Entre le Mur des cons irresponsable et l’irresponsabilité du tortionnaire de Sarah Halimi, il n’y a qu’un mètre

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Par Gilles-William Goldnadel
Dans son édito hebdomadaire, l’avocat Gilles-William Goldnadel dénonce ces juges idéologues qui poursuivent ceux qui les dénoncent ou déclarent irresponsable pénalement le bourreau d’une vieille dame juive.
Me voici aujourd’hui presque à contre-emploi. Moi, l’un des contempteurs les plus sévères de la justice française contemporaine. Moi, qui blâme depuis trop longtemps ces arrêts de cour idéologiques. Ou ses décisions étrangement légères.
Je prie dans cet article tous mes lecteurs de ne pas jeter tous les magistrats français dans le même bain de suspicion ou d’opprobre.
Certes, il est des décisions qui révulsent l’âme et l’esprit.
Celle de la chambre de l’instruction, la semaine passée, qui a décidé contre la jurisprudence de la Cour de cassation qui veut qu’en cas de contrariété d’expertises sur l’irresponsabilité pénale, la Cour d’assises de renvoi soit compétente, est de celles-là.
Considérer en effet que celui qui a torturé et tué Sarah Halimi en pleine connaissance avouée de sa judéité, aux cris d’« Allahu Akbar ! » ne serait pas accessible à un châtiment pénal heurte le bon sens et la conscience.
En ma qualité d’avocat de la sœur de la malheureuse, j’avais questionné à l’audience Traoré pour savoir s’il s’estimait accessible à un châtiment, celui-ci m’a répondu sans hésiter positivement.
Sur le fond, considérer que sous prétexte qu’il était sous l’empire de la drogue, il ne devrait pas être condamné par la justice pénale est indéfendable et ouvre des perspectives admirables pour les pénalistes sans état d’âme. J’attends ainsi le jour où un avocat invoquera cette jurisprudence au profit de l’un de ses clients toxicomanes invétérés ayant écrasé un enfant sur un passage clouté…
Autre conséquence extra-judiciaire de cette décision incompréhensible : aujourd’hui M. Traoré est sevré. Il n’a jamais eu d’antécédents psychiatriques, aucun des experts judiciaires commis n’a constaté une maladie mentale, et son état d’aujourd’hui est excellent comme il me l’a confirmé à l’audience au demeurant.
En conséquence, il n’y a aucune raison, nonobstant peut-être le pourvoi en cassation que nous allons diligenter, pour que celui-ci reste un jour de plus dans l’hôpital psychiatrique dans lequel il se trouvait encore en raison des poursuites pénales à son encontre. Un avocat pourrait à défaut saisir la justice pour obliger l’administration psychiatrique a cessé cet internement abusif. Il sera donc en toute liberté avec tous les dangers qu’on peut imaginer ainsi aussi que l’état d’esprit de la famille Halimi.
La belle et bonne justice que voici.
Dans le même temps, la procédure à l’encontre du Syndicat de la Magistrature, celui du Mur des cons se poursuivait. Il n’est pas la peine de rappeler que ces juges qui représentaient un tiers des magistrats syndiqués avaient trouvé amusant de placer au pilori non seulement leurs adversaires politiques mais encore des parents de victimes assassinées.
J’affirme que des juges de cette engeance peuvent parfaitement et sous l’empire addictif de la même idéologie refuser d’infliger des châtiments appropriés à des djihadistes aux mains ensanglantées, refuser de poursuivre des islamistes antisémites, poursuivre au contraire ceux qui les dénoncent… ou déclarer irresponsable pénalement le tortionnaire d’une vieille dame juive. Tant la perspective d’utiliser l’outil carcéral à l’encontre de ceux qu’ils estiment victimes de la société leur est aussi insupportable que jubilatoire le plaisir de châtier sans pitié des délinquants financiers issus des beaux quartiers.
Je revendique l’honneur, en ma qualité à la fois d’avocat de Clément Weill-Raynal, le journaliste ayant révélé l’existence du Mur des cons au grand dam du syndicat des journalistes CGT de FR3 et d’une grande partie de l’appareil médiatique, comme de Robert Ménard, l’une de ses victimes estampillées, d’être l’adversaire déclaré de la justice idéologisée.
En première instance, et avec le soutien déterminé de la section presse du parquet de Paris, Mme Martre, ès qualité de présidente du Syndicat de la Magistrature, s’était vu relaxée des poursuites engagées.
Mais en appel, et en dépit de l’assistance renouvelée du parquet animé par un bel esprit de corps et d’âme, la Cour a enfin condamné sèchement la dame.
Morale judiciaire de cette affaire : ne jamais désespérer de la justice.
Il y a des juges soumis à l’idéologie quelquefois sans même s’en apercevoir. Il y en a d’autres qui résistent, rien que pour faire leur devoir.
L’affaire Halimi n’est pas finie.

source :
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/edito-goldnadel-entre-le-mur-des-cons-irresponsable-et-lirresponsabilite-du-tortionnaire-de-sarah-halimi-il-ny-quun-metre-114254

happywheels

7 Commentaires

  1. limone dit :

    avant d’en rajouter un sur la liste
    regardez si il n’y est pas déjà

  2. Paul06 dit :

    Ce matin sur France info Frédéric metosi (approximativement) un Journaleux a gagné le droit de travailler dans les  » territoires palestiniens » en condamnant Israel d’ empêcher la celebration de Noël par les chrétiens palestiniens. Ce salaud a juste oublié de préciser combien il etait difficile d’être chrétien dans les dictatures du hamas et de l’ Autorité palestinienne. Finalement, la justice et la presse françaises partagent la haine du Juif et d’Israel.

    • liguedefensejuive dit :

      Les Chrétiens de Gaza pourront se rendre en Judée Samarie ..

    • aller visiter le forum d’orange sur cet article qui parle des chretiens de la bande de gaza, il parait qu’israel refuse leur droit d’entrer.
      Les commentaires des gaulois sont a gerber !!!!!!

      • liguedefensejuive dit :

        Les autorités israéliennes ont fait volte-face. Samedi 21 décembre, l’ambassade d’Israël a affirmé sur Twitter « qu’il n’y a pas d’interdiction pour les chrétiens de Gaza de se rendre à Bethléem pour y célébrer Noël ». « Comme chaque année, chaque demande est examinée au cas par cas pour assurer la sécurité des croyants », indique-t-elle aussi.

        Le 12 décembre, la Coordination des activités du gouvernement dans les territoires (Cogat) avait pourtant annoncé que, pour des « motifs sécuritaires », quelques chrétiens de Gaza seraient autorisés à voyager à l’étranger… mais pas en Israël ou dans les Territoires palestiniens. Ils ne pouvaient se rendre ni dans les villes saintes – Bethléem, lieu de la naissance de Jésus, Jérusalem, ou Nazareth – ni dans les villes où habitent leurs familles qu’ils auraient pu rejoindre pour la période des fêtes. Selon la porte-parole du Cogat, seuls 100 permis devaient être accordés et seulement pour des chrétiens de « plus de 45 ans ».

  3. hérode dit :

    Les chretiens palestiniens sont des hypocrites et servent de supplétifs et de porteurs de valises piégées aux terroristes du hamas .
    Ces chretiens d’orient sont la bonne occasion pour les ktos européens de detester encore plus l’état d’israel, les sionistes et au final les juifs

  4. hérode dit :

    Juste pour info pour les chretiens dont ceux qui sont Palestiniens , ça va peut être les dégouter mais tant pis / Jésus était juif, rabin,circoncis et faisait la casherout !

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