La France reprend à bas bruit ses évacuations de Gazaouis vers la France avec une vérification d’Israël pour sécurité

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Ce processus d’évacuation avait été brutalement gelé cet été après la découverte de publications antisémites par une étudiante gazaouie arrivée en France via cette voie. Depuis le 7 octobre, il avait permis d’évacuer environ 500 Gazaouis.
Initialement plus important, le nombre de Gazaouis pouvant être évacués a finalement été revu à la baisse au dernier moment, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères n’étant pas parvenu à réunir «toutes les autorisations nécessaires». «Ces opérations […] qui nécessitent l’engagement total de l’ensemble des services de l’État avec l’appui du réseau diplomatique, sont dépendantes des autorisations locales qui doivent être obtenues pour sortir de l’enclave puis transiter jusqu’à la France», indique encore la source diplomatique, qui ajoute que le processus est réalisé «dans des conditions d’une extraordinaire difficulté sur le terrain et de risque très élevé pour les évacués comme pour les personnes qui opèrent les convois».
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Selon Libération, ces étudiants devraient poser le pied sur le sol français ce mardi. Les Gazaouis ayant été écartés au dernier moment de cette opération doivent pour leur part être évacués lors d’une prochaine opération.
500 personnes déjà évacuées au mois d’avril 2025
Ces évacuations sont du ressort d’une cellule de crise visant à identifier et faire sortir de Gaza «les personnes appelées à être rapatriées en France ou à y séjourner», ouverte depuis deux ans au sein du consulat de France à Jérusalem. Elle concerne les ressortissants français et leurs ayants droit, le personnel de l’Institut français de Gaza et leurs familles, des boursiers du gouvernement français ou encore des «personnalités palestiniennes ayant un lien avec notre pays». Très concrètement, les listes des exfiltrés sont établies par le centre de crise du Quai d’Orsay puis transmises à l’administration israélienne pour une première vérification de sécurité. Les visas sont ensuite instruits par le poste consulaire français. Le ministère de l’Intérieur, lui, contrôle les fichiers de police français.
En avril 2025, 500 personnes avaient déjà été évacuées de la bande de Gaza vers la France depuis le massacre du 7 octobre. «Dans ces efforts, nous veillons scrupuleusement à ce que les personnes évacuées vers notre pays respectent les valeurs et principes de la République», précise encore la source diplomatique.
Les évacuations gelées cet été
Le processus d’évacuation avait été brutalement gelé cet été après la découverte de posts à caractère antisémite publiés sur les réseaux sociaux par une étudiante gazaouie, Nour Atallah, arrivée en France quelques semaines plus tôt. Cette dernière avait bénéficié d’une bourse «France Excellence», délivrée par le consulat français à Jérusalem. La jeune femme de 25 ans, qui devait faire sa rentrée dans l’établissement de Sciences Po Lille, avait été placée en garde à vue et visée par une enquête judiciaire pour «apologie du terrorisme et apologie de crime contre l’humanité», avant de quitter la France pour le Qatar. Les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères s’étaient renvoyé la responsabilité de ce raté dans la sélection des étudiants gazaouis, autorisés à quitter la bande de Gaza pour venir en France. Beauvau rappelait que ses prérogatives se concentraient sur l’étude «des menaces contre la France et les Français» et pas sur «ce qui se passe à l’extérieur, qui concerne les ministères en charge de l’extérieur» quand Jean-Noël Barrot pointait à l’inverse une défaillance des «services compétents».
Une enquête interne avait été lancée dans les deux ministères pour que «cette situation ne se reproduise plus». Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot avait en parallèle annoncé le 1er août la suspension immédiate de toutes les opérations d’évacuation. «Tous les profils qui sont entrés en France vont faire l’objet d’une nouvelle vérification», avait glissé le Quai d’Orsay à l’AFP, refusant de préciser le nombre de personnes concernées par cette suspension pour «raisons de confidentialité». À la suite de cette enquête interne, «les contrôles ont été renforcés, permettant la reprise des opérations», confie à cet égard la source diplomatique.
Source Le Figaro

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3 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Quel foutage de gueule permanent ce gouvernement micronien.

  2. danny dit :

    Super : Paris était déjà un gruyère, désormais on aura en prime les tunnels du hamas et des attentats au kilomètre. Le Mossad ne pourrait-il pas s’occuper du poudré et de sa clique ?

  3. danny dit :

    Pendant que la France les fait rentrer par paquet, l’Allemagne les chasse :
    https://www.jforum.fr/zdf-suspend-sa-cooperation-avec-son-partenaire-palestinien-pmp.html
    comme quoi!

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