 60 ans et que, 45 ans plus tard, les socialistes renâclent toujours à la repasser à 62. Quant à Jack Lang (86 ans aux cerises), il estime être encore à sa place. Et rétribué à sa juste valeur.
On s’attendrait à ce que les Français en général et les médias en particulier dénoncent cet acharnement au travail, pour ne pas dire l’exploitation éhontée d’un vieillard, mais non ; c’est la somme qui pose question : ce n’est pas 10.000 euros mensuels mais 9.250. « Fake news », donc.
Soit. À 750 euros près, on ne chipotera pas. La question subsidiaire est de savoir qui paye : est-ce vraiment le contribuable français ? Oui et non, répond la Cour des comptes, et c’est là où il est intéressant de se pencher sur « l’objet » IMA.

Mme Hala Abou Hassira, Ambassadrice de Palestine en France, a rencontré M Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe à Paris
À l’IMA, qui finance quoi ?
Fondé le 30 novembre 1987 pour permettre le rayonnement de la culture du monde arabe sur notre beau pays, l’IMA a reçu 239.782 visiteurs, en 2024. Un chiffre relativement constant, au fil des années. Ce n’est pas la tour Eiffel (6,3 millions), le musée d’Orsay (5,1 millions) ni le musée du Quai Branly (1,27 million) ; c’est même trois fois moins que le musée Grévin, qui voit passer 700.000 personnes par an. C’est dire que l’IMA ne vit pas de ses recettes mais bien des 12,3 millions d’euros de subventions que lui alloue l’État français chaque année.
L’actuel montage financier n’est évidemment pas celui prévu à l’origine, les pays arabes devant assurer les frais à hauteur de 40 %. Mais voilà, il y a belle lurette que les 22 contributeurs « associés » ont cessé de contribuer. Si la Cour des comptes n’épingle pas directement la gestion de Jack Lang, directeur de l’Institut depuis 2013, elle n’en déplore pas moins le déficit d’exploitation qui conduit l’IMA à puiser, chaque année, dans ses fonds propres.
Comme le relevait Contribuables associés lors de la publication du rapport, « l’Orient coûte cher à la France ». Quant à la Cour, elle déplore que le rayonnement des activités générées par l’IMA « reste principalement parisien, sans pouvoir jouer un rôle massif et signifiant pour améliorer l’intégration des diasporas arabes en France ». De là à dire que ce joujou sert essentiellement à maintenir le niveau de vie du couple Lang, il n’y a qu’un pas et nous ne le franchirons pas. Mais bon, c’est tout de même très cher payé, pour le contribuable à qui l’État s’apprête une nouvelle fois à faire les poches.
Croyez-vous que Jack Lang s’en soucie ? Non. Ce genre de préoccupation n’est pas dans son ADN. La preuve : invité de Delphine Legouté sur La Chaîne parlementaire (Public Sénat) dans le cadre de l’émission PolitiqueS, l’octogénaire à la chevelure noir de geai a déclaré : « Il serait anormal que le président d’une haute institution comme celle-là soit sous-payé. »
Pour ce qui nous concerne, on trouverait plus normal qu’il parte cultiver son jardin en profitant de ses nombreuses et grasses retraites de député et de ministre. Hélas, il va falloir continuer de payer son salaire à l’IMA jusqu’à ses 87 ans révolus, en mars prochain.
Source
https://www.bvoltaire.fr/
Jack Lang avec le chef terroriste Abbas

Il forme un beau couple avec sa femme !🤣