Bordeaux : des militaires menacés de mort devant une synagogue

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Des militaires de la mission « sentinelle » ont été pris à partie vendredi 19 février alors qu’ils sécurisaient la synagogue rue du Grand-Rabbin-Joseph-Cohen
Le 19 février, un homme en deux-roues a emprunté une rue interdite au public, s’est dirigé vers les militaires les menaçant de mort, proférant des invectives antisémites avant de prendre la fuite. Identifié par les policiers, il a été placé en garde à vue ce dimanche, déféré au parquet, jugé le 23 février.
Source :
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/bordeaux-des-militaires-menaces-de-mort-devant-une-synagogue-1398550.php

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4 Commentaires

  1. Rosa SAHSAN dit :

    Sûrement un déséquilibré selon la justice du minable de l’Elysée.
    ROSA

    • liguedefensejuive dit :

      Sous l’occupation allemande, la synagogue, pillée, sert de lieu d’internement aux Juifs qui n’ont pas réussi à s’enfuir à temps. Près de 1 600 familles y sont emprisonnées avant d’être déportées vers les camps de Dachau et d’Auschwitz-Birkenau.
      Le 2 juillet 1944, Albert Lautman est enfermé avec sept cent deux résistants, dont soixante deux femmes, dans les wagons bétaillers du convoi dit « train fantôme ». Le lendemain, le train, à destination Dachau, se dirige vers Bordeaux, la ligne vers Lyon ayant été détruite9. Pris pour un convoi militaire, il est bombardé par l’aviation britannique en gare de Parcoul-Médillac9, près d’Angoulême. La locomotive détruite, il y reste stationné cinq jours. Le train revient à Bordeaux le 9 juillet9. Les prisonniers restent plus de soixante heures en gare Saint-Jean, enfermés près du dépôt des locomotives dans les wagons bétaillers mais ravitaillés par le Secours national.
      Dans la nuit du 12 au 13, ils sont, au bout d’une grande demi heure de marche en rangs, entassés dans la synagogue de la ville transformée par les autorités allemandes en annexe insalubre de la prison du Hâ. La Fête nationale y est hardiment célébrée par une harangue du militant SFIO Noël Peyrevidal juché sur la tébah puis une Marseillaise suivie d’un chahut. Le 29 juillet, dix prisonniers, Noël Peyrevidal, l’inspecteur Robert Borios, Litman Nadler, étudiant émigré de Roumanie, le réfugié espagnol José Figueras Almeda, André Guillaumot, Marcel Jean-Louis, Emilio Perin, Joseph Uchsera, Albert Lautman et Meyer Rosner, un agent de liaison de dix huit ans, en sont extraits et conduits au fort du Hâ. Ils y rejoignent un groupe de trente six autres détenus, des maquisards qui ont été sélectionnés sur dossier par le Kommando IV de la Sicherheitspolizei de Bordeaux, KDS, que dirige le lieutenant S.S. Friedrich-Wilhem Dohse. Ils reçoivent chacun un carton « Zum Tode verurteilt ». Pour la justice militaire allemande, le lieutenant Albert Lautman n’est qu’un « terroriste » qui ne peut bénéficier des droits accordées par les lois de la guerre aux francs tireurs.

  2. Lemoine dit :

    Merci à la force Sentinelle de veiller sur Nous.

  3. vrcngtrx dit :

    je passais de temps en temps devant, entre le cours Victor Hugo et le cours Pasteur ; je me souviens d’une fois où deux policiers étaient de garde pour assurer la sécurité et qu’un passant les provoqua (années 2000)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_synagogue_de_Bordeaux#Histoire

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