Massacre à la Préfecture de police : quand le déni de réalité alimente l’islamisation des esprits

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Avec Nathalie Krikorian-Duronsoy

Il faut en finir avec le déni de réalité qui consiste à refuser de considérer dans l’origine des actes terroristes ce que j’appelle : l’islamisation des esprits.

Tant que l’Etat et les politiques refuseront de s’attaquer au processus de la radicalisation enclenché par l’islamisation des esprits, notre société continuera à fabriquer des terroristes.

L’islamisme est une idéologie totalitaire parce qu’elle confond le politique et le théologique et peut, de ce fait, conduire au massacre de ceux qui n’y adhèrent pas. L’islamisation est le phénomène qui rend possible l’adhésion à cette idéologie, et se manifeste par une radicalisation de la pratique religieuse.

Deux solutions s’offrent à la France, et à tous ceux qui partagent les valeurs de l’Occident, pour en finir avec le terrorisme : adhérer en masse à l’islamisme, selon le scénario de la soumission décrit par le romancier Michel Houellebecq, ou le combattre.

Encore faut-il que nous souhaitions conserver nos moeurs dans un ensemble commun, appelé la France ou l’Europe, et dans une vie commune qui ne se résignerait pas à devenir un univers multiculturel. Désigné par ce piteux néologisme, « le vivre-ensemble », qui sous entend, chacun selon les règles de sa communauté.

Pour combattre efficacement l’islamisme, il faudra s’attaquer aux deux facteurs principaux de sa diffusion dans les esprits.

1) Il s’agira dans un premier temps d’en finir avec l’idéologie dominante, qui interdit, à gauche comme à droite, d’établir un lien entre la religion islamique et l’islamisme.

Analyser le lien objectif entre islam et islamisme ne veut pas signifier que tous les individus de culture ou de religion musulmane adhèrent à, ou verseront un jour dans, l’idéologie islamiste. Dire que l’islamisme provient d’une radicalisation de la religion musulmane à laquelle adhèrent de plus en plus de musulmans et constitue, dés lors, un danger pour la religion musulmane elle-même, et les pays musulmans (on l’a vu avec Daech en Syrie et en Libye) c’est parler d’une réalité, c’est dire la vérité. C’est le contraire du déni, qui est déraisonnable.

C’est le déni qui est cause du fait que l’on compte deux jours entre le massacre de la Préfecture de Police de Paris qui débute à 12h53, le jeudi 3 octobre, et dure sept minutes, jusqu’au vendredi soir, pour qu’enfin le parquet anti-terroriste prenne en charge l’enquête et re-qualifie le drame en attentat terroriste.

Mickaël Harpon, 45 ans, agent de la Préfecture de police depuis 2003 a attaqué 6 personnes en a tué 4, à lui tout seul, avant d’être abattu. Il avait accès à des informations ultrasensibles, dont celles de la lutte contre l’islam radical. Il était habilité au secret-défense du pays, et pourtant il avait été signalé comme converti à un islam radical en 2008.

Une telle défaillance, au sein même de notre système de sécurité et de protection anti-terroriste, révèle un dysfonctionnement non seulement de nature politique, mais plus profondément, d’origine culturelle.

D’ailleurs le déroulé de l’attaque aurait dû dès les premières minutes alerter et orienter la prudence en direction de la suspicion par les autorités d’un attentat islamiste. Le mode opératoire, avec le choix de l’arme, un couteau en céramique de 33cm, la connaissance de la conversion à l’islam et, détail macabre, l’égorgement d’au moins une des victimes. Enfin, le signalement de la radicalisation de Mickaël Harpon, repéré à l’époque des attentats de Charlie Hebdo qu’il avait ouvertement soutenus.

Au contraire, durant 48heures, la prudence, la précaution ont été orientés dans un sens inverse à la réalité. On a pu entendre ad nauseam des phrases du type : « la conversion n’implique pas la radicalisation » ce qui n’est pas faux en soit, mais qui, ajouté à la concordance des faits dans le mode opératoire de la tuerie auraient dû interroger dans l’autre sens, et obligé la majorité des commentateurs à ne pas tomber dans le courage fuyons.

L’idéologie dominante issue de la propagande anti-raciste des années 80, transformée, aujourd’hui, en crainte d’être taxé d’ « islamophobe », ou de passer pour un « raciste anti-musulman », a fait de la dénonciation de la radicalisation un tabou. Et si la radicalisation n’est pas un délit, faudra-t’il en arriver là, à moins de se soumettre à sa loi ?

Les plus hauts personnages de l’Etat, le ministre de l’Intérieur Castaner et la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye ont eux-mêmes donné l’exemple en minimisant sciemment la réalité.

Le ministre affirmait, dès les premières heures de l’attentat, que l’auteur du massacre n’avait « jamais présenté de difficulté comportementale » ni « le moindre signe d’alerte ». La porte parole de son côté renchérissait: « Ce n’est pas parce qu’on est musulman qu’on est terroriste (…) Nous n’avons pas d’indication sur une radicalisation éventuelle de l’auteur de ces assassinats ».

La majorité des politiques sont pris dans un déni idéologique de la réalité qui n’oppose aucun frein à la progression de l’islamisation des esprits. Ceux qui se sont succédés au pouvoir depuis le 11 septembre 2001 n’y font pas exception.

2) Il est par conséquent urgent de déconstruire les raisons culturelles de ce déni.

Marcel Gauchet, l’a montré dans La démocratie contre elle-même (Gallimard, 2002) : « Une démocratie qui n’entend plus la disposition globale de soi (…) qui n’est plus qu’attentive à la coexistence de ses parties (…) est une démocratie qui ne comprend plus non plus les bases sur lesquelles elle repose (…) Elle devient aveugle à ses conditions pratiques d’existence et susceptible, dès lors, de se retourner contre elle-même ». La démocratie fabrique sa propre destruction.

Nous en sommes arrivés là. Voilà l’explication à la crise de nos valeurs existentielles que sont la liberté et l’égalité.

C’est en effet au nom de la liberté que l’islamisme condamne nos moeurs démocratiques comme l’égalité entre hommes et femmes. Nous sommes passés du respect de la différence culturelle à l’auto-destruction de notre propre culture.

Aujourd’hui, des moeurs contraires à nos valeurs de liberté de conscience, de pensée et d’expression, sont admises et respectées au nom de la liberté individuelle.

5 janvier 2019 : « Vous êtes encore là ? » interrogeait en une le magazine Charlie Hebdo, quatre ans après la monstrueuse tuerie que le terroriste de la Préfecture de police approuvait déjà, à l’époque.

Lors d’un entretien accordé à atlantico.fr, le 6 janvier dernier, je m’étonnais « que la banalisation de la multiplication des foulards islamiques (…) ne soulève pas plus d’interrogations sur la montée de l’intégrisme islamique ».

Aujourd’hui je me pose cette question : comment notre démocratie en est-elle venue à accepter que, selon un rapport parlementaire sur la radicalisation au sein du service publique, sur 150.000 policiers, une trentaine soient effectivement suivis pour radicalisation et par conséquent susceptibles de massacrer un jour leurs collègues?

L’attentat de jeudi au sein même de la Préfecture de Police apporte une preuve accablante de notre désarmement intellectuel et moral. Si nous voulons trouver les moyens de lutter contre la monstruosité de l’islamisme, et l’une de ses conséquences les plus horribles, le terrorisme, il y a un préalable obligatoire : comprendre et accepter la réalité de l’islamisation des esprits. Il y va de la survie de nos valeurs, qui sont la condition sine qua non de notre mode de vie, démocratique, libéral et si possible républicain.

SOURCE :

https://www.atlantico.fr/decryptage/3580449/massacre-a-la-prefecture-de-police–quand-le-deni-de-realite-alimente-l-islamisation-des-esprits-nathalie-krikorian-duronsoy

happywheels

4 Commentaires

  1. Yeh'ezkel Ben Avraham dit :

    (Info du Parisien – http://www.leparisien.fr/amp/faits-divers/tueur-de-la-prefecture-de-police-de-paris-de-nombreux-indices-de-radicalisation-04-10-2019-8166537.php )
    « Mickaël Harpon, en charge de la maintenance des ordinateurs du millier de fonctionnaires du renseignement parisien, avait accès à des informations ultrasensibles, entre autres celles en lien avec l’islam radical. Il disposait d’une habilitation secret-défense, situation qui impose une enquête administrative approfondie. « Il disposait notamment des adresses de chaque fonctionnaire »

    « Il disposait notamment des adresses de chaque fonctionnaire », s’inquiète un policier. Il ne faut pas être grand clerc de la guerre de l’ombre pour se dire que l’assassin des quatre policiers, disposant (sur informatique donc grâce à un simple petit clic pour le mettre sur papier et/ou le transmettre!) de l’adresse privée de chaque fonctionnaire chargé de la lutte anti-terroristes, n’a probablement pas manqué de transmettre ces informations à ses chefs islamistes. ON PEUT DONC SE DIRE QUE, dès que le signal en sera donné par DAESH ou quelque chef islamiste, CES FONCTIONNAIRES ET LEURS CONTACTS (effet domino !) SERONT DONC EGORGES CHEZ EUX DANS LEUR LIT (ainsi que leur famille et leurs proches) ! On peut même se dire, par simple logique stratégique, que TOUS LES SYMPATHISANTS ANTI-ISLAMISTES (ayant été en contact et répertoriés par ces fonctionnaires) SUBIRONT LE MÊME SORT (inclus les rares musulmans – Il y en a ! – qui osent encore ouvertement lutter courageusement contre le fanatisme politico-religieux largement présent chez les adeptes de cette croyance) ! 
    Je joue les Cassandre ? Non, j’analyse froidement ! Céline disait « L’histoire ne repasse pas les plats ». Il se trompait: elle bégaie et plus souvent qu’à son tour. Souvenez-vous de la Saint-Barthélémy et remplacez les cathos par les islamistes ainsi qu’un pouvoir complice qui prétend diriger le monde « à sa Guise », remplacez aussi les protestants par les « kouffar »… vous aurez le topo de ce qui – D-ieu préserve! – se produira bientôt, SI NOS DIRIGEANTS NE PRENNENT PAS IMMEDIATEMENT DES MESURES DRASTIQUES, TERRIBLES, CONTRE LE PERIL QUI NOUS MENACE PAR TAUPES INTERPOSEES.

    Il ne s’agit pas, bien sûr, de viser indistinctement tous les musulmans… le camp islamiste comprend des gens qui se contentent « de suivre », d’autres qui voient le danger et préfèrent se ranger du côté des probables vainqueurs. Il comprend aussi, comme indiqué ci-avant, des musulmans pratiquants mais honnêtes et parfaitement intégrés à nos valeurs démocratiques: il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain! Il faut par contre éliminer de notre environnement – par arrestations, expulsions ou autres moyens défensifs – toute personne qui présente le MOINDRE signe de collaboration avec ceux qui veulent conquérir nos territoires (« Dar al-Harb »), en ce compris ceux d’entre nous qui les aident pour ce faire.
    NOUS SOMMES EN GUERRE et, n’en déplaise aux bons apôtres qui voient dans la crucifixion de nos valeurs occidentales la « rédemption du monde », il nous faudrait plus que trois jours pour les ressusciter. Le Saint-Suaire dans lequel on enveloppera celles-ci risque d’ailleurs fort de ressembler fortement à un « voile islamique » et les lambeaux de vêtements qui protègent encore l’Europe de la honte sont actuellement en train non pas d’être « tirés au sort » mais d’être joués par nos médias au strip poker menteur !
    Las! Nous sommes en guerre et nous l’avons déjà presque perdue. SEUL UN ELECTROCHOC SALUTAIRE POURRA NOUS TIRER DE NOTRE AGONIE! Charles Martel, revient… « ils » sont devenus fou !
    Yéh’ezkel BEN AVRAHAM

  2. knocker dit :

    BFM dire que les fichés S doivent être évincés de l administration serait de la DÉMAGOGIE
    Laurent NEUMANN et Eric BRUNET . souhaitons leur d être épargnés par le terrorisme .

  3. jlmsika dit :

    L’état refuse de reconnaître le processus en cours de radicalisation (et d’infiltration dans les rouages de l’état) et de s’y attaquer car Macron compte sur le soutien des imams salafistes pour triompher de Le Pen en 2022.
    Il a donc donné instruction à son sbire Castaner de masquer la réalité en mentant effrontément (l’assassin prétendument donné « aucun signe de radicalisation » et il s’agit donc d’un « coup de folie » par un « loup solitaire », etc…).
    Il distribue massivement, en ce moment même, la nationalité française à tous les islamistes salafistes qui vont voter pour lui, etc…
    Il ne va surtout pas faire boucler les mosquées salafistes ou l’on appelle au meurtre (des chrétiens, des juifs, des mécréants, des blancs, des homosexuels, etc…) car elles donneront instruction, le moment venu, de voter pour lui..

  4. Il est clair de que l’islam fait peur !!! silence assourdissant des médias du gouvernement cela est insupportable !

    Islamistes, salafistes, radicalisés et j’en passe, ils sont tous MUSULMANS !!!!

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