Amandine Gay cherche les adresses personnelles des militants de Génération Identitaire

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Amandine Gay est une réalisatrice, comédienne et afroféministe française née le 16 octobre 1984. Son premier film, Ouvrir la voix est un documentaire donnant la parole aux femmes noires de France.
Après ses études, elle commence à travailler comme comédienne, cependant, après quelques mois d’activité, elle constate qu’elle interprète toujours le même type de rôles stéréotypés (droguée, prostituée, sans-papiers). Son agent lui apprend alors que bien qu’elle envoie son profil pour des rôles divers correspondant à sa tranche d’âge, elle n’obtient de réponse que quand il est spécifié dans le scénario que le personnage est une Noire7. « En cinq ans de carrière je n’ai eu que deux rôles « normaux », un rôle d’avocate sur une série de TF1 et un rôle au théâtre, dans lequel j’incarnais plusieurs personnages différents. Au bout de cinq ans, j’en ai eu marre: j’ai cessé ma carrière de comédienne pour devenir réalisatrice5. »
De ce constat naît l’envie de devenir réalisatrice pour promouvoir une autre vision des femmes noires et aussi pour pouvoir jouer les rôles qui l’intéressent8. Elle commence donc à écrire des programmes courts pour la télévision. Cependant, elle peine à trouver des financements. Amandine Gay explique que les producteurs étant majoritairement des hommes blancs d’une cinquantaine d’années, ils ne reconnaissent pas leur expérience de la société dans les programmes qu’elle développe. Elle co-écrit notamment une fiction, une satire des magazines féminins, intitulée “Medias Tartes”. Un des personnages, une sommelière noire et lesbienne, rencontre l’incompréhension des investisseurs potentiels, arguant qu’une telle personne n’existe pas en France, alors que justement, il est inspiré d’elle-même7.
C’est pourquoi Amandine Gay commence à réaliser, en avril 2014, son documentaire Ouvrir la voix, grâce à une campagne de crowdfunding, sans le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) qui n’a pas souhaité soutenir ce long-métrage. Dans ce film, qui paraît en 2016, Amandine Gay réunit 24 femmes – des Afro-descendantes, citoyennes, militantes, ingénieures, chercheuses ou blogueuses9 – pour parler de leur identité de femme noire en France10. En 2017, le documentaire reçoit le Out d’or de la création artistique et le Prix du Public aux Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal11,12.
Elle a rédigé une préface intitulée « Lâche le micro ! 150 ans de luttes des femmes noires pour le droit à l’auto-détermination » pour la traduction française du premier livre de bell hooks, Ne suis-je pas une femme ? Femmes noires et féminisme, paru aux éditions Cambourakis en septembre 2015.
En 2015, ne se voyant pas fonder une famille en France où les institutions n’offrent « rien qui ne puisse donner de la fierté aux enfants noirs13 », elle s’installe au Canada à Montréal2 pour pouvoir poursuivre ses recherches et réaliser des films sur des thématiques liées aux conditions minoritaires, comme l’adoption, en écho à sa propre expérience, « l’adoption, par des familles blanches, d’enfants « racisés »13 ».
Elle a un temps milité à Osez le féminisme !, déclarant ensuite : « Mais je n’aime pas l’idée d’une ligne de parti. Je ne me vois pas comme une militante, plutôt comme une auteure politique »14 ou encore : « je ne me suis pas retrouvée dans leur féminisme. J’étais la caution noire dans une association de bourgeoises majoritairement blanches5. »
Elle se définit elle-même comme « afro-descendante, noire, née sous X, cis, afro-féministe, pansexuelle, anticapitaliste, antiraciste, anti-hétéronormativité, agnostique, afro-punk (en), pro-choix (avortement, voile, travail du sexe), body positive4 ».
En 2018, Amandine Gay collabore à l’écriture du livre « Décolonisons les arts ! »15 sous la direction de Leila Cukierman, Gerty Dambury et Francoise Vergès. Sa collaboration apparait comme un manifeste en faveur d’un art décolonial, elle atteste de ses intentions dès les premières lignes du texte « La dimension décoloniale de mon travail d’auteure s’articule autour de trois enjeux : la réappropriation de la narration ; l’esthétique comme affirmation politique de soi ; la réappropriation des moyens de production15 (p.46) ». Pour l’autrice et réalisatrice, la décolonisation des arts passe d’abord par la prise de parole des personnes minoritaires et une réappropriation des moyens de production. La conception politique de l’esthétique artistique est donc au centre de son travail de réalisation c’est pourquoi, dans ce texte, elle regrette l’absence de critiques esthétiques concernant son premier film :  » C’était très important pour moi de faire un documentaire de création. Je pense qu’on nous attend sur les sujets politiques mais pas que l’on soit audacieuse dans la forme. (…) J’ai envie de faire de beaux films qui vont aussi rester comme objets cinématographique.15 (p.47) » Ainsi, elle affirme le rôle politique de l’oeuvre cinématographique sans pour autant se voir attribuer le rôle de « pédagogue15 (p.50) ».
Elle est membre du Collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel16,

happywheels

15 Commentaires

  1. capucine dit :

    elle n’a rien d’autre à faire que de chercher les identités et les adresses personnelles des militants de Génération identitaire ?
    qu’elle s’occupe de ses affaires se sera déjà bien !!

  2. Ce qui m’inquite beaucoup c’est le racisme et l’antisémitisme violent de la communauté noire qui augmente de plus en plus.

  3. Poissonchat dit :

    Lancer une fatwa sur les gens qui ne pensent pas comme elle?
    Belle façon de soutenir la liberté,effectivement.
    Elle doit sûrement faire une religion de paix:on est plus proche de « ils l ont bien cherché » que de « je suis charlie ».
    Eh bien moi,j aimerais plutôt avoir les noms/photos des gens ayant gueulé des slogans antisémites:chacun ses valeurs,on ne a pas les mêmes.

  4. Gabor Bondor dit :

    Charmante mentalité ou comment tenter a tout prix d’imposer ses opinions et sa différence a une société qui a légitimement d’autres choses a faire.
    Le differentialisme pour mieux rejeter l’assimilation.
    La haine de la majorité.
    La Terreur politique et l’intimidation en guise de défense de la liberté d’expression.
    Mesdames et messieurs, il paraît qu’on appelle cela « une chance pour la France »😆😆😆

  5. Franccomtois dit :

    Moi elle me fait penser á Jacob dans la « cage aux folles ».Puisque celles et ceux qui aiment la France la dérange et bien qu´elle retourne tout simplement d´oú elle est originaire,certain que cela doit être une riante démocratie.
    Par contre pour certains ou certaines faire des études ne les grandit pas.
    On comprend mieux le ressentiment envers les juifs qui leur taraude les tripes.
    Pris dans Europe-Israel:
    Selon la « sociologue » Nacira Guenif, chez les jeunes racisés (maghrébins) dire « sale Juif » n’a rien d’antisémite, c’est juste une façon de dire qu’on déteste quelqu’un…

    Donc si nous suivons son raisonnement de merde inculte,insulter les juifs c´est normal,pas discriminatoire.Par contre pour dire de quelqu´un qui est fainéant le traiter de noir pas bon,quelqu´un qui vole d´arabe pas bon et c´est normal.Cette femme est une honte absolu,j´ai honte pour elle.Espérons qu´elle perde tout crédit et je ne sais pas si son propos ne tombe pas sous le cout de la loi?J´ai l´impression que les études chez certaines origines ne les fait pas progresser tant le coeur chez eux est baigné par la haine,la frustration,nous n´avons qu´á voir l´état de leurs pays,le probleme c´est qu´ils tirent le notre vers le bas.
    Les courageux racailles CPF á Dijon se sont fait petit,mais alors tout petits.Les Tchétchenes leur ont juste montré se qu´ils sont,RIEN!!!!!!!!!!Je peux vous assurer que les arabes d´oú qu´ils viennent ont peur des tchétchenes,j´ai pu jugé sur piece,je rajoute des gitans aussi.
    Le jour ou le peuple de France dans sa diversité et son amour pour la Patrie se décidera, les racailles et chameliers de l´apocalypse devraient ou rentrer dans le rang ou mettre les voiles.Pourquoi n´agirions nous pas?Une police que le systeme rend d´operette,une armée aphone et des politiques affairistes et apatride,qui gouverne?le peuple est abandonné dans la misere sociale et intellectuelle,la violence quasi quotienne.

  6. CAMEMBERT dit :

    vous êtes répugnante, à une autre époque vous balanceriez des familles juives à la gestapo.
    Tout cela finira dans le sang, une guerre civile que vous attisez pointe son nez.

  7. Hubert dit :

    Il conviendrait de divulguer aussi son adresse pour l’équilibre…

  8. vrcngtrx dit :

    « travailler comme comédienne »
    oxymore
    .

    « elle interprète toujours le même type de rôles droguée, prostituée, sans-papiers »
    Parce qu’elle le vaut bien !
    .

    « Au bout de cinq ans j’en ai eu marre j’ai cessé ma carrière de comédienne »
    5 ans t’appelles ça une carrière ?.. moi j’appelle ça du glandage
    .

    « promouvoir une autre vision des femmes noires (…) écrire des programmes pour la télévision »
    noire ou blanche la télévision ? te vexes pas mais ça fait plus de 50 ans qu’on est passé à la couleur, connasse
    .

    « elle peine à trouver des financements (…) les producteurs étant majoritairement des hommes blancs »
    ah ??.. et ils sont nombreux les producteurs noirs qui financent la promotion des blancs ?
    .

    « Dans ce film des Afro-descendantes ingénieures »
    vachement réaliste le scénario …
    .

    « Centre National du Cinéma n’a pas souhaité soutenir ce long-métrage »
    preuve qu’il y a encore des gens sérieux dans le métier
    .

    « ne se voyant pas fonder une famille en France où les institutions n’offrent rien qui ne puisse donner de la fierté aux enfants noirs »
    comme ceux qui prennent en otage un hyper cacher ou massacrent une dame juive sans défense ?
    .

    « Je ne me vois pas comme une militante »
    moi j’te vois pas tout court.
    .

    « J’étais la caution noire dans une association de bourgeoises majoritairement blanches »
    fallait leur cracher à la gueule, ça aurait soulagé beaucoup de blancs crois-moi
    .

    « Elle se définit elle-même comme … »
    pas la peine de lister si longuement pour te rendre intéressante alors que, mis à part le début, tout ça se résume en un seul mot : de la merde
    .

    « Décolonisons les arts ! »
    enfin une bonne idée :
    https://www.youtube.com/watch?v=Vu–5CBOIqs
    .

    « La dimension décoloniale de mon travail : la réappropriation de la narration ; l’esthétique comme affirmation politique de soi ; la réappropriation des moyens de production »
    Ma mention décoloniale démonte ton tramail : la réappropriation de la nation, nique l’étique comme affirmation poétique de soi, expropriation des doyens de la pollution
    .

    « elle regrette l’absence de critiques esthétiques concernant son premier film »
    bin nous on regrette qu’elle appelle ça un film

  9. Franccomtois dit :

    vrcngtrx tu en sais des choses sur elle.Moi je l´ai découverte sur le site de la LDJ.Tiens pour toi et pour les commentateurs du site un gars qui a du punch,du talent:
    Voilá un noir qui nous apporte de l´énergie positive et il y en a un paquet comme lui ne l´oublions pas.
    BO DIDDLEY – ROADRUNNER / MONA (LIVE)
    https://youtu.be/UdIvYLQeN-M

    Video tiré d´un festival á Londres 72´.J´ai le DVD le titre est:the London Rock´n´roll show,fantastique.
    Pourquoi le bon rock a disparu pour nous laisser beaucoup de merdes sur les ondes.
    Les Franccomtois font aussi de la résistance pour le bon rock.

    • vrcngtrx dit :

      Salut Franccomtois, voila pour te remercier du lien musical ainsi que tous les autres dont tu nous régales régulièrement
      https://www.youtube.com/watch?v=-zo56_pZKdg

      ps. je ne connaissais pas Amandine, je faisais juste mon petit commentaire en la découvrant sur ce post

    • STOP OU ENCORE dit :

      donnez la et c’est bon.

    • STOP OU ENCORE dit :

      salut Francontois , Bo Diddley c’est autre chose que ce genre de racaille , je possède des des albums de cet artiste de talent …..rien a voir avec les merdes qui trainent les rues.

      • Franccomtois dit :

        STOP OU ENCOR cela fait plaisir de voir qu´il reste des personnes qui savent apprécier les belles choses et qui resistent á la sous-culture actuelle.
        Le site de la LDJ va devenir un lieu d´échange intello non bobo sans obligation d´avoir fait de grandes études pour échanger sans prendre les autres de haut.
        Lutte contre la judéophobie,solidarité entre non juif et juif tout cela dans la joie et la bonne humeur sans oublier de serrer les poings et bien les placer quand il le faut.
        A propos de poings,les petits Franccomtois ont repris le Krav-Maga,4 heures par semaine et jamais fatigué.Parfois la musique accompagne les cours,musique qui vient souvent d´Europe de l´Est.

  10. […] « Amandine Gay est une réalisatrice, comédienne et afroféministe française… Elle se définit elle-même comme « afro-descendante, noire, née sous X, cis, afro-féministe, pansexuelle, anticapitaliste, antiraciste, anti-hétéronormativité, agnostique, afro-punk (en), pro-choix (avortement, voile, travail du sexe), body positive4 »… Pour l’autrice et réalisatrice, la décolonisation des arts passe d’abord par la prise de parole des personnes minoritaires et une réappropriation des moyens de production… Elle est membre du Collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel.. » : https://www.liguedefensejuive.com/amandine-gay-cherche-les-adresses-personnelles-des-militants-de-ge… […]

  11. Ben dit :

    Amandine hahahahahaha tes photos hahahahahaha merde ont a peur.

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