VIDEOS :Le criminologue Xavier Raufer accusé d’ethniciser ses discours: « le jour où ça sera des Suédois je le dirai aussi »

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http://www.fdesouche.com/1296789-le-criminologue-xavier-raufer-accuse-dethniciser-ses-discours-le-jour-ou-ca-sera-des-suedois-je-le-dirai-aussi

Xavier Raufer, de son vrai nom Christian de Bongain, né en 1946, est un criminologue et essayiste français.
Après avoir été militant d’extrême droite dans les années 1960, il devient formateur et expert en questions de criminalité. Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l’insécurité urbaine, notamment avec Alain Bauer, et participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.
De 1965 à 1966, Xavier Raufer milite au sein du mouvement d’extrême droite Occident. Il participe entre autres à Occident Université2.
À partir de juin 1969, il collabore à la revue nationaliste L’Élite européenne, dont il devient secrétaire de rédaction en mars 1970. De 1967 à 1971, Raufer a collaboré à de multiples revues dont épisodiquement à la revue Défense de l’Occident de Maurice Bardèche. En 1971, il est membre du Conseil national d’Ordre nouveau et candidat de ce parti aux élections municipales dans le IXe arrondissement de Paris. La même année, dans la stratégie de « recyclage » des anciens des réseaux d’extrême droite, il devient secrétaire général de l’Institut supérieur du travail (IST), organisme fondé sous l’égide de l’Institut d’histoire sociale (IHS), de la Faculté libre de droit, d’économie et de gestion, en partenariat avec le Groupement des industries métallurgiques de la région parisienne (GIM) ; cet organisme est voué à la formation des cadres et ingénieurs en entreprise sur l’histoire et les méthodes syndicales (surtout d’extrême-gauche). Raufer y croise alors de nombreux représentants des services de renseignements, dont il utilise la documentation pour les formations de l’IST ; il acquiert alors une expertise pour les questions de sécurité puis de terrorisme. Il fonde ensuite en septembre 1973, avec Gérald Penciolelli, Alain Renault et Catherine Barnay, la société SERVICE (Société d’études et de recherches visuelles d’impression, de composition et d’édition) qui réalise des brochures anonymes anti-Mitterrand et anticommunistes financées par l’UIMM, syndicat patronal de la métallurgie (dont notamment l’opération France-Matin). Il est promu à la direction de l’IHS, où il soutient aux côtés d’Alain Madelin le président sortant Valéry Giscard d’Estaing, s’opposant aux prochiraquiens, au moment de la campagne présidentielle de 1981 – à la suite de laquelle il quitte l’IHS.7.
Des journalistes avancent qu’il a été influencé par l’intellectuel d’extrême droite Dominique Venner.
En 1984, il fait partie du comité éditorial de Contrepoint, revue du Club de l’horloge à partir de 1979.
En 1978, il aurait été permanent du Parti républicain (ex-Républicains indépendants).
Dans les années 1986-1988, il aurait été analyste aux côtés de Jean-Charles Marchiani, alors chargé de mission et conseiller pour le renseignement et la lutte anti-terroriste au cabinet de Charles Pasqua.
En 1988, engagé par le préfet Rémy Pautrat, il collabore aux études du secrétariat général de la Défense nationale.
En 1986-1988, il donne des conférences à l’École supérieure de guerre, à l’École d’enseignement supérieur de la Gendarmerie et au service de coopération technique internationale de Police. Il organise ses cours autour du livre Souvenirs d’un terroriste de Boris Savinkov. En 2007, il soutient à la Sorbonne une thèse de géopolitique intitulée Entités, territoires, flux, dans l’aire balkanique : une géopolitique des menaces (terroristes et/ou criminelles) est-elle possible ? sous la direction de Michel Korinman.
En 1979, il entre à L’Express et prend le nom de plume de Xavier Raufer. En 1983, il collabore à Est & Ouest. Dans les années 1990, il collabore au Figaro Magazine puis participe à plusieurs émissions de Radio Courtoisie, dans l’émission de Claude Reichman. Il est l’invité d’émissions télévisées comme C dans l’air animée par Yves Calvi sur France 5, mais aussi chez Frédéric Taddeï sur France 3. En 2010 et 2011, il participe au magazine Ring. Il est conseiller des éditions Ring. Il est directeur de la collection Arès à CNRS-Editions, et conseiller éditorial aux éditions Odile Jacob.
Xavier Raufer, s’élève contre la « culture de l’excuse » (école de la sociologie critique), pour qui le social (conditions de vie, taux d’emploi, revenu moyen, CSP, etc.) est fortement corrélé aux taux de criminalité observés.
Selon lui, la criminalité évolue en fonction des politiques de répression, et n’a donc aucun rapport avec l’économie. Le sociologue Laurent Mucchielli, dans sa critique de l’ouvrage Violences et insécurités urbaines (1998), critique les sources statistiques utilisées par Xavier Raufer notamment celles provenant des Renseignements généraux (RG) du fait de leur caractère récent et dont il doute de la crédibilité.
Xavier Raufer s’oppose à la dépénalisation du cannabis. En juillet 2003, il annonce l’émergence croissante de la cocaïne sur l’Europe du Sud. Il édite une note d’alerte rédigée collectivement par Gilbert Canon (ex-fonctionnaire de police) et Jean Chalvidant (criminologue spécailisé sur ETA – docteur en civilisation espagnole). En septembre 2007, le DRMCC édite une nouvelle note d’alerte17 rédigée en coopération avec Dominique Lebleux (sociologue, ingénieur d’études à l’EHESS), Stéphane Quéré (criminologue) et Étienne Codron (criminologue, spécialisé sur les gangs criminels de motards).
Xavier Raufer a écrit sur la criminalité italienne et albanaise. Il travaille notamment en collaboration avec le professeur Pino Arlacchi.
Dans Les Nouveaux dangers planétaires (2010) Xavier Raufer dénonce ce qu’il nomme le « syndrome de Byzance », en référence à la conquête de Constantinople, le 29 mai 1453, par le sultan ottoman Mehmet II. Vers l’aboutissement du siège, un concile réunissait à Byzance une pléiade de théologiens, qui y discutaient du sexe des anges. Dans cet ouvrage, Raufer dresse un parallèle avec la situation contemporaine où l’on discute selon lui de sujets anodins au lieu de faire face aux nouveaux dangers planétaires (terrorisme, criminalité entre autres).
Néanmoins, il explique dans une interview accordée à Pascal Boniface et publiée cinq jours avant l’attentat contre Charlie Hebdo, en faisant référence aux attentats récents, que ces derniers sont le fait d’individus instables comme Breivik ou Merah, mais qu’il n’y a plus de grandes organisations terroristes et que « le terrorisme comme méthodologie poursuit sa dégénérescence entamée à la fin de la Guerre froide ».
Les ouvrages de Xavier Raufer sont notamment critiqués par le sociologue Laurent Mucchielli qui dénonce une incohérence méthodologique. Selon lui, « ce que trahit sans doute [le raisonnement méthodologique de Xavier Raufer, présenté comme « journaliste », et d’Alain Bauer], c’est le fait qu'[ils] n’hésiteront pas à piocher ici ou là, dans des statistiques de provenances variées, les chiffres qui sembleront le plus justifier les interprétations qu’ils veulent faire passer auprès du lecteur. De fait, c’est bien ce qui se produit tout au long du livre. »
Le sociologue Laurent Bonelli a reproché à Xavier Raufer une grossière caricature des banlieues illustrée par l’affirmation qu’« à partir de ces zones de non-droit inaccessibles aux forces de l’ordre et grouillant d’armes de guerre, assurer la logistique d’un réseau terroriste est stricto sensu un jeu d’enfant ».
Il est également reproché à Xavier Raufer les liens que lui et les autres intervenants de son centre de recherche entretiennent avec l’extrême droite. Ainsi, Jean Chalvidant, François Haut et lui-même sont ou ont été membres de partis d’extrême droite. Le chercheur en sciences sociales rattaché à Paris VII, Mathieu Rigouste, lui-même présenté par plusieurs médias comme « militant et chercheur », critique les thèses défendues par Xavier Raufer et précise : « ses productions idéologiques constituent une sorte d’archétype de la collusion entre l’idéologie sécuritaire et l’extrême droite ».

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6 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    Il suffirait de bien nommer les choses pour ne pas rajouter du malheur au monde…

  2. daniel dit :

    Franchement, lorsque un homme comme monsieur Rauffer parle avec beaucoup de calme et de précisions, a chaque fois qu’un pseudo journaliste ouvre la bouche, il se crame tout seul et passe pour un trou du cul.
    Et ici, (dans la vidéo) c’est le cas.
    Et la palme de la connerie revient au nominé Pascot, jusqu’à ce jour je le pensais plus fin et plus intelligent.
    Allez hop dans la boite avec Asselineau.
    Quant au deux autres de sud radio, pfff!!! s’ils avaient un tant soit peu de talent, ils ne seraient pas là.

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