VIDEOS-Paris : une séance de dédicace de Raphaël Enthoven perturbée par des militants pro terroristes

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Le philosophe a organisé une séance de dédicace à la Fnac de Saint-Lazare à Paris. À l’appel de la CGT et du député LFI Thomas Portes, une soixantaine de militants propalestiniens ont fait irruption dans le magasin pour perturber la venue de l’auteur, critiqué après avoir affirmé qu’il n’y « aucun journaliste à Gaza ».

Raphaël Einthoven, nouvelle cible de la gauche propalestinienne. Alors que le philosophe s’est rendu à la Fnac de Saint-Lazare à Paris pour dédicacer son dernier livre L’Albatros (L’Observatoire), sa venue a été fortement perturbée : une soixantaine de militants propalestiniens ont fait irruption au troisième étage du magasin vers 18 heures ce vendredi 19 septembre.
Ce rassemblement était organisé à l’appel de la CGT FNAC Paris, qui fustige de récents propos de Raphaël Enthoven. Ce dernier avait déclaré qu’il n’y a « aucun journaliste à Gaza », provoquant alors un tollé chez une partie de la gauche. « Nous nous opposons à toutes celles et ceux qui reprennent la propagande ignoble de criminels de guerre », dénonce le syndicat dans son appel à manifester.

Cette initiative a également été soutenue par le député de La France insoumise (LFI), Thomas Portes : « Venez ici en masse pour empêcher la tenue de cet événement ! » L’élu de gauche radicale a d’ailleurs accusé Raphaël Enthoven de reprendre « mot pour mot la rhétorique des génocidaires israéliens ».

Pas de quoi impressionner le philosophe, qui a prévenu, sur X, avant sa séance de dédicace : « À tous ceux qui croient réussir, par l’intimidation, à m’empêcher de parler, comme au misérable député qui les y encourage : vous ne me faites pas peur et vous ne me ferez jamais taire. Je vais où je veux. Je dis ce que je veux. »
Face au tollé et après avoir été déprogrammé du festival littéraire de Besançon Livres dans la Boucle, Raphaël Enthoven avait précisé sa pensée sur les journalistes à Gaza. Il a regretté cette phrase « malheureuse ».
« Même si des combattants du Hamas n’hésitent pas à porter des gilets presse, même si des dizaines de pseudos journalistes sont en réalité là-bas des cadres de l’organisation terroriste, même si c’est difficile, impossible de travailler là-bas sans que le Hamas ne vous surveille, il y a sur place des gens qui tentent, au péril de leur vie, d’exercer leur métier dans l’indépendance et il faut leur rendre hommage », a-t-il encore développé. Après ses explications, le festival a finalement réintégré le phlisophe au sein de son programme.
Source Le JDD

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