Merci mon Dieu de m’avoir ouvert les yeux

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Par Benny Tsifer, traduit de l’hébreu par Meïr Ben-Hayoun
Benny Tsifer est un journaliste et poète israélien. Pendant de nombreuses années, il a été le rédacteur en chef du supplément «Culture et littérature» du quotidien Haaretz (avec tout ce que l’idéologie de ce périodique implique).
Avant Yom Kippour, ce que je regrette le plus, c’est de pas avoir suffisamment aimé la Terre d’Israël. Pendant trop longtemps j’étais comme un enfant captif, c’est-à-dire : j’étais prisonnier des slogans fallacieux de la gauche haïssant les implantations. Ainsi, j’ai méprisé ceux que les gens de la gauche dénomment les « colons » et je considérais l’installation juive en Judée et Samarie comme quelque chose de satanique, de monstrueux. Du fait qu’on m’a lavé le cerveau pendant des lustres.
Jusqu’à que j’ai ouvert les yeux pour voir. Et merci à toi, mon Dieu de m’avoir ouvert les yeux pour me rendre compte que nous avons ce magnifique pays, cette Terre étendue qui va de la Mer Méditerranée au Jourdain. Notre devoir est de la conquérir.
Le signe le plus flagrant de la métamorphose que j’ai passée est que je ne m’irrite plus quand j’entends les gens de gauche employer la formule « territoires occupés ». Au contraire, c’est tout-à-fait juste. Ils emploient ces termes dans un sens péjoratif. En revanche, j’octroie au terme « occupation » une signification élevée, biblique, et de même pour les termes implantations et implantés que la gauche cherche à dévaloriser de leur acception biblique. Oui, nous sommes venus pour conquérir la Terre d’Israël et nous y implanter et pour en déposséder le peuple s’y trouvant.
Même quand Josué a conquis la Terre d’Israël, un peuple s’y trouvait, comme les Arabes de nos jours. Et alors, la gauche aurait soutenu que ce n’est pas beau de prendre la terre d’un peuple déjà présent. Mais voilà, le peuple d’Israël était imprégné d’une foi disant que la Terre d’Israël lui a été donnée en vertu d’une ordonnance divine pour la cultiver et la préserver comme un jardin d’Eden.
Au demeurant, les Arabes aussi peuvent soutenir que le pays d’Israel leur a été donné par Dieu. Si ce n’est que, quand on y regarde de près, quand on observe les efforts que déploient les Juifs pour s’accrocher à leur patrie et les lourds sacrifices qu’ils sont prêts à engager pour l’amour de cette terre, et ceci de façon magnifiquement naturelle. Quand on compare cela à la passivité, à la décadence et au vice chez ceux parmi les Arabes qui nous sont hostiles, dont tout le désir s’ils en ont un, c’est de saboter l’entreprise sioniste plutôt que de bâtir, il apparait clairement qui détient la suprématie morale et qui est digne d’hériter du pays.
Récemment, j’ai eu l’occasion de rencontrer un des héros de l’implantation juive dans les territoires occupés, Benny Katsover. Cette rencontre a été pour moi un tournant, d’une émotion rare (est-il fortuit que nous ayons le même prénom, et qui est aussi, celui d’une personnalité que j’estime, Binyamin Netanyahou ?) Nous nous sommes rencontrés sur un sommet qui domine son implantation, Elon Moreh, d’un des points d’observation parmi les plus beaux du pays – il me semble que cet endroit se nomme Mitzpé Tirtza.
A gauche s’étendait la Samarie occidentale, avec au loin à l’horizon la crête du Gilboa et du Carmel, et à droite la ville de Sichem enfermée entre le Mont Garizim et le Mont Hébal ; sous nous coulait la rivière Tirtza et à l’Est, les montagnes désertiques derrière lesquelles se trouve la Vallée du Jourdain.
Je ne me souviens que très vaguement ce qu’il m’a dit tellement j’étais sous l’émotion qu’inspire ce spectacle. Quel bonheur!, après que la plupart de ma vie, on m’a inoculé dans la tête le venin gauchiste selon lequel Benny Katsover et consorts seraient le mal personnifié, quel bonheur que je puisse enfin voir la lumière de la simple vérité : que bâtir et s’installer dans ces zones jusqu’alors désolées, c’est magnifique, et que tenter de démolir ce qui a été construit et qui est habité, c’est cela qui est mal. Et ce mal-là, c’est ce que la gauche israélienne abhorrant les implantations essaie d’entreprendre en collaborant avec les salauds du monde entier : enrayer la révolution sioniste sous des prétextes de formalisme.
J’ai observé ce personnage impressionnant qui se trouvait sous un chêne épais et parlait alors qu’il se tournait vers Sichem arabe, et j’ai ressenti la Bible me parlant, à moi. Même Yotham le seul fils qui a survécu après qu’Abimélec eu assassiné les enfants de Gédéon, il a prononcé sa parabole du sommet d’une montagne au-dessus de Sichem, et cette parabole parlaient d’arbres fruitiers qui portent le bien, et à contrario, les flammes des broussailles dont toute l’essence constitue à détruire et à réduire en cendres tout ce qui a été bâti avec labeur. Ces flammes des broussailles, c’est la gauche qui déteste l’entreprise des implantations (heureusement que ce n’est pas toute la gauche qui hait les implantations)
Pour cette raison, avant la Journée de Kippour, je prie Dieu en ces termes : pardonne-moi Dieu de miséricorde pour avoir pendant de nombreuses années fait partie de cette gauche emplie de haine. Et merci de m’avoir ouvert les yeux pour voir la lumière de la Vérité et différencier le mal du bien. Et quel plaisir ô Dieu, de vivre dorénavant sous les ailes de ta grâce et de ne plus tendre l’oreille à ces grognements de mensonges de ces gens du juridisme mesquin et des Droits de l’Homme dévoyés qui s’efforcent à intimider et à imposer la peur aux amants de la Terre d’Israël.
Confond la langue de ceux au sein de la gauche qui haïssent les implantations et détestent les conquérants du pays. Et donne-moi la ténacité à poursuivre à faire entendre d’une voix claire et limpide la Vérité que tu as implantée en moi. Et pourvu que je me tienne droit dans ma foi, comme Benny Katsover ce héros, solide comme un chêne sur le sommet de la Samarie, et d’aimer sans jamais m’assouvir cette Terre étendue et promise.

Source :JERUSALEM24

Le virage à 180° d’un journaliste du Haaretz
Il suffit parfois d’une visite, d’un contact avec des personnes pour que les idées reçues s’effondrent. Benny Ziffer, journaliste bien en vue du Haaretz et membre de « l’élite » médiatico-intellectuelle. Après une visite en Samarie et de nombreuses rencontres avec des habitants juifs, le journaliste a écrit sur sa page Facebook: « Heureux l’homme qui a cessé de croire aux dieux du mensonge vénérés par la gauche et est revenu au vrai amour d’Erets Israël après des années d’égarement (…) Quiconque prétend aimer Erets Israël ne peut pas tourner le dos à la Judée et à la Samarie… ».
Benny Ziffer a raconté sa découverte avec des gens formidables qui sont décrits de manière si négative par la gauche et les médias, les produits du terroir, les paysages, les sites dont parle la Bible etc. Passionné d’oenologie, le journaliste a particulièrement insisté sur la variété et la qualité des vins qu’il a pu goûter dans cette région.
« Mais à cause de la haine de la gauche et de tous ceux qui haïssent cette population à travers le monde elle est obligée de s’excuser, de se faire discrète ou d’utiliser des subterfuges », note Ziffer. Il a également noté que de nombreux habitants arabes pensent en leur intérieur que la présence juive leur apporte de nombreux avantages mais qu’ils n’osent l’exprimer de crainte de représailles de l’Autorité Palestinienne « corrompue jusqu’à la moelle et qui est un monstre créé par la gauche israélienne suite aux accords d’Oslo ».
Benny Ziffer considère aussi, comme beaucoup d’autres, que la Samarie et ses espaces pourrait résoudre le problème du logement qui étouffe la métropole tel-avivienne.
Il s’agit d’un changement radical pour ce journaliste de Haaretz qui il y a dix ans écrivait encore que « la Jérusalem antique était finalement une ville arabe », qualifiait le Kotel de « d’affreux terrain dallé symbolisant l’écrasement grossier des sentiments d’autrui » et considérait que « la majorité de la population n’était qu’un ramassis de fanatiques illuminés »!
Aujourd’hui, il exprime un chant d’amour pour la Samarie et ses habitants, et il a même décidé de mettre ses tefiline au Kotel!
Source :
http://www.lphinfo.com/virage-a-180-dun-journaliste-haaretz/

happywheels

5 Commentaires

  1. b. duchene dit :

    Une chance qu il y en a qui sont la pour dire la véritéééééééééééééé

  2. magnifique virement de l’esprit qui va de l’erreur à la sagesse- je partage avec bonheur ce beau texte –

  3. Laurence S dit :

    C’est un peu ça par rapport à des événements de ma vie

  4. jeannine zimner dit :

    Il n’est jamais trop tard pour comprendre , La. Légitimité D’ISRAEL NON SEULEMENT À EXISTÉ MAIS AUSSI À CE DÉFENDRE.

  5. Lefranc dit :

     » il n’est pas bon d’occuper la terre d’un peuple déjà présent  » !
    Mais alors que font-ils en Israël, territoire occupé selon leur logique ?
    Mais alors que pensent-ils des invasions arabes qui ont vu le déferlement et l’occupation de terres qui n’étaient pas arabes, dont la Palestine hébraïque ?

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