Avi Maoz député israélien dénonce l’hypocrisie de la France « au passé colonial sanglant », sur l’occupation de Gaza ________________________________________

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« La France est l’ancêtre de la colonisation, avant de nous donner des leçons de morale, qu’elle se regarde dans le miroir », a fustigé le député Avi Maoz
Les tensions diplomatiques entre Israël et la France atteignent un nouveau pic après les déclarations du président Emmanuel Macron et de son gouvernement sur le conflit à Gaza. Le député israélien Avi Maoz, du parti Noam, a lancé une charge virulente contre Paris, dénonçant l’hypocrisie d’un pays « au passé colonial sanglant ».
« Quand un pays qui contrôle encore 11 territoires d’outre-mer ose faire la leçon à Israël sur l’occupation, c’est de l’hypocrisie pure », a déclaré Maoz. « La France est l’ancêtre de la colonisation. Avant de nous donner des leçons de morale, qu’elle se regarde dans le miroir. » Le député a souligné que la France maintient son contrôle sur des territoires comme la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française ou la Guyane.
Ces critiques interviennent alors que Paris prépare un sommet pour février visant à promouvoir la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien. Pour Maoz, cette initiative « n’est pas une initiative de paix mais un message aux extrémistes que le terrorisme paie ». Le député israélien s’appuie sur des données récentes de la Ligue anti-diffamation révélant une hausse de 185% des incidents antisémites en France en 2024. « Les faits parlent d’eux-mêmes », a-t-il souligné, accusant les déclarations de Macron d’alimenter la haine.
La polémique a pris une dimension supplémentaire avec les propos du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, qui a accusé Israël de transformer Gaza en « maison de mort, sinon en cimetière ». Barrot a dénoncé le blocus de l’aide humanitaire comme « une atteinte profonde à la dignité humaine » et « une violation flagrante du droit international ».
Ces déclarations ont provoqué l’indignation de la communauté juive française et notamment celle du grand rabbin de Strasbourg, Harold Avraham Weill, ancien grand rabbin de Toulouse lors de l’attentat terroriste de 2012 contre l’école juive Ozar HaTorah.
« Vos mots accordent une licence pour haïr les juifs », a écrit le rabbin Weill dans une lettre ouverte au chef de la diplomatie française. « Cette rhétorique fait écho à la justification du terrorisme à Toulouse. » Il établit un parallèle glaçant avec les propos de Mohamed Merah, l’auteur du massacre : « Israël tue des enfants, alors je tue des enfants. » « Quand un haut responsable français utilise le même langage, il ne ravive pas seulement un discours dangereux, il met activement en danger les communautés juives », conclut le religieux, qualifiant ces propos de « disgrâce morale » plutôt que de simple diplomatie.
Source I24news



Quelles sont les colonies françaises actuelles ?
Comores, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et Saint-Pierre-et-Miquelon, sans parler des « départements d’outre-mer » : Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion.
Il existe 12 territoires d’outre-mer :
la Guadeloupe,
la Guyane française,
la Martinique,
La Réunion,
Mayotte,
la Nouvelle-Calédonie,
la Polynésie française,
Saint-Barthélemy,
Saint-Martin,
Saint-Pierre-et-Miquelon,
les Terres australes et antarctiques françaises
les îles Wallis-et-Futuna


Avigdor Maoz né le 6 juillet 1956, est un fonctionnaire et homme politique israélien du parti Noam.
Fonctionnaire, nommé en tant que directeur du ministère de l’Intérieur en 1999 puis nommé directeur du ministère de la Construction et du Logement en 2001. Il s’engage en politique en 2019 et participe à créer le parti Noam, il est élu à la Knesset en 2021 et réélu en 2022.
Avi Maoz nait dans le quartier de Kiryat Shmuel à Haïfa. En 1975, il s’enrôle dans l’Armée de défense d’Israël dans la brigade parachutiste de l’armée. Après son service, il s’associe à la création du kibboutz Migdal Oz (en) et en devient le secrétaire.
Pendant les années 1980 et 1990, il étudie à la Yechiva Merkaz Harav et son rabbin est Zvi Tau, président de la Yechiva Har Hamor.
En 1991, il fut l’un des premiers à s’installer dans la cité de David à Jérusalem.
Avi Maoz est nommé directeur du ministère de l’Intérieur par Natan Sharansky en 1999, puis est devenu en 2001 directeur du ministère du Logement sous la direction du ministre Effi Eitam[1], jusqu’en 2004, date à laquelle il prend sa retraite de ses fonctions liés à l’administration, par protestation du plan de désengagement de la bande de Gaza

happywheels

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  1. Gilles De Hann dit :

    En Algérie, du débarquement des troupes françaises dans la baie de Sidi-Ferruch en juin 1830 jusqu’à la révolte kabyle de 1871, quatre décennies de conflit ont donné le ton aux cent trente-deux ans qu’aura duré la colonisation.

    La conquête s’est faite dans une violence documentée depuis longtemps. On l’a surtout racontée en mettant face à face deux grandes figures : d’un côté, le maréchal Bugeaud, de l’autre, l’émir Abd el-Kader, à la tête de la résistance. Le premier est critiqué pour la cruauté de la politique de la terre brûlée qu’il a encouragée, tandis que le second continue d’incarner la nation algérienne.

    La monarchie de Juillet décida de faire de l’Algérie une colonie de peuplement, installant des civils européens dans les campagnes algériennes spoliées. Des deux côtés de la Méditerranée, les populations sont-elles aujourd’hui prêtes à entendre cette histoire ?

    https://www.lhistoire.fr/parution/mensuel-532

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