VIDEOS-Grèce : des manifestants pro-palestiniens empêchent des touristes israéliens d’accoster sur une île

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Environ 300 manifestants pro-palestiniens ont empêché un bateau de croisière israélien d’accoster sur l’île de Syros, en Grèce. Les responsables de la croisière ont choisi de renoncer à l’escale et de quitter le port.
Pour protester contre la venue du paquebot Crown Iris, près de 300 militants pro-palestiniens se sont présentés à l’entrée du port de l’île de Syros, en Grèce, pour empêcher 1 6000 touristes israéliens d’accoster. « Ni à Syros ni ailleurs, avec la Palestine jusqu’à la liberté », ont notamment lancé les manifestants, ce mardi 22 juillet, tout en brandissant des drapeaux palestiniens. Comme le rapporte le JDD, des banderoles dénonçant le conflit à Gaza, avec des inscriptions comme « Stop the genocide » ont aussi été déployées par ces militants, pour la plupart des habitants de l’île.
En réponse à ces mouvements de protestation, certains touristes israéliens ont entonné des chants patriotiques et agité le drapeau de l’État hébreu depuis le pont du bateau. Très rapidement, les responsables de la croisière ont pris la décision de renoncer à l’escale et de quitter le port face au risque d’une montée des tensions. Visiblement, ces derniers étaient prévenus de ce risque puisque les autorités locales avaient interdit l’accostage dans la zone pour des raisons de sécurité, explique le quotidien grec Efsyn.

Les mobilisations populaires de soutien à la Palestine sont monnaie courante en Grèce. Mais le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis s’affiche comme l’un des soutiens indéfectibles d’Israël. « Le vif mécontentement des touristes israéliens a provoqué une mobilisation diplomatique et une communication téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, et son homologue grec, Giorgos Gerapetritis, afin d’éviter de nouvelles tensions », a précisé Efsyn.
Sur X, l’ancien journaliste franco-israélien Julien Bahloul n’a pas manqué de réagir à cet incident : « La chasse aux Juifs bat son plein ». « Qu’est-il reproché à ces familles ? Ce qu’elles ont fait ? Ou dit ? Non, simplement ce qu’elles sont. Il y a un mot pour décrire le fait de rejeter quelqu’un pour ce qu’il est : le racisme », a-t-il ajouté.
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  1. David92 dit :

    Les dirigeants grecs sont des alliés sûrs d’Israël mais je doute des grecs qui par tradition sont antisémites :

     » Conçu dans le cadre d’une série en partenariat avec la DILCRAH sur l’antisémitisme en Europe, l’article de Sofia Christoforidou donne à voir l’inquiétante diffusion des préjugés envers les juifs en Grèce. Que ce soit à travers les témoignages de juifs grecs, de responsables politiques ou par le prisme des sondages d’opinion, il apparaît nettement que l’antisémitisme fait partie intégrante du paysage social grec. La semaine prochaine, dans la seconde partie de cette enquête, nous verrons comment les pouvoirs publics grecs entendent s’atteler à ce problème, qui semble profondément inscrit dans l’histoire et la culture politique du pays « .

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