Vidéo – Marseille. Franck Allisio, candidat RN aux élections municipales de 2026, efface des graffitis antisémites et un drapeau palestinien tagués sur un bunker de la Seconde Guerre mondiale aux Goudes
Police & Réalités 12 novembre 2025 4 min read
Le 11 novembre, à la veille de la commémoration de l’armistice de 1918, Franck Allisio, candidat du Rassemblement National (RN) aux élections municipales de 2026 à Marseille, est intervenu sur un site historique des Goudes pour recouvrir des graffitis antisémites et un drapeau palestinien.
A Marseille, il n'y aura jamais de place pour LFI et l'extrême-gauche antisémite.
A Marseille, seuls les drapeaux français et marseillais doivent flotter.
A Marseille, la France est de retour ! pic.twitter.com/d2aj4NSK6d
— Franck Allisio (@franckallisio) November 11, 2025
Alerté par des riverains, Franck Allisio, âgé de 45 ans et président de la fédération RN des Bouches-du-Rhône, s’est rendu mardi matin au quartier des Goudes, dans le 8e arrondissement de Marseille. Sur le mur d’un bunker datant de la Seconde Guerre mondiale – un vestige du patrimoine local géré par le Parc national des Calanques –, un graffiti représentait un drapeau palestinien accompagné d’inscriptions telles que « Fuck Israël », « Du fleuve à Gaza, à la mer », « La France complice », « Free Gaza » et « Le colonialisme tue ».
Muni d’un rouleau et de peinture, l’élu a effacé ces éléments en quelques minutes, en présence de son équipe. L’opération a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. Interrogé par La Provence, Franck Allisio a qualifié ces inscriptions d’« antisémites » et justifié son action par l’inaction présumée des autorités : « Je me suis dit, ils [la mairie ou le Parc national des Calanques] vont mettre 100 ans à l’effacer. J’ai décidé d’agir. »
Cette intervention a eu lieu peu avant la participation de M. Allisio à la cérémonie commémorative du 11-Novembre, place Jules-Guesde dans le 2e arrondissement.
Le site des Goudes, connu pour son calme et son rôle dans le Parc national des Calanques (créé en 2012), est souvent sujet à des dégradations, selon des témoignages d’habitants relayés par la presse locale.
Un contexte marqué par les tensions géopolitiques locales
Marseille, ville cosmopolite aux fortes identités communautaires, est régulièrement le théâtre d’expressions liées au conflit au Moyen-Orient. En septembre 2025, la maire PS Benoît Payan avait refusé de hisser le drapeau palestinien en mairie, une décision que Franck Allisio avait saluée publiquement : « Le seul drapeau qui doit être brandi sur nos mairies est celui de la France. »
Quelques jours plus tôt, des militants de La France Insoumise (LFI) avaient projeté un drapeau palestinien en lumière sur le fronton de l’hôtel de ville, dénonçant le « silence et la complicité » de la municipalité.
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