Attentat manqué de Villejuif : l’un des commanditaires aurait été tué en Syrie

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Selon BFMTV, Samir Nouad, un jihadiste algérien considéré comme l’un des responsables des opérations extérieures de l’Etat islamique (EI), a été abattu le 22 avril par la coalition. La justice française avait établi son implication dans le projet d’attentat contre une église catholique de Villejuif.
• Attentat manqué de Villejuif : l’un des commanditaires aurait été tué en Syrie
Si l’information venait à se confirmer, elle aurait une importance toute particulière. Vendredi, BFMTV a annoncé la mort de Samir Nouad, un jihadiste algérien d’une quarantaine d’années. Selon la chaîne d’information en continu, Nouad a été victime le 22 avril d’une frappe de la coalition menée en Syrie.
Peu d’éléments sont connus sur le parcours de ce doctrinaire que le contre-terrorisme a cependant identifié comme l’un des responsables des opérations extérieures de l’Etat islamique (EI). Marié à deux reprises, il vivait dernièrement avec une Française présente à ses côtés sur le territoire du califat autoproclamé. Sa première épouse, française également, est, elle, emprisonnée en Algérie.
Lien formel entre Sid Ahmed Ghlam & Samir Nouad
La justice française a établi un lien formel entre Samir Nouad et l’étudiant algérien Sid Ahmed Ghlam qui, au printemps 2015, voulait commettre un attentat dans une église de Villejuif (Val-de-Marne). Selon le Parisien, les exploitations de l’ordinateur de Ghlam ont permis de découvrir un contact avec l’Algérien, connu sous de multiples surnoms – dont Amirouche. Ancien des filières tchétchènes, Nouad aurait en outre, selon Mediapart, contribué à la création en Syrie de la la Katibat Al-Battar, la «brigade de l’épée du prophète», composée d’une centaine de Libyens et d’une vingtaine de francophones. C’est en partie dans ses rangs qu’Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris, a recruté des membres de la cellule de Verviers, un commando franco-belge démantelé à peine quelques jours après les attentats de janvier 2015.
Pour fonder Al-Battar, Samir Nouad s’est appuyé sur deux vieilles connaissances du jihad mondial. Abdelnasser Benyoucef d’une part, également identifié comme commanditaire de Sid Ahmed Ghlam, mais surtout Saïd Arif, vétéran lui aussi des filières tchétchènes et de l’Afghanistan. Au début des années 2000, Arif avait été arrêté et poursuivi en France pour sa participation à des complots visant notamment le marché de Noël de Strasbourg et la tour Eiffel. Condamné en 2007 à dix ans de prison, il avait été libéré en décembre 2011. Il devait alors être expulsé de France mais la Cour européenne des droits de l’Homme avait demandé à ce qu’il ne soit pas envoyé en Algérie, où il risquait d’être torturé en raison d’une désertion de l’armée nationale. Il avait donc été assigné à résidence dans un hôtel de Brioude (Haute-Loire). Un matin de mai 2013, il vole la voiture de la belle-fille de l’hôtelier et file en Belgique, d’où il gagne la Syrie.
Selon des informations collectées par l’AFP, Arif a finalement été tué en mai 2015 à l’âge de 49 ans, par un tir de drone américain. Samir Nouad, lui, réprésentait depuis plusieurs mois une menace jugée prioritaire. BFM TV affirme que l’Algérien envisageait de commettre un attentat contre un avion de ligne en partance d’Afrique du Nord ou de Turquie.
Source :
http://www.liberation.fr/planete/2017/05/05/attentat-manque-de-villejuif-l-un-des-commanditaires-aurait-ete-tue-en-syrie_1567580

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2 Commentaires

  1. capucine dit :

    c’est une bonne nouvelle , non ? qui sera le prochain sur la liste des commanditaires qu’il faudra abattre ?

  2. roni dit :

    c etait juste un chef d equipe il y a plus haut que lui

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