Les juifs professionnels à l’épreuve de l’alliance rouges-bruns-verts et roses

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Par Yves Mamou et Philippe Karsenty

Les juifs professionnels ? Ce sont ces pseudo-notables qui vivent de la communauté juive, de ses malheurs passés ou présents et sans doute aussi, à venir. Ils vivent de subventions publiques octroyées au prix de soumissions et de silences imposés. Profitant de la naïveté de certains donateurs privés qui croient sincèrement faire le bien et du travail d’une masse importante de petits contributeurs qui ignorent tout de la manière dont leur argent est dépensé, ils avalent toutes les couleuvres de nos dirigeants politiques successifs depuis 40 ans.
Les juifs professionnels sont de toutes les réunions et cocktails avec les pouvoirs publics, de tous les voyages officiels, de toutes les cérémonies commémoratives. Ils sont la face visible du CRIF, du Fonds Social Juif Unifié, du Mémorial de la Shoah, de l’UEJF et de tant d’autres institutions qui ont eu – il y a longtemps – leur heure de respectabilité mais qui aujourd’hui… font le jeu du pouvoir, de tous les pouvoirs qui se succèdent en France, quels qu’ils soient.
En revanche, pour lutter contre les violences ou les infamies du présent, pour faire entendre leur voix contre l’islamisme, l’antisémitisme musulman, les votes iniques de la France contre Israël dans toutes les arènes internationales, ces notables juifs sont aux abonnés absents.
Certains les appellent des « Juifs de Cour » mais l’appellation fait en réalité injure aux Juifs de Cour. En effet, dans le passé, ceux-ci servaient les intérêts du Prince, mais parfois, au détour d’une rencontre, ils plaidaient aussi et autant qu’ils le pouvaient, la cause de leurs coreligionnaires.
Ilan Halimi, Mireille Knoll, Sarah Halimi, les enfants Sandler et leur père, Myriam Monsonégo – pour les plus connus –, tous assassinés par des islamistes, ne sont malheureusement plus là pour témoigner de l’inutilité de ces juifs professionnels.
Des décennies durant, ces donneurs de leçons n’ont eu en réalité qu’une seule fonction : servir le bloc de gauche qui nous gouverne et faire « barrage à l’extrême drouaaaate ». En d’autres termes, ces soi-disant « notables » font partie du cadenas qui verrouille la démocratie en France. Ils sont la caution juive de ce « front républicain » qui se monte automatiquement chaque fois que quelqu’un tente de poser enfin la question de l’immigration musulmane. Ils sont la meute qui hurle au « nazisme » chaque fois que la droite approche du pouvoir, ils sont le verrou moral qui bloque le débat d’idées et l’alternance en politique.
Avant l’élection présidentielle de 2022, le CRIF, le Grand Rabbin, le Fonds Social Juif Unifié, l’UEJF et tant d’autres se sont déchainés contre Eric Zemmour, épargnant un Jean-Luc Mélenchon porté par le vote communautariste islamiste. Après l’élection présidentielle de 2022, l’extrême gauche en la personne de Jean-Luc Mélenchon a pris le contrôle de la gauche et centralise autour de la mal nommée « France Insoumise » – les Verts, le Parti Communiste et le Parti Socialiste sans que nos « élites juives » lèvent un sourcil de protestation. Nos antinazis professionnels du 21ème siècle deviennent muets quand le PS (dont la plupart sont issus), le PC et les écologistes s’allient avec l’extrême gauche antisioniste inféodée à l’islam radical. Le silence de ces organisations et de ces personnalités juives les discrédite totalement.
Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 10 avril 2022 ont montré que les juifs professionnels n’ont aucune influence sur la communauté juive qu’ils prétendent représenter. Ainsi, alors que le président du CRIF avait proclamé « aucune voix juive pour Zemmour » et que le grand rabbin avait affirmé que Zemmour était « raciste et antisémite », les électeurs français établis en Israël ont voté à plus de 50% pour le candidat Eric Zemmour. De même, les bureaux de vote de Sarcelles identifiés comme « juifs », tout comme ceux de Neuilly et du 16ème arrondissement de Paris, lui ont offert ses plus beaux scores en France métropolitaine.
Face à leurs échecs répétés dans la lutte contre l’antisémitisme, à la défense d’Israël dans les arènes politiques et médiatiques françaises et face à la cuisante révélation de leur non-représentativité au vu des résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 10 avril 2022, il serait temps qu’un vent de renouveau souffle sur les institutions juives et chasse ces marchands qui font tourner le temple à leur profit au lieu de le servir. Mais la caution politique qu’ils apportent au pouvoir en place les protège. Pourtant, les autorités qui les traitent avec les égards qui ne leur sont pas dus feraient bien de chercher d’autres interlocuteurs s’ils veulent vraiment connaître le point de vue de la « rue juive »…
Source
https://www.causeur.fr/les-juifs-professionnels-a-lepreuve-de-lalliance-rouges-bruns-verts-et-roses-233321?fbclid=IwAR2QRwFTcI9s8YzikTw-pWIMCueHB32SMaIPpthp5f2IYiGCA9Tdps91DW4

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3 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    Uniquement déconnecté du terrain, de la communauté, des difficultés des Juifs de France, et aveugles devant l’antisémitisme islamogauchiste…

  2. Poissonchat dit :

    Audrey Azoulay serait pressentie pour devenir 1er ministre,je crois qu’elle correspond parfaitement a la description ci dessus

  3. vrcngtrx dit :

    « témoigner de l’inutilité de ces donneurs de leçons qui n’ont qu’une seule fonction : servir le bloc qui gouverne et faire partie du cadenas qui verrouille la démocratie »
    Au fond le phénomène n’est-il pas commun à toutes les communautés ?

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