
Quatorze policiers lyonnais reconnus Justes parmi les Nations
Une plaque commémorative va être dévoilée ce mardi 8 juillet dans l’enceinte du fort Saint-Luc qui abrite l’hôtel de police, pour rendre hommage à 14 policiers lyonnais ayant aidé des juifs pendant l’occupation.
Ils ont désobéi à leur hiérarchie pour sauver des personnes juives. Quatorze policiers lyonnais vont être nommés Justes parmi les Nations ce mardi 8 juillet, en reconnaissance de leur comportement sous l’Occupation. Une plaque commémorative reprenant leurs noms et fonctions sera dévoilée par la préfète de région au sein de l’hôtel de police de Montluc, dans le 3e arrondissement. Soit juste en face de la prison du même nom utilisée par la Gestapo sous l’occupation.
«En cette année de 80e anniversaire de la Libération, la directrice zonale de la police nationale sud-est a souhaité rendre hommage aux policiers de la zone Sud-Est qui, pendant l’occupation, ont désobéi au gouvernement de Vichy en sauvant des personnes juives et faisant acte de résistance», a fait savoir la direction de la police nationale du Rhône. L’association Yad Vashem et la Société Lyonnaise d’Histoire de la police nationale, ont permis d’identifier 14 fonctionnaires ayant permis de protéger des personnes juives pouvant être reconnus Justes parmi les Nations.
Le titre de Juste parmi les Nations est décerné à des personnes non juives ayant apporté leur aide, au risque de leur propre vie, à des juifs menacés de mort.
Ce fut le cas à Lyon de Joseph et Marie Remillieux, un couple distingué de la sorte à la fin du mois de mai pour avoir sauvé une jeune fille poursuivie par la Gestapo, en décembre 1943. La jeune femme qui avait vu ses enfants capturés par les nazis avait été cachée chez les Remilleux jusqu’à la Libération. Elle avait alors retrouvé ses enfants, rescapés d’Auschwitz. Les Remilleux sont devenus les 98e Lyonnais reconnus Juste parmi les Nations.
Source
Le Figaro
Merci à ces policiers qui ont redoré le blason de la police française qui a activement travaillé avec l’occupant nazi pour déporter les juifs et les résistants. Que leurs mémoires et leurs actes ne soient pas oubliés.
Le 14 août 1941, un décret signé par Pétain enjoint à tous les fonctionnaires de lui prêter serment de fidélité. Une cérémonie officielle a lieu pour la police le 20 janvier 1942, au cours de laquelle 3 000 délégués de la garde de Paris, de la Police nationale et de la préfecture de police se réunissent dans la grande salle du Palais de Chaillot, sous la présidence de Pierre Pucheu, ministre de l’Intérieur[1],[2]. Après que la Musique des gardiens de la paix a joué La Marseillaise, le serment est prêté en ces termes : « Je jure fidélité à la personne du chef de l’État en tout ce qu’il commande dans l’intérêt du service, de l’ordre public et pour le bien de la patrie ». Ce à quoi répondent tous les policiers présents en levant le bras et en disant : « Je le jure »[
Arrestation de Juifs à Paris par des policiers français le 20 août 1941.
« Justes parmi les Nations »
Nancy, 7 juillet 1942 (milieu de page) :
https://www.geo.fr/histoire/occupation-la-police-francaise-precieuse-alliee-du-iii-eme-reich-127070
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« leur comportement sous l’Occupation »
Même lien, même chapitre :
Les 16 et 17 juillet 1942, 9000 policiers et gendarmes français montrent aux autorités allemandes de quoi ils sont capables. Selon la préfecture, lors de la rafle du Vel d’Hiv, le nombre d’arrestations s’élève à 13152 personnes à Paris. Dans le reste de la France, on assiste à ces mêmes coups de filet gigantesques.
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« Quatorze »
Treize (mais les autres) :
À la Libération, plus de 10000 policiers ont été jugés. Les chefs des brigades spéciales et les commissaires les plus zélés ont été condamnés à de lourdes peines. 13 d’entre eux ont été exécutés. Les autres reprendront leur service comme si de rien n’était.
https://www.lepoint.fr/histoire/policiers-et-gendarmes-sous-l-occupation-collabos-ou-resistants-20-11-2018-2273046_1615.php
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Dans les années 70s nos vacances étaient l’occasion pour mes parents et leurs trois enfants de se rendre à leur petite villa des Landes. L’été c’était plage et océan, hors saison nous privilégions les ballades en forêt et avions fini par apprivoiser un endroit près de Soustons.
Nous aimions nous avancer en profondeur sur le chemin, écouter les oiseaux, observer la lumière dans les hautes fougères parfois même un écureuil grimper aux cimes, respirer la liberté la douceur de l’air les senteurs boisées, puis l’automne cueillir fleurs séchées et champignons.
La décennie passée, un jour notre randonnée habituelle fut interrompue par deux gardiens en uniforme et armés. Inflexibles ils nous barrèrent le passage évoquant la présence prochaine d’un personnage qui à quelques kilomètres de là avait une maison …
Jamais plus nous ne retournèrent à cet endroit que toute mon enfance nous avions tant aimé.
https://www.editions-cairn.fr/fr/nouveautes/2571-latche-mitterrand-et-la-maison-des-secrets-9791070064344.html
https://www.bienpublic.com/culture-loisirs/2021/04/15/latche-l-autre-lieu-de-pouvoir-des-annees-mitterrand
https://pbs.twimg.com/media/EdI6t2WWsAEMmmI?format=jpg
https://www.lepoint.fr/histoire/francois-mitterrand-fidele-a-ses-collabos-09-10-2016-2074610_1615.php
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* Jamais plus nous ne retournâmes (dsl pour les fautes récurrentes dues à l’inattention)