Comparaison avec Hitler : Le président philippin Duterte s’excuse auprès des Juifs… et se justifie

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Ces déclarations avaient déclenché les protestations d’Israël, des Etats-Unis et du Congrès juif mondial
La président philippin Rodrigo Duterte a présenté ses excuses dimanche aux Juifs après s’être comparé à Adolf Hitler, tout en estimant n’avoir rien fait de mal et en réitérant sa volonté de « massacrer » plusieurs millions de drogués.
Duterte, dont la sanglante campagne antidrogue a déclenché un tollé dans le monde, avait soulevé l’indignation vendredi en faisant un paralèlle entre cette campagne et l’extermination de six millions de Juifs par Hitler.

« Hitler a massacré trois millions de Juifs. Bon, il y a trois millions de drogués (aux Philippines). Je serais heureux de les massacrer », avait-il dit lors d’un discours.
Ces déclarations avaient déclenché les protestations d’Israël, des Etats-Unis et du Congrès juif mondial notamment.
Rodrigo Duterte a tenté de s’excuser dimanche en expliquant n’avoir fait que répondre aux critiques qui le comparaient au chef nazi allemand.
« Alors j’ai dit ‘bien sûr que je suis Hitler’, mais ceux que je tuerai sont ceux-là (les drogués, ndlr) », a-t-il dit dans un discours retransmis à la télévision.

« Mais ce n’est pas comme si j’avais dit quelque chose de faux. C’est plutôt qu’ils ne veulent pas vraiment que soit porté atteinte à la mémoire, alors je m’excuse profondément auprès du peuple juif », a-t-il dit.
« Il n’a jamais été dans mes intentions (de blesser) mais le problème est que l’on m’a critiqué en me comparant à Hitler (…) Je tuerai les trois millions (de drogués) », a-t-il redit.
L’avocat populiste de 71 ans, connu pour son langage outrancier et insultant, a remporté la présidentielle en mai par un raz-de-marée à l’issue d’une campagne dominée par sa promesse d’éradiquer le trafic de drogue en liquidant des dizaines de milliers de personnes.
Depuis son investiture le 30 juin, plus de 3.300 personnes ont perdu la vie, l’immense majorité tuée par des civils encouragés par la rhétorique incendiaire du président les appelant à faire justice eux-mêmes.
Duterte a également poursuivi dimanche ses diatribes contre les Etats-Unis, avertissant qu’il était prêt à exiger le départ de tous les soldats américains des Philippines.

« Les Américains, je ne les aime pas (…) ils me sermonnent en public », a dit le président philippin. « Alors je dis ‘allez vous faire voir, allez vous faire foutre, tout ça. Vous êtes stupides' ».
Il a menacé d’annuler un accord de défense avec Washington entré en vigueur en janvier dernier et qui autorise les Etats-Unis à utiliser cinq bases philippines pour contrecarrer la présence chinoise grandissante en mer de Chine du Sud.
« Vous feriez mieux de réfléchir à deux fois maintenant, parce que je vais vous demander de quitter les Philippines totalement », a-t-il lancé.
Les Etats-Unis et les Philippines sont des alliés de longue date. Mais le président Duterte a de nombreuses fois menacé de s’éloigner de Washington pour se rapprocher de Pékin et de Moscou.
L’Union européenne en a aussi pris pour son grade dimanche. « Ces avocats abrutis de l’UE (…) Tiens, allez vous faire voir! », a lancé le président philippin.
Source :
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/asie-pacifique/126863-161002-philippines-duterte-s-excuse-aupres-des-juifs-apres-s-etre-compare-a-hitler

Rodrigo Duterte, dit Rody Duterte, surnommé Digong, né le 28 mars 1945 à Maasin, est un avocat et homme d’État philippin, membre du Parti démocratique philippin – Pouvoir populaire (en) (PDP-Laban). Il est président de la République depuis le 30 juin 2016.
Présenté par certains comme le « Donald Trump de l’Asie », Rodrigo Duterte crée la polémique par son populisme, son vocabulaire et ses allusions machistes.
Il est accusé d’avoir participé à des escadrons de la mort à Davao dans lesquels plus de 1 000 personnes ont été tuées durant les années 1990 (selon l’association Human Rights Watch). Face aux médias philippins, il ne nie pas avoir déjà commis des meurtres. En 2009, il déclarait même : « Si vous exercez une activité illégale dans ma ville, si vous êtes un criminel ou un syndicat qui s’en prend aux innocents, tant que je suis maire, vous êtes une cible légitime d’assassinat », puis lors de la campagne présidentielle de 2016 : « Vous, les dealers, les braqueurs et les vauriens, vous feriez mieux de partir. Parce que je vais vous tuer. ».
Après avoir pesté contre les embouteillages à Manille provoqué par la venue du pape François en visite officielle, il aurait traité le souverain pontife de « fils de pute ».
Il se dit prêt à se rendre en motomarine sur les îles disputées entre les Philippines et la Chine pour y planter un drapeau philippin.
Il est également accusé de sexisme pour avoir affirmé qu’il avait trois maîtresses en plus de sa seconde épouse (il a été marié une première fois durant 27 ans), et pour avoir justifié le viol (suivi d’un meurtre) d’une missionnaire australienne en 1989 dans sa ville, en déclarant : « J’ai vu son visage et je me suis dit Putain, quel dommage ! Ils l’ont violée, ils ont tous attendu leur tour. J’étais en colère qu’ils l’aient violée, mais elle était si belle. Je me suis dit le maire aurait pu passer en premier. ».
Il se revendique lui-même comme dictateur, n’hésitant pas à affirmer qu’il se passera du Congrès au cas où celui-ci l’empêcherait de mener à bien ses projets.
Particulièrement hostile aux narco-trafiquants, il ordonne dès son élection qu’ils soient mis derrière les barreaux ou tués. Il demande également aux citoyens philippins de sortir dans les rues pour tuer les trafiquants. Un mois après son élection, plus de 110 personnes liées au trafic de drogue ont été tuées et au moins 60 000 se sont rendues. 300 kg de méthamphétamine ont été saisis. Duterte déclare souhaiter que 100 000 personnes soient tuées dans ce nettoyage.
Il a qualifié l’ambassadeur américain d’« homosexuel » et l’a aussi insulté en lançant que c’est « un fils de pute. Il m’a fait chier ».
En 2016, il qualifie le président américain Barack Obama de « fils de pute ». L’expression n’est cependant aux Philippines qu’une exclamation d’agacement, et n’a pas la connotation injurieuse et personnelle qu’elle revêt dans les pays occidentaux. Rodrigo Duterte s’était exprimé ainsi en réaction à une question d’un journaliste sur les droits de l’homme, ajoutant notamment que les États-Unis avaient massacré des centaines de milliers de Philippins et usé des techniques cruelles lors de l’invasion des années 1899-1902, et n’avaient de ce fait aucune leçon à donner en la matière. Quelques jours plus tard il s’en prend à l’Union européenne dont les responsables s’inquiètent de la façon dont il mène sa campagne contre la criminalité et leur demande d’aller se « faire foutre ». Il accuse également la France et le Royaume-Uni d’hypocrisie et affirme que les ancêtres des députés européens ont tué « des milliers d’Arabes » et autres peuples tout en accompagnant ses déclarations d’un doigt d’honneur.
Après avoir fait un parallèle entre sa campagne anti-drogues et la politique d’extermination des Juifs par Adolf Hitler (« Hitler a massacré trois millions de Juifs. Bon, il y a trois millions de drogués (aux Philippines). Je serais heureux de les massacrer »), il s’excuse, ses propos ayant suscité des critiques d’Israël, des États-Unis et du Congrès juif mondial.

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4 Commentaires

  1. Peuimporte dit :

    le premier a eu droit a un bidon d’ essence…le second aura juste une paire de menottes…il s’ y entraine déjà…

    pauvre type!!

  2. LEHI dit :

    En fait il faudrait réserver aux islamo gauchistes , aux terroristes du Hamas et à leurs complices de tout bord le même sort que celui des trafiquants de drogue aux Philipines ….
    Tous ces gens sont des coupables et des assassins , alors que les 6 millions de juifs assassinés étaient innocents !

  3. ren. ren. dit :

    Exact LEHI

  4. Samuel dit :

    Un drole de spécimen celui la

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