Marc Knobel, Anne Sinclair, Delphine Horvilleur, Joann Sfar, Raphaël Enthoven et les autres

Par Meïr Ben Hayoun
Vous vous êtes délestés de toute conscience et de toute dignité juive. On ne tient pas un discours qui fournit des munitions aux manœuvres macroniennes et du Quai d’Orsay dont l’objectif vise à désarmer l’État juif dans son combat contre le nazislamisme abominable à, à peine 65 kilomètres de Tel-Aviv et à 70 kilomètres de Jérusalem.
C’est un combat de civilisation dont les enjeux concernent l’Humanité toute entière et il n’est point fortuit que ce soit le peuple juif, à travers son Etat, Israël, qui le mène là où les autres nations sont mitigées, démissionnent et abdiquent.
Par conséquent, il est vil et bien bas d’exploiter les émotions consécutives aux regrettables dommages collatéraux, inévitables dans ce type de conflits, pour se poser en inquisiteur, et proclamer la « faillite morale » de la société israélienne qui est bien la seule société au monde qu’on peut qualifier de société de justes.
En ces heures, la société d’Israël est réunie et mobilisée dans un combat âpre, long et sisyphéen contre le djihad. Elle doit inventer des procédures d’affrontements qu’aucun champ de bataille n’a connues auparavant, élaborer une nouvelle doctrine militaire contre des ennemis existentiels, des ennemis de l’Humanité tout entière. Des ennemis qu’on ne saurait permettre de se relever et de se réarmer.
Pour toute conscience juive, ou toute autre conscience humaine, il est impératif que cette guerre se solde par l’anéantissement total du djihad nazislamiste, pas seulement dans la Bande de Gaza, en Judée Samarie, à Jérusalem, en Galilée, dans le Néguev, mais aussi au Liban et jusqu’en Iran – et même dans vos banlieues où nous avons grandi avant notre Alyah et où vous n’avez probablement pas mis les pieds depuis des lustres. Il en va du sort de l’Humanité tout entière !
C’est un couteau dans le dos de la part de personnes comme vous dont nous croyions leur solidarité indéfectible au moment où tant d’enfants d’Israël et de l’Alyah de France, des enfants d’amis et de proches, ont fait le sacrifice ultime de leur vie. Nous pourrions vous énoncer les noms de ces braves.
Vous n’auriez pas pu tenir un tel langage si vous en faisiez partie et connaissiez intimement ces familles dont les enfants combattent en ce moment même là où le sang coule.
Vous pouvez vous prévaloir de la mémoire de la Shoah et tout ce que vous voulez. Vous pouvez nous la raconter « liberté de pensée » et « tradition juive » que vous avez allègrement profanée. C’est de la manipulation à laquelle vous vous livrez, et dont la finalité n’est qu’opportunisme, des coquetteries pseudo-morales qui seront payées avec le sang versé, Dieu nous en préserve.
Meir Ben Hayoun
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Israël 24/7