71 % des Français et 87 % des Britanniques sont opposés à la reconnaissance de l’État palestinien sans conditions du Hamas

By  |  1 Comment

Beaucoup craignent que l’octroi d’un État palestinien sans conditions légitimerait les actions du groupe terroriste.
Plus des deux tiers des citoyens français et près de 90 % du public britannique ne soutiennent pas les mesures attendues cette semaine de leur gouvernement visant à reconnaître un État palestinien sans conditions préalables, telles que la libération des otages et la reddition du Hamas , selon deux sondages distincts réalisés par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et JL Partners.
Selon un sondage publié jeudi par le CRIF et l’Ifop, 71 % des Français interrogés ne sont pas favorables à la reconnaissance d’un État palestinien avant que le Hamas ne remplisse certaines conditions. 38 % estiment que la reconnaissance ne pourrait intervenir qu’après la réalisation d’au moins une condition, à savoir la reddition du Hamas à Tsahal ou la libération des otages capturés lors du massacre du 7 octobre . 33 % estiment qu’aucune reconnaissance ne devrait intervenir à court terme.Le soutien à une reconnaissance assortie de conditions préalables a chuté de 47 % en juin à 38 % début septembre, tandis que le rejet d’une reconnaissance immédiate est passé de 31 % à 33 % sur la même période. Le soutien à la reconnaissance immédiate d’un État palestinien est passé de 22 % en juin à 29 % en septembre.
Vidéos JPost
Environ 44 % des répondants de moins de 35 ans se sont déclarés favorables à une reconnaissance inconditionnelle, et 55 % des répondants âgés de 18 à 24 ans se sont prononcés en faveur d’une reconnaissance immédiate. Parmi les répondants de moins de 35 ans, 31 % et 25 % ont respectivement soutenu une reconnaissance assortie de conditions ou une absence de reconnaissance à court terme.Parmi les partis politiques, 78 % de La France Insoumise (extrême gauche) étaient favorables à une reconnaissance immédiate, tandis qu’à l’autre extrémité du spectre, 60 % des répondants du Rassemblement national rejetaient la reconnaissance. Quelque 41 % des répondants soutenant le parti Renaissance du président français Emmanuel Macron étaient favorables à l’annonce faite le 24 juillet par celui-ci de reconnaître un État palestinien sans conditions préalables lors de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tenait cette semaine.

Samedi, le Telegraph a rapporté qu’un sondage de JL Partners indiquait que 87 % des Britanniques ne soutenaient pas l’intention du Premier ministre Keir Starmer de reconnaître un État palestinien sans conditions au Hamas, une décision qui devait intervenir dimanche soir à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le média britannique a déclaré qu’une majorité de 51 % du public britannique s’opposait à la reconnaissance tant que le Hamas contrôlait Gaza et n’avait pas libéré d’otages, et 40 % supplémentaires pensaient que l’octroi d’un État palestinien devrait être conditionné à la libération des otages et à l’accord du Hamas sur un cessez-le-feu. 52 % des personnes interrogées pensaient que l’octroi d’un État récompensait les terroristes de Gaza.
Le Telegraph a rapporté que seulement 13 % des 2 118 personnes interrogées lors de l’enquête d’août étaient favorables à une reconnaissance inconditionnelle de l’État, tandis que 17 % s’opposaient à la reconnaissance en toutes circonstances.
Ce n’est pas une question de partis politiques
Répartis par affiliation politique, 94 % des conservateurs, 92 % des réformistes, 89 % des travaillistes et 68 % des verts n’étaient pas d’accord avec la reconnaissance d’un État palestinien sans conditions, a noté le journal. Le ministre de la Diaspora, Amichai Chikli, a cité les deux sondages sur les réseaux sociaux dimanche, se demandant pourquoi Starmer et Macron avaient négligé de représenter la volonté du peuple britannique ou français.« Le bon sens prévaut encore dans ces nations – mais seulement de justesse », a déclaré Chikli sur X/Twitter, avertissant que l’avenir de ces pays se jouerait lors des prochaines élections.
Starmer a annoncé en juillet son intention de reconnaître un État palestinien, expliquant qu’il s’y tiendrait à moins qu’Israël n’accepte un cessez-le-feu, ne s’engage en faveur d’une solution à deux États, ne gèle l’annexion et n’élargisse l’accès à l’aide humanitaire. Le Premier ministre britannique a également appelé le Hamas à libérer ses otages, à déposer les armes et à se retirer de la vie politique palestinienne, mais n’a proféré aucune menace contre l’organisation terroriste islamique.
Le Conseil des représentants des Juifs britanniques et le Conseil de direction juive ont rencontré jeudi le ministre britannique du Moyen-Orient, Hamish Falconer, l’avertissant que l’intention de Starmer de reconnaître un État palestinien sans conditions avait déçu les familles des otages et « avait peut-être incité le groupe [Hamas] à éviter un cessez-le-feu ». Le Conseil a publié le même jour une déclaration commune avec ses homologues du Canada et de l’Australie, exhortant leurs gouvernements à ne pas reconnaître un État palestinien sans conditions préalables.Macron devrait annoncer lundi la reconnaissance d’un État palestinien et a rejeté les critiques selon lesquelles cette décision enhardissait le Hamas dans une interview accordée vendredi à CBS, expliquant que le groupe terroriste ne veut pas d’un État palestinien et que montrer au peuple palestinien que la paix était possible isolerait le groupe terroriste.Vingt dirigeants juifs français ont publié vendredi une lettre commune adressée à Macron, l’exhortant à ne reconnaître un État palestinien qu’après la libération des otages et le démantèlement du Hamas, avertissant que toute autre action serait une capitulation face au terrorisme.
Source

happywheels

1 Comment

  1. joseparis dit :

    C’est juste du bon sens. La plupart des gens honnêtes comprennent que récompenser et reconnaitre internationalement à la tribune de l’onu des terroristes qui massacrent des gens à cause de leur religion n’est pas quelque chose de logique. Bon sens qui fait malheureusement défaut à nos dirigeants.

Publier un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *