New York : Tarek Bazrouk condamné à 17 mois de prison pour avoir agressé des manifestants juifs pro-israéliens

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Dans des messages trouvés sur son téléphone, Tarek Barzouk se qualifiait lui-même d’« antisémite » et implorait « Allah de nous débarrasser des Juifs »
Un New-Yorkais de 20 ans ayant violemment attaqué des contre-manifestants juifs lors de trois rassemblements pro-palestiniens distincts a été condamné mardi à 17 mois de prison pour crimes de haine. La peine s’accompagne de trois ans de liberté surveillée.

Tarek Bazrouk est devenu une figure emblématique pour certains militants pro-palestiniens après son arrestation en janvier dernier pour avoir frappé au nez un manifestant juif pro-israélien. Les enquêteurs ont établi qu’il avait commis deux autres agressions similaires au cours des neuf mois précédents, donnant des coups de poing et de pied à des contre-manifestants juifs tout en proférant des insultes antisémites.
Lors d’une de ces attaques, Bazrouk portait « un bandeau vert, accessoire typique des terroristes du Hamas », selon le bureau du procureur fédéral du district sud de New York. L’enquête a également révélé qu’il s’était réjoui d’apprendre qu’un membre de sa famille était impliqué au sein du Hamas à l’étranger.

Les forces de l’ordre ont enfin découvert sur le téléphone du jeune homme des messages dans lesquels il se qualifiait lui-même d’« antisémite » et implorait « Allah » de « nous débarrasser des [Juifs] ».
Ces preuves ont conduit à son inculpation en mai pour trois chefs d’accusation de crimes de haine. En juin, le jeune homme a plaidé coupable d’avoir ciblé ses victimes en raison de leur identité juive ou israélienne, dans le cadre d’un accord de plaidoyer prévoyant une peine de 12 à 18 mois d’emprisonnement.
Lors de l’audience mardi, Bazrouk a présenté ses excuses à ses victimes : « Je suis désolé, les gars, et j’espère que vous pourrez me pardonner mes actes. » Dans une lettre lue par le juge, il reconnaissait qu’il n’y avait « aucune excuse pour mon comportement » et qu’il s’était « laissé emporter par ses sentiments face aux souffrances à Gaza ». Deux de ses victimes ont pris la parole. L’une a déclaré être victime de la « campagne vicieuse contre les Juifs » menée par Bazrouk, tandis que l’autre a affirmé ne pas ressentir de remords sincère de sa part.
L’affaire a suscité des réactions passionnées. Plus de 12 000 personnes ont signé une pétition sur Change.org exhortant le juge à privilégier une peine sous surveillance judiciaire. Quelque 200 personnes se sont rendues à l’audience au tribunal fédéral, mobilisées par des groupes pro-palestiniens sur les réseaux sociaux, tandis que des défenseurs d’Israël ont également fait le déplacement.
Pour le juge, la décision était « simple ». « Si vous agressez quelqu’un sans provocation préalable simplement parce que cette personne est juive, réellement ou supposément, parce que vous, l’agresseur, haïssez les Juifs, vous risquez fort d’aller en prison », a-t-il déclaré. « C’est aussi simple que cela. »
Source
https://www.i24news.tv/

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