Ecquevilly (78) : la mosquée du prédicateur Youssef Abou Anas « appelant à la haine à l’encontre des juifs et des chrétiens » conteste sa fermeture

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La fermeture de cette mosquée située à Ecquevilly, dans les Yvelines, avait été décidée par la préfecture le 2 novembre pour des discours de son imam.
Salafisme quiétiste « pacifique » ou « message insidieux » pro-djihadisme ? La mosquée d’Ecquevilly conteste lundi devant le Conseil d’État sa fermeture décidée par le préfet des Yvelines, qui l’accuse d’appeler « à la discrimination et à la haine, voire à la violence ». Le 2 novembre, la préfecture avait ordonné la fermeture jusqu’à la fin de l’état d’urgence de cette salle de prière d’Ecquevilly, 4 000 habitants, proche des Mureaux, dont les cités sensibles sont minées par des affaires d’islamisme radical. En cause, non pas des liens directs avec les filières djihadistes, mais la teneur des discours de son populaire imam.
La mosquée est « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence, à l’encontre des femmes, des juifs et des chrétiens », et l’imam « a légitimé dans un prêche » du 20 novembre 2015 les attentats parisiens, écrit le préfet dans son arrêté. La menace terroriste, souligne-t-il, implique « des individus de plus en plus jeunes dont le trait commun est de fréquenter assidûment des mosquées salafistes ».
Note blanche de la préfecture
Le 17 novembre, le tribunal administratif de Versailles, saisi au nom de la liberté de culte par l’Association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée, avait confirmé sa fermeture. Ses avocats avaient annoncé ce recours devant le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, examiné lundi à 17 heures. « On ne voit pas en quoi la lutte contre le terrorisme imposerait de bâillonner toutes les formes d’islam en France au seul motif qu’elles ne répondraient pas à tous les canons de l’islam républicain », avaient dit, mi-novembre à l’Agence France-Presse, Mes Vincent Brengarth et William Bourdon, dénonçant un amalgame entre salafisme et djihadisme.
Le tribunal administratif, pour confirmer la fermeture, s’était appuyé sur une note blanche produite par la préfecture. Cette note « précise et circonstanciée », soulignait le juge des référés, attribue à l’imam plusieurs propos litigieux relatifs à l’islam ou aux femmes, « incitatifs à la haine, à la discrimination, au non-respect des lois de la République et à la violence ». De même pour des ouvrages disponibles dans la bibliothèque. Ces discours ont « déjà des effets négatifs sur la cohésion sociale à Ecquevilly en raison d’une pression religieuse s’exerçant notamment sur les femmes insuffisamment ou non voilées et rejaillissant sur les relations entre les enfants », poursuivait le magistrat.
Salafisme quiétiste
À l’audience, la représentante du ministère de l’Intérieur avait décrit « un message insidieux, subliminal, qui instille l’idée dans la communauté que, finalement, les attentats sont tolérables », derrière une « vitrine propre » qui condamne le terrorisme. « Aucun » élément n’étaye les accusations, avait rétorqué Me Brengarth, « c’est simplement une affirmation d’autorité ». Dans sa requête, l’association rappelle que la mosquée, qui se revendique du salafisme quiétiste (ordinaire) et non du salafisme « révolutionnaire » qui « constitue la mouvance djihadiste », est « apolitique et pacifique ». Elle répète avoir « toujours condamné » le terrorisme et la violence, notamment dans des tracts après le 13 novembre. « Aucun » de ses fidèles, assure-t-elle, n’est à sa connaissance mis en cause dans un dossier terroriste ni assigné à résidence. Retranscriptions à l’appui, l’imam nie avoir tenu les propos reprochés.
Une vingtaine de mosquées et salles de prière présumées radicalisées ont été fermées depuis l’instauration de l’état d’urgence après les attentats du 13 novembre 2015. La France compte quelque 120 mosquées et salles de prière salafistes ou sous influence du salafisme, courant fondamentaliste sunnite.
Source :
http://www.lepoint.fr/justice/conseil-d-etat-une-mosquee-salafiste-conteste-sa-fermeture-04-12-2016-2087900_2386.php

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Pour Youssef Abou Anas, imam de la Mosquée de Ecquevilly, à gauche, des femmes de toute une vie, qui se préservent, à droite, de la chair humaine, des femmes d’un soir, méprisables, qui assouvissent le plaisir des loups.
Autre conférence du prédicateur Youssef Abou Anas sur le « vivre-ensemble » disponible sur le site de « la Voie Droite », voici comment l’imam conçoit la Fraternité avec les Chrétiens et les non-Musulmans, extraits :
« Contredire les polythéistes et les non-musulmans, le fait de se désavouer d’eux, fait partie des bases de la religion, et celui qui a un manquement à ce sujet, a un manquement dans sa religion. Il est évident de nos jours, que beaucoup de Musulmans sont dupés et sont amenés à ressembler aux non-Musulmans et à imiter leur comportement.
Notamment dans le fait de fêter leurs fêtes non-musulmanes. Ou le fait de donner de l’importance à des non-Musulmans, qu’ils soient des sportifs de haut niveau, ou qu’ils soient des chanteurs, ceci malheureusement est une chose que personne ne peut nier. »
[03:50]
« Nul doute que de ressembler aux non-musulmans est une chose interdite en Islam. Le fait de ressembler aux non-musulmans dans leur coupe de cheveux, ou dans les vêtements qui les caractérisent, cela est interdit en Islam. »
[05:05]
« Parmi les choses qui sont interdites, que certains Musulmans ne connaissent pas, ou qu’ils font semblant de ne pas connaître, c’est le fait de féliciter les non-Musulmans concernant leurs fêtes. Et ceci est un mal immense, car c’est une forme d’acceptation du mal et du faux dans lequel ils sont, et cela réjouit et réconforte les non-Musulmans dans ce mal et dans cet égarement. »
[11:05]
« Le Prophète nous ordonne de contredire les Juifs et les Chrétiens.[…] Le fait de féliciter les non-Musulmans dans les fêtes qui sont les leurs, comme la fête de Noël ou autres fêtes religieuses, cela est interdit à l’unanimité des savants. »
[…]
« Vous entendrez certains Musulmans, qu’Allah nous protège de leur mal, qui disent qu’il est autorisé de dire « Joyeux Noël ! » aux non-Musulmans. Ceci est de l’égarement, et ceci contredit ce sur quoi les savants sont d’accord. »
[…]
« Est-ce une bonne parole de féliciter un non-Musulman dans la mécréance ? Est-ce une bonne parole de réjouir le coeur d’un Chrétien de faire en sorte qu’il soit apaisé dans sa mécréance ? »
[…]
« Cela revient à féliciter celui qui se prosterne devant une Croix, et cela est pire auprès d’Allah que de féliciter celui qui boit de l’alcool, ou celui qui tue une âme innocente, ou celui qui s’autorise de commettre l’adultère et la fornication. »
Source :
http://islamineurope.unblog.fr/2016/02/26/les-predicateurs-du-reseau-la-voie-droite-endoctrinent-des-milliers-de-musulmans-a-lislam-fondamentaliste-misogyne-intolerant-antichretien-et-antioccidental-dans-les-mosquees-de-ecquevilly-pa/

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7 Commentaires

  1. LIPSKER Ronny dit :

    Non seulement il faut fermer cette mosquée, mais surtout il faut virer cet imam odieux, les 72 VERGES l’attendent!!!!

  2. josué bencanaan dit :

    expulsion de cette racaille et vite !!

  3. roni dit :

    qu est ce qu ils font en france qu ils degagent dans un pays musulmans ce sont des emmerdeurs qui sont la juste pour profiter du systeme francais.

  4. capucine dit :

    Oh mais il en reste beaucoup des mosquées salafistes à fermés ? Caseneuve pro-arabes ne fait pas son boulot , il n’a pas fait expulsé non plus les imams fondamentalistes qui inculque la haine et le djihad !

  5. Gilles-Michel De Hann dit :

    Le Conseil d’Etat a confirmé mardi la fermeture de la mosquée salafiste d’Ecquevilly (Yvelines) par les autorités, qui l’accusent d’incitation à la haine et d’apologie du terrorisme.

    Cette salle de prière salafiste quiétiste avait été fermée le 2 novembre dernier par la préfecture jusqu’à la fin de l’état d’urgence, mesure confirmée par le tribunal administratif de Versailles le 17 novembre. En cause, la teneur des discours de son populaire imam, Youssef Abou Anas.

    Les avocats de l’association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée, avaient fait appel devant la plus haute autorité administrative.

    Dans sa décision, le juge des référés (procédure d’urgence) du Conseil d’Etat estime, d’une part, que la fermeture de la mosquée ne porte pas « une atteinte grave » à la liberté de culte puisque ses fidèles disposent de « trois autres lieux de culte » à « moins de cinq kilomètres ».

    D’autre part, le magistrat estime que l’existence des prêches de l’imam exhortant à « des comportements violents, sectaires ou illégaux » est établie.

    Les autorités accusaient l’imam Youssef Abou Anas d’avoir appelé à « la discrimination et à la haine, voire à la violence à l’encontre des femmes, des juifs et des chrétiens » mais aussi d’avoir « légitimé dans un prêche » du 20 novembre 2015 les attentats parisiens perpétrés quelques jours plus tôt: « Ces actes étaient un suicide qui ne respectait pas les règles de la religion, mais en temps de guerre, ce n’est pas mauvais en soi ».

    Selon le juge, le fait que l’imam ait par ailleurs condamné les attentats ou tenu des propos incitant à « respecter ou accueillir » chrétiens et juifs ne diminue pas la teneur des discours incriminés.

    Lundi soir, devant le Conseil d’Etat, les avocats de la mosquée, William Bourdon et Vincent Brengarth, avaient déploré que les passages litigieux sur les femmes et les religions aient été sortis de leur contexte et affirmé, « traduction assermentée » à l’appui, que l’imam n’avait jamais salué les attentats.

    Le salafisme, courant fondamentaliste sunnite certes « rigoriste, conservateur, qui prend des positions dans notre République que nous avons le droit de considérer comme détestables », notamment sur les droits des femmes, n’est pas interdit, avait plaidé Me Bourdon.

    La représentante du ministère de l’Intérieur avait pour sa part mis en avant des « troubles à l’ordre public » induits par ces prêches, comportements « anti-républicains », tensions dans la commune, et répété qu’il ne s’agissait pas du « procès général du salafisme ».

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