La France finance une école qui porte le nom d’un allié d’Adolf Hitler

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Des prières obligatoires pour les enfants, dans une école palestinienne dans les Territoires financée par l’UE.
Ici au collège Amine al-Husseini les prières sont inscrites dans le programme de cette école des garçons qui porte le nom de l’allié arabe des nazis.
Construises avec l’aide des ONG et de fonds européens, aux écoles de l’Autorité palestinienne les enfants sont souvent contraints à faire la prière .
Les incitations à la haine des programmes scolaires palestinien restent aussi un facteur primordial de la persistance du conflit avec les Palestiniens.
Du jardin d’enfants à l’université, les 1,19 million d’élèves palestiniens apprennent qu’Israël n’a pas le droit d’exister.

source :
Souhail Ftouh

Il faut se rappeler comment la « France Résistante » de 1945 amena son aide à ce nazi pour qu’il échappe à la justice

Mohammed Amin al-Husseini (en arabe : محمد أمين الحسيني), également connu sous le nom d’Hadj Amin al-Husseini ou encore sous son titre de grand mufti de Jérusalem, est un chef religieux, nationaliste et homme politique palestinien, né le 4 juillet 1895 (1313 AH)a à Jérusalem et mort le 5 juillet 19741 à Beyrouth.
Soutenant la prise du pouvoir par Rachid Ali al-Gillani en Irak, il prononce à la radio irakienne une fatwa appelant les musulmans au djihad contre le Royaume-Uni. La victoire britannique dans la guerre anglo-irakienne le force à fuir sur le territoire de l’État impérial d’Iran. Après l’invasion anglo-soviétique de l’Iran, il se réfugie en Italie. Le 27 octobre, il est reçu par Benito Mussolini, qui accepte le principe d’un soutien de l’Axe à sa cause. Selon le récit d’Al-Husseini, ce fut une réunion à l’amiable dans laquelle Mussolini exprima son hostilité envers les juifs et le sionisme. Benito Mussolini et l’Italie fasciste avaient soutenu financièrement les rebelles arabes lors de la Grande révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire27.
Le 28 novembre 1941, Al-Husseini se rend en Allemagne où il est reçu par Hitler. Lors de leur conversation, Hitler lui explique que les motivations de tous les nationaux-socialistes à « persévérer dans un combat sans merci contre les Juifs » sont leurs tentatives de destruction de l’Allemagne ainsi que leur responsabilité dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale et de la montée du communisme. Le mufti lui répond que : « Nous Arabes, pensons que c’est le sionisme qui est à l’origine de tous ces sabotages et non pas les Juifs », ce à quoi Hitler lui répond que les Arabes sont un peuple sentimental et que sa conviction est fondée scientifiquement28. Hitler dira plus tard avoir été impressionné par la prudence du muftih.

Il travaille ensuite à des émissions de radio de propagande, destinées aux mondes arabe et musulman et où il exhorte les auditeurs à « tuer les Juifs où qu’on les trouve [car] cela satisfait Dieu, l’histoire et la religion ». En mai 1943, il collabore aux recrutements de musulmans des Balkans pour former la 13e division de montagne de la Waffen SS Handschar.
Malgré cela, la majorité des Arabes et des Palestiniens ne le suivront pas. « Les Arabes et les Berbères qui combattirent dans les rangs des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale sont considérablement plus nombreux que ceux qui combattirent dans les rangs des pays de l’Axe ». Seulement 6 300 Arabes rejoignirent différentes organisations militaires nazies tandis que 259 000 rejoignirent les Alliés, dont 9 000 Palestiniens.
Attitude pendant la Shoah
Le 13 mai 1943, Amin al-Husseini demande au ministre des Affaires étrangères allemand « de faire tout son possible » pour bloquer les transferts éventuels de Juifs de Bulgarie, de Hongrie et de Roumanie vers la Palestine à la suite d’informations selon lesquelles 4 000 enfants juifs accompagnés de 500 adultes avaient réussi à rejoindre cette région. Cette requête lui fut accordée. En mai 1943, il recommande aux Bulgares d’envoyer des enfants juifs de Bulgarie en Pologne plutôt que de les laisser émigrer en Palestine36.
À l’été 1943, Heinrich Himmler lui révèle que « l’extermination des Juifs est en cours et qu’environ trois millions ont déjà été liquidés ». Lors de la même réunion, Himmler lui demande comment il compte régler la question juive dans son pays, ce à quoi il répond : « Tout ce que nous voulons est qu’ils retournent dans leur pays d’origine. »

Appel en arabe et en français aux soldats arabes du Maghreb : « … L’Allemagne fait la guerre aux Juifs, mais elle est l’amie de tous les peuples arabes…(elle) a conclu une alliance avec le grand Mufti de Jérusalem », années 1940.
Dans une déclaration publique à Berlin le 2 novembre 1943, il déclare que « les musulmans devraient suivre l’exemple des Allemands qui ont trouvé une solution définitive au problème juif ». Le 25 juillet 1944, il écrit au ministre hongrois des Affaires étrangères son opposition à la délivrance de sauf- conduits pour 900 enfants juifs et 100 adultes pour être transférés hors de Hongrie et réitère sa demande.
Dans ses mémoires, le mufti écrit que les accusations relatives à son implication dans l’Holocauste sont mensongères : « Durant le régime nazi, les Allemands réglèrent leurs comptes avec les Juifs bien avant mon arrivée en Allemagne et n’eurent besoin d’aucune incitation pour le faire ». Il rajoute, évoquant une plainte déposée contre lui à l’ONU en 1947, que « les Allemands étaient suffisamment sans pitié et n’avaient eu besoin d’aucun encouragement pour exterminer les juifs » et que, pour sa part, opposé au projet de transférer les Juifs d’Europe de l’Est en Palestine, il s’était contenté d’écrire « à Ribbentrop, Himmler et Hitler jusqu’à ce qu[‘il] réussisse à faire échouer leurs efforts ». Le mufti affirme également que quand il envoya ses requêtes « son intention n’était pas d’empêcher l’extirpation des Juifs mais plutôt d’empêcher un flot d’immigration agressive juive visant à inonder la Palestine et à la vider de ses natifs comme en fait cela se produisit plus tard ».
Refuge en France et fuite en Égypte
À l’issue de la guerre, Amin al-Husseini fut recherché par les Britanniques en tant que collaborateur et par les Yougoslaves en tant que criminel de guerre.
Il trouva refuge dans la région de Constance où il fut « arrêté » le 15 mai 1945 par les troupes françaises. Le 19 mai, il fut transféré dans la région parisienne où il fut hébergé avec ses deux secrétaires dans une villa de Saint-Maur-des-Fossés et ce dans des conditions très favorables. À titre d’exemple, il recevait ses repas d’un restaurant voisin et, plus tard, un cuisinier fut mis à sa disposition par la mosquée de Paris. La maison était placée sous la surveillance de la police judiciaire de la préfecture de police mais c’était le Quai d’Orsay qui déterminait les conditions de détention du mufti et la politique à adopter à son égard. En octobre 1945, le mufti déménagea dans la villa « La Roseraie », à Bougival, puis il changea encore de lieu de résidence. Il était autorisé à librement se déplacer et recevoir ses invités.
À plusieurs reprises, la France refusa de répondre aux demandes d’extradition de la Grande-Bretagne et de la Yougoslavie. En septembre 1945, les autorités françaises prirent la décision de permettre au mufti d’aller dans un pays arabe et la diplomatie française effectua des démarches diplomatiques auprès de ces pays afin qu’ils exigent la libération du mufti. Craignant en effet les réactions des États-Unis et de la communauté juive, la France voulait que cette libération apparaisse comme la conséquence des pressions irrésistibles des pays arabes, pressions auxquelles la Grande-Bretagne n’aurait pu d’ailleurs elle-même résister si elle avait été dans la même situation. Finalement, après avoir pu déjouer les surveillances, le mufti réussit à quitter la France le 29 mai 1946 à 11 heures, en prenant un vol régulier de la compagnie américaine TWA d’Orly au Caire, muni d’un faux passeport fourni par le Quai d’Orsay et sous un nom d’emprunt.
Son passif pro-nazi ne l’a pas transformé en un paria après la guerre. À son retour dans le monde arabe, en Égypte à l’été 1946, il a été salué par les masses en tant que héros. Abdul Rahman Hassan Azzam, secrétaire général de la Ligue arabe, a persuadé les gouvernements occidentaux de ne pas le poursuivre pour crimes de guerre. Selon Jeffrey Herf, pour son clan et son parti politique, le Parti arabe palestinien, ses activités durant la guerre « étaient une source de fierté et pas de honte ».

happywheels

13 Commentaires

  1. Lior dit :

    La France est dirigée par Emmanuel Macron.. Que dire de plus ?

    • Stern dit :

      Lior, arrêtez de dire des conneries ! Vous exonérez la ligne politique anti-juive menée par une partie de la France depuis des siècles.

  2. capucine dit :

    Les enfants sont élevés dans la haine des juifs dès l’école maternelle …Comment voulez-vous qu’ un jour les prochaines générations de juifs aient un jour la paix ????

  3. Paul06 dit :

    Terrible! Mais terriblement banal.

  4. Paul06 dit :

    Sous vichy, un tel financement aurait été logique.

  5. Franccomtois dit :

    Enfants ou petits enfants de collabos gangreneraient-ils la politique francaise?Pays á l´agonie,quand Israel avance d´un pas,la France recule de cent pas!

    Pour vous nos ami(e)s juif,pour nous vos ami(e)s:

    Kinderjohren yiddish song from Cracow
    https://youtu.be/U8VQz69Id7c

    Pour finir un salut á un ami qui est pour moi comme un frere,qui vous lit la LDJ et qui se reconnaitra et une amie chere de la famille Franccomtois qui adore le site de la LDJ francaise et une amie inconditionnelle d´Israel.

  6. benjamin dit :

    rien n a changè sous le soleil!aujourd hui cette meme diplomatie française leche le cul des libanais et des palestiniens !toujours !!apres tout l un des fleurons de cette diplomatie je veux parler de feu stephane Hessel grand ambassadeur de France n a t il pas hurlè mort a israel et mort aux juifs entourè de maghrébins et de blacks hilares place de la republique a paris ?? ISRAEL AURAIT DU RAPPELER SON AMBASSADEUR EN FRANCE cela aurait ètè beaucoup plus clair et net !!!d ailleurs je pense que c est exactement ce que souhaite la France !!

  7. Franccomtois dit :

    Pour les amateurs comme moi de films comme la 7eme compagnie,le jour de gloire….et surtout pour un moment de détente:
    Opération lady Marlene:
    https://youtu.be/WsNcCWttxnM

  8. Un ami passionnément sioniste me signale ce texte… et il me surprend agréablement par sa modération, vu les pratiques habituelles de la LDJ en région parisienne ou encore la propension de la droit israélienne à faire du mufti l’inspirateur de la variété nazie d’antisémitisme, et de son caractère génocidaire.

    Ce texte fait droit, à de nombreuses reprises, à l’idée que pour al-Husseini la question était bel et bien territoriale et non raciale ou encore religieuse.

    Je ne veux retenir que cet aspect et considérer ce souci de nuances et d’exactitude comme une hirondelle capable, qui sait, de faire un printemps où enfin on s’abstiendrait d’exagérer, par facilité propagandiste, les péchés de l’adversaire.

    • liguedefensejuive dit :

      c’est au cours d’une rencontre en novembre 1941, en Allemagne, que le dignitaire musulman aurait déclaré au leader nazi : « Si vous les expulsez, ils viendront tous ici », en Palestine. Hitler aurait donc demandé au Grand Mufti : « Que dois-je faire [des juifs, NDLR] ? La réponse du mufti : « Brûlez-les »

  9. capucine dit :

    la France à tout le temps financé Abbas qui distribue l’argent aux tueurs de juifs avec l’argent des contribuables français ! le dirigeant pro-palos déteste son pays et son peuple !!

  10. liguedefensejuive
    dit :
    2 octobre 2020 à 14 h 24 min

    c’est au cours d’une rencontre en novembre 1941, en Allemagne, que le dignitaire musulman aurait déclaré au leader nazi : « Si vous les expulsez, ils viendront tous ici », en Palestine. Hitler aurait donc demandé au Grand Mufti : « Que dois-je faire [des juifs, NDLR] ? La réponse du mufti : « Brûlez-les »

    en voilà, un corbeau qui refait l’hiver !

    vous retombez dans les errements du Likoud « et plus droite si affinités » : le mufti à l’origine de la Shoah, Hitler ayant besoin d’un dessin !

    Et d’après votre signature ce serait le point de vue actuel de la LDJ ? Mais alors pourquoi publier un article plus objectif ? Pour ratisser large ?

    PS technique. Je réponds avec retard car le système ne m’a prévenu ni de la parution de mon post, ni de la réponse.

    • liguedefensejuive dit :

      Nous vous remercions pour votre commantaire et meetons enligne l’article du POINT de François-Guillaume Lorrain du 22 Octobre 2015.

      La base de notre article est que donner le nom d’un antijuif comme le mufti de Jerusalem à une école est révélateur de la haine des juifs qui imprègnent les colons arabes de Gaza et Judée Samarie
      Hitler-Netanyahu-Mufti : la vérité historique
      Netanyahu, à trop vouloir donner d’importance au grand mufti, réécrit l’histoire sans tenir compte d’une chronologie de l’extermination désormais établie.
      Par François-Guillaume Lorrain

      Benjamin Netanyahu, à trop vouloir donner d’importance au grand mufti, réécrit l’histoire sans tenir compte d’une chronologie de l’extermination désormais établie. © JACK GUEZ
      Si l’on en croit les propos de Benjamin Netanyahu, lorsque le grand mufti de Jérusalem rencontre à Berlin Adolf Hitler, le 28 novembre 1941, il l’aurait persuadé de ne pas expulser les juifs d’Europe vers la Palestine, mais de les brûler tous. Toujours selon le Premier ministre israélien, la relation de cause à effet serait dès lors facile à établir : le président du Conseil suprême musulman, Ali Al-Husseini, plus connu sous le nom de grand mufti de Jérusalem, serait ainsi directement à l’origine de la solution finale, ancrée dans les mémoires avec la conférence de Wannsee qui eut lieu le 20 janvier 1942. Comment mieux faire du grand mufti le grand Satan, un Hitler bis version musulmane ?
      Il ne s’agit pas ici de nier l’antisémitisme du mufti. Au contraire. Comme le rappelle Matthias Küntzel dans son récent livre, Jihad et haine des juifs (éditions de l’Artilleur, voir Le Point n° 2 249), il combat les immigrés juifs en Palestine dès la Première Guerre mondiale. En 1929, il inspire le premier grand pogrom à Jérusalem et se rapproche dans les années 1930 des nazis qui le financent. À partir de 1939, il installe au sud de Berlin une radio qui émet en arabe vers le Proche-Orient, diffusant des programmes antisémites et en 1941, il suscite le putsch pro-allemand en Irak. En 1940, dans un brouillon, il écrit : « L’Allemagne et l’Italie reconnaissent aux pays arabes le droit de résoudre le problème juif. » Il ne cesse de souligner les points communs entre islam et nazisme, dont l’antisémitisme, et encourage la formation en 1942 d’une unité SS postée à Athènes, prête à poursuivre en Palestine la politique de la Shoah en cas de succès des troupes de Rommel en Afrique du Nord. En 1943, lorsque Himmler veut échanger 20 000 prisonniers allemands contre 5 000 enfants juifs qui auraient émigré en Palestine, le grand mufti combat avec succès ce projet, de même qu’il empêche plusieurs milliers d’enfants juifs bulgares, roumains et hongrois, d’émigrer au Proche-Orient. Il est donc responsable de la mort de milliers de juifs. Dont acte.
      Revenons aux propos de Netanyahu. Comme nous le suggère Matthias Küntzel, le Premier ministre s’appuie sur un ouvrage rédigé par l’Israélien Barry Rubin et l’Allemand Wolfgang Schwanitz, Nazis, Islamists and the Making of the Modern Middle East, paru en 2014, qui établit le lien entre la visite du grand mufti le 28 novembre 1941 et la convocation lancée le lendemain par Heydrich d’une conférence qui sera celle de Wannsee. Mais fin novembre, nous rappelle Küntzel, « la Shoah a déjà commencé et Hitler n’a pas besoin des conseils du grand mufti ». Si l’on s’appuie sur les travaux qui font autorité de Christopher Browning, Les Origines de la solution finale (Points Seuil), il est d’abord établi que les nazis ont depuis longtemps abandonné les politiques d’émigration et d’expulsion (le plan Nisko d’Eichmann de l’été 1939 ou le plan Madagascar de l’été 1940 envisagé après la victoire contre la France et lorsqu’un succès encore possible contre l’Angleterre aurait permis d’évacuer par les mers 1 million de juifs par an vers l’île-ghetto de Madagascar). Fin novembre 1941, Hitler ne peut donc évoquer sérieusement l’émigration des juifs vers la Palestine. Le 31 juillet 1941, soit quatre mois auparavant, Goering a déjà donné l’ordre écrit à Reinhard Heydrich de mettre en place un plan qui réglerait la solution finale souhaitée de la question juive.
      Comme le montre Browning, les nazis sont passés par plusieurs solutions finales différentes – expulsion, émigration – et en octobre 1941, avec les succès foudroyants contre l’URSS, qui radicalisent la politique nazie et la possibilité de purifier l’Europe, on passe au stade de la liquidation. Les premiers tests de gazage dans des camions sont pratiqués en octobre 1941 et c’est ce même mois qu’est décidée la création des premiers camps d’extermination dans le cadre de l’Aktion Reinhard, en premier lieu, Belzec, qui débute le 1er novembre 1941, donc largement avant la rencontre entre Hitler et le grand mufti. Quant à la phrase qu’aurait lancée celui-ci, « brûlez-les», elle participe d’une réécriture a posteriori, car à cette époque, jusqu’au printemps 1942, il n’est question encore que de gazage des juifs. Enfin, Browning démontre clairement que la solution finale n’est pas à attribuer au processus décisionnel d’un seul homme, Hitler, mais à une série d’initiatives qui interprètent une volonté globale de Hitler de destruction des juifs, exprimée dès le célèbre discours du Reichstag du 30 janvier 1939. L’idée d’une conversation décisive est donc, par ailleurs, complètement absurde.
      En résumé, Netanyahu, à trop vouloir donner d’importance au grand mufti, réécrit l’histoire sans tenir compte d’une chronologie de l’extermination désormais établie avec certitude, même si ce personnage n’a cessé de proférer avant, pendant et après la guerre, un antisémitisme virulent dans tout le Proche-Orient.

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