
Belgique pro-palestinienne : l’électorat musulman dicte sa diplomatie
La Belgique reconnaît la Palestine : une diplomatie de dupes face à la haine masquée
Derrière la posture humanitaire, un alignement politique dicté par l’électorat musulman
Bruxelles a tranché. La Belgique, État central de l’Union européenne, a annoncé qu’elle reconnaîtra un État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU, prévue du 9 au 23 septembre 2025. Cette reconnaissance, qualifiée de « conditionnelle », sera enclenchée uniquement si Hamas est évincé du pouvoir et si tous les otages israéliens sont libérés.
Ce changement radical dans la ligne diplomatique belge n’est pas anodin : il s’accompagne de douze sanctions inédites contre Israël, notamment l’interdiction des produits issus des implantations, l’exclusion d’Israël de certains marchés publics européens, et l’interdiction d’entrée sur le territoire belge pour plusieurs ministres et figures politiques israéliennes.
Une manœuvre européenne concertée, une Belgique en éclaireur
La Belgique ne fait pas cavalier seul. Elle s’inscrit dans un mouvement coordonné avec la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, tous décidés à reconnaître un État palestinien à la rentrée diplomatique de l’ONU. Il s’agit d’un changement géopolitique d’ampleur, qui contourne le principe de négociation bilatérale prôné jusqu’ici par la diplomatie occidentale.
Ce qui rend la décision belge encore plus percutante, c’est son caractère public et affirmatif. Le gouvernement affirme qu’un décret royal sera signé après les « conditions » remplies. En attendant, le soutien est de facto politique et symbolique.
Mais derrière cette façade morale, se cache une autre réalité.
Le faux prétexte de la « tragédie humanitaire »
Pour justifier cette offensive diplomatique, les autorités belges évoquent une « tragédie humanitaire à Gaza ». Un vocabulaire repris en boucle par Reuters, The Guardian, Le Monde et l’AP, tous citant Maxime Prévot et ses homologues.
Mais d’où vient ce terme ? Certainement pas de la réalité géopolitique : aucun pays arabe n’a ouvert ses frontières pour accueillir les civils de Gaza, pas même l’Égypte, pourtant voisine. Les hôpitaux du Golfe n’accueillent aucun blessé.
Le monde musulman, dans son ensemble, refuse d’absorber une population qu’il prétend défendre, et instrumentalise leur souffrance à des fins politiques.
Même les grandes puissances islamiques comme la Turquie ou l’Iran, tout en dénonçant Israël à la tribune, n’envoient ni médecins, ni bateaux hôpitaux, ni convois civils massifs.
La cause palestinienne, comme le soulignent des intellectuels arabes laïques tels que Bassam Tawil ou Khaled Abu Toameh, est un outil de chantage politique, pas un engagement humanitaire réel.
« Si le monde arabe aimait vraiment les Palestiniens, cela se verrait autrement que par des cris de haine dans les rues de Bruxelles ou de Paris. » — Bassam Tawil, Gatestone Institute
Belgique : quand l’islam politique dicte la diplomatie
Pour comprendre cette décision belge, il faut regarder au cœur de sa démographie : la Belgique compte aujourd’hui environ 1,15 million de musulmans, soit 9 à 10 % de la population nationale. À Bruxelles, cette proportion grimpe à près de 24 %. Des communes comme Molenbeek, Anderlecht ou Schaerbeek sont devenues des bastions électoraux pour des partis qui flirtent avec l’idéologie islamiste.
Ce poids démographique se traduit par un poids politique. Plusieurs élus locaux, bourgmestres ou parlementaires francophones, ont multiplié les déclarations pro-palestiniennes et antisionistes, certains franchissant même la ligne rouge de l’antisémitisme sous couvert d’« engagement humanitaire ».
La reconnaissance de la Palestine n’est donc ni humanitaire, ni morale, mais électoraliste, dictée par la peur de perdre un électorat communautaire qui impose ses priorités idéologiques à la diplomatie nationale.
Une hypocrisie généralisée, orchestrée depuis l’Europe
Ce n’est pas un hasard si l’Espagne, l’Irlande, le Luxembourg et la Suède sont les fers de lance de cette campagne de reconnaissance. Tous ces pays ont en commun une forte présence islamique dans les grandes villes, une gauche affaiblie qui tente de récupérer un vote musulman radicalisé, et une opinion publique travaillée par des ONG noyautées par l’idéologie intersectionnelle.
L’hostilité envers Israël n’est plus un débat diplomatique : c’est devenu un marqueur identitaire, une manière de séduire un électorat jeune, musulman, souvent radicalisé par les réseaux sociaux et les prêches d’imams militants.
Pendant que la Belgique impose douze sanctions à Israël, elle n’envisage aucune sanction contre l’Iran, le Hezbollah ou le Hamas, organisations responsables de massacres, viols, prises d’otages et crimes de guerre.
Aucune enquête parlementaire belge n’a été ouverte sur les financements belges qui ont pu indirectement alimenter des ONG affiliées au Hamas, alors que des soupçons documentés existent, comme le révèle un rapport du European Legal Forum.
Ce silence sélectif prouve une chose : ce n’est pas la cause palestinienne qui motive ces décisions, mais la haine d’Israël.
Source
https://www1.alliancefr.com/