Le chef du Shin Bet : « Aujourd’hui, les choses sont plus faciles, mais il reste encore des défis à relever »
« Nous servons la nation entière avec détermination et intégrité », a déclaré le chef du Shin Bet, David Zini.
David Zini, le nouveau chef du Shin Bet (ISA), a pris la parole jeudi matin lors de sa cérémonie d’investiture officielle, qui s’est tenue au bureau du Premier ministre à Jérusalem.
Dans son discours, Zini a abordé les défis de sécurité nationale d’Israël et le climat social du pays, soulignant son engagement envers le service public et le respect des principes de droit et de moralité.
« Il me semble qu’aujourd’hui, la situation paraît bien plus facile qu’il y a deux ans, mais des défis restent à relever », a commencé Zini. « La réalité actuelle est source d’incertitude, et nous, le personnel du Shin Bet, agirons en tant que fonctionnaires, émissaires de la nation tout entière. »
S’intéressant au débat public en Israël, Zini a déclaré : « Nous vivons dans une réalité où le débat public porte parfois non seulement sur la manière de procéder, mais aussi sur les critères mêmes : ce qui est vrai et ce qui est faux. C’est également un défi pour le Shin Bet, qui est tenu d’agir dans le respect de la loi et de l’éthique, et de permettre la diversité des opinions dans le cadre d’un débat ouvert et impartial. Mais une fois la décision prise, nous agirons avec détermination. »
Plus tôt ce mois-ci , l’ancien responsable du Shin Bet, Yossi Amrosi, a déclaré à Arutz Sheva-Israel National News que le premier défi de Zini, dès son entrée en fonction, sera de « restaurer la confiance du public dans l’organisation, et la confiance au sein de l’organisation elle-même, après les échecs de ces dernières années », a-t-il déclaré, ajoutant que malgré les revers, le service reste « une organisation fantastique qui travaille jour et nuit ».
Le deuxième défi, a-t-il expliqué, consistera à élaborer un plan de travail à long terme. « Le service doit se concentrer sur le renforcement du pouvoir et sur les processus négligés en raison de la guerre et de l’absence d’un dirigeant permanent », a souligné Amrosi.
La troisième priorité, a-t-il déclaré, est la mise en œuvre des conclusions des récentes enquêtes. « Si les enquêtes ont été mal menées ou incomplètes, elles doivent être rouvertes. Zini ne peut ignorer les enquêtes entachées d’irrégularités. »
Amrosi a également appelé à une révision des principes directeurs du service. « L’échec de l’organisation est dû en partie aux doctrines qu’elle suivait. Celles-ci doivent être revues. »
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https://www.israelnationalnews.com/