Margherita Sarfatti :La femme juive qui inventa Mussolini

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Documentaire de Pierre-Henry Salfati sur France 3 le Vendredi 19 Septembre à 23:15
Parmi les nombreuses compagnes de Mussolini, Margherita Sarfatti est celle qui a vécu le plus longtemps à ses côtés : vingt-deux ans. Eperdument amoureuse, elle aura également sur lui la plus grande influence. En effet, durant toutes ces années, elle fut bien davantage qu’une maîtresse puisque c’est elle qui façonna le personnage du Duce et bâtit son ascension !

Juive, brillante, séduisante, cultivée, cette femme, dont la beauté et l’élégance s’appareillaient si bien à son intelligence et sa sensibilité, aurait outrepassé ses propres qualités au point que certains de ses biographes la décrivent comme cupide, calculatrice, assoiffée de pouvoir, arrogante, opiniâtre, et profondément narcissique. Mais sa personnalité est bien plus complexe, bien plus tragique, bien plus mystérieuse.

Auprès de Mussolini, Margherita Sarfatti écrivait ses articles, ses discours, rédigea sa biographie, et inventa le mythe du Duce avant de théoriser le fascisme à ses côtés. Elle fut aussi la personnalité la plus influente en matière artistique dans son pays. Jamais aucune autre femme n’atteindra un poste comparable dans le monde de l’art italien. Elle créa le mouvement Novecento, insufflant son esthétique au fascisme.

lire la fiche Wikipedia sur Margherita Sarfatti en cliquant sur le lien ci-après

http://fr.wikipedia.org/wiki/Margherita_Sarfatti

lire la fiche Wikipedia sur Fascisme et communauté juive en cliquant sur le lien ci-après

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme_et_communaut%C3%A9_juive

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9 Commentaires

  1. Mordechai.A dit :

    Le Duce aurait dû garder cette merveilleuse femme avec lui jusqu’au bout..
    Cela lui aurait permis de laisser une meilleure place dans l’histoire..

  2. avir dit :

    Grâce à elle j’ai compris le rôle suicidaire pour la civilisation du droit de vote et plus généralement des droits accordé aux femmes.

    Aussitôt le pouvoir obtenu elles commencent par détruire les hommes faibles (ceux qui leur ont laissé le pouvoir au profit de sinistres brutes). «  »Ces brutes qui les fascinent » ».

    C’est une règle absolue.
    => Voire ce qui se passe en Scandinavie d’où les juifs sont même partis.

    Voire surtout la disparition foudroyante des ashkénazes même sans la shoah, les plus « occidentaux » des occidentaux sur ce point de vue  » progressiste ».

    Il n’y aurait pas de problème d’islam s’il n’y avait pas eu des droits pour les femmes en occident.

    Par exemple, jamais on aurait payé à des barbares le pétrole qu’on a extrait nous même.

  3. liguedefensejuive dit :

    Si Mussolini l’écarte de sa vie privée à partir de 1932, elle reste sa conseillère. Elle fait alors tout son possible pour le dissuader d’envahir l’Éthiopie et pour empêcher le rapprochement avec le chancelier allemand Adolf Hitler. En 1934, elle se rend aux Etats-Unis où elle rencontre le président Franklin Delano Roosevelt. Mais son retour coïncide avec la première visite d’Hitler en Italie : il est trop tard, et Mussolini ne l’entend plus.
    Commence alors le temps de la disgrâce. Désormais aucune exposition ne peut se faire hors du cadre de la corporation des artistes, l’aréopage fasciste déserte son salon. Bientôt victime des lois antisémites, elle part en septembre 1939 en Uruguay où s’est réfugié son fils Amedeo. Sa fille, Fiammetta, qui a épousé le comte LivioGaetani d’Aragona, reste à Rome où elle doit se cacher pendant l’occupation nazie. Mais c’est en Argentine, à Buenos Aires où se côtoient anti-fascistes, réfugiés juifs et à partir de 1944, d’anciens membres de la haute hiérarchie fasciste, que la vieille dame retrouve la vie mondaine qui a toujours été la sienne. Elle publie quelques ouvrages d’art puis, après l’exécution de Mussolini en 1945, dans le journal Critica, une série d’articles vengeurs contre le dictateur, qui constituent ses seules mémoires politiques.
    Margherita Sarfatti rentre en 1947 en Italie, après le retour de la démocratie. Elle apprend la mort de sa sœur et son beau-frère, déportés en 1943 au camp d’extermination d’Auschwitz, en Pologne.

    • tovsayan dit :

      ça me fait penser à irène Nemirovskiet et cette trop grande complaisance de certains juifs honteux avec les fascismes , ça finit toujours mal pour eux….
      L’extrème droite fasciste et raciste et son succédané l’extrème gauche,faces alternes d’une même îèce sont à combattre sans la moindre complaisance car ennemis du judaïsme

  4. yaacov dit :

    tres bon article
    je vous lit avec plaisir et curiosite
    merci
    shabbat shalom

  5. David dit :

    Par hasard , j’ai eu connaissance et programmé ce documentaire vendredi soir et l’ai vu hier . Je connaissais l’histoire de Margherita Serfatti , femme de la bourgeoisie juive vénitienne , fille d’un des concepteurs et transporteurs de Vaporetto , qui eut une relation de deux décennies avec Benito Mussolini et l’initia tant à la philosophie marxiste , à la politique socialiste , qu’à l’histoire de l’art et de la culture européenne . L’un et l’autre avaient certainement pour maître à penser un auteur (disparu depuis peu à leur époque ) qui comptait alors et compte encore , plus que jamais, Friedrich Wilhelm Nietzsche , qui en même temps , les précipita dans l’échec .

    Elle , certainement pétrie de pensée juive mais plus encore , d’amour de son pays , de modernité artistique et politique , elle fut , bien sûr, dépassée par le maelstrom des événements historiques .

    Lui , sous l’empire d’un égo et d’une utopique doctrine politique, au lendemain du séisme européen de la Première guerre mondiale , tomba entre les mains de Hitler en devenant son allié , puis son chaouch en particulier après la république de Salo……Son régime , le fascisme , et lui-même eurent la fin que nous connaissons .

    Ce documentaire repasse , toujours sur F R 3 , dans la nuit de jeudi à vendredi à 3 H 45 .

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